Alvaro E. Venceslao
Messages : 22 Date d'inscription : 02/06/2010 Age : 31
| Sujet: Al'v. pardonne-moi Jeu 3 Juin - 0:13 | |
| Alvaro Ernando Vencaslao
Charmeur – Vaillant – Persévérant – Drôle – Aimable – | | – Violent – Susceptible – Un brin insensible – Dragueur – Insolent
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La vérité...La vérité, c'est qu'il hésitait. Entre se battre et être lâche, entre accepter ou refuser une réalité morbide qui tendait ses griffes vers lui pour le saigner à blanc. Et il a décidé de se redresser, de tendre les poings plûtot que la main. Sa rage, il la fait passer sur les êtres ignobles qui ont anéanti sa soeur, son dédain, il le voue tout entier à ceux qui cherchent à détruire son humanité. Parce que sans la bonté et l'honnêteté, sans toutes ces qualités qui attendrissent la dureté de l'âme, l'humainest une bête.
On dit qu’un homme est dangereux lorsque sa perversité dépasse de loin son intelligence. Ou que ses raisonnements sont corrompus par l’envie, le désir de possession, le pouvoir. Dès lors, rien ne peut l’empêcher de mener à termes ces viles machinations… On dit qu’un homme est idéal lorsque son respect fait entrave à sa nature de conquérant, que sa pudeur l’empêche de manifester trop ouvertement ses défauts et que sa politesse est exquise. Mais que dit-on lorsque l’homme en question est un mélange de ces deux extrémités?
Al' n’est pas de ceux que l’on peut classer dans la catégorie ‘blanc’ ou ‘noir’. Il abhorre cette attitude qui pousse les uns à détester ce qu’ils ne connaissent pas, à mépriser ce qu’ils ne comprennent pas. Et pourtant, il juge lui-même d’un premier regard, dévisageant dès la première rencontre son interlocuteur pour graver ensuite dans sa mémoire les évidences de l’esprit.
I used to be a kid...T H E . S T O R Y . O F . M Y . L I F E
" Tu croyais que tous les hommes étaient fondamentalement bons, que le mal n’existait pas. Tu étais naïve, petite rose, et j’avais peur, en m’interposant à tes illusions, de briser ta fraîcheur. Tu aimais louer la bonté des gens, en omettant leurs vils penchants. J’aurais dû te le dire, pour empêcher qu’ils ne te détruisent. Qu’on ne peut avoir confiance en personne, sur cette putain de planète. Qu’ils trouveront toujours le moyen de t’anéantir, de te dépouiller de toute dignité. Que les choses sont ainsi, qu’on ne peut rien y changer. Tu pensais qu’il suffisait d’un sourire, pour que les cœurs s’adoucissent. Tu t’es fait avoir, ton arme n’était pas assez efficace. Ils te l’ont arrachée, t’ont obligée à céder, à plier. Ils ont cassé ta tige, ont souillé tes pétales. Tu as perdu l’essence qui animait ton être ; ils l’ont répandu aux quatre coins du continent, l’ont donné en pâture aux vautours. J’aurais dû te le dire, que l’espoir n’existe pas. Que ce n’est qu’un leurre pour empêcher qu’on se révolte. J’aurais dû te le dire, mais je n’ai pas su le faire.
Mais la prochaine fois qu’ils passeront, petite sœur, je vais les prendre. Je vais les prendre comme ils t’ont prise... Et je les tuerai. "
all feat.coca-cola « j'étais gamin, j'étais jeune. Pour moi, vivre, c'était d'me soûler à la bière et aux femmes. »chapter I ou la juvénile innocence. | |
Muaha. Légende... Italique = Souvenir et normal = Présent
Il se souvenait. De ces moments que l’on ne prend pas en compte, de ces riens anodins qui revêtent une importance dans le futur. Il se souvenait et putain ! ça faisait mal. De se rappeler de ces jours où elle était là, avec lui, rieuse et insouciante. Où lui-même ne se préoccupait de peu de choses, sinon de faire sourire son entourage. L’homme avala une rasade de vodka, en renversa sur son torse nu. Il était une bête désespérée, assoiffée par la haine et le désir du sang. Sa rose. On lui avait enlevé sa rose et désormais, il n’était plus rien.
Des jeux et des rires, des danses et de l’inconscience. Le sol semblait tanguer au rythme lascif de la musique alors que les bassins s’heurtaient, que les lèvres se cherchaient et que le rouge colorait les joues. Les hommes faisaient tournoyer leur partenaire ; tantôt dans les airs, tantôt dans leurs bras. Quand aux fortunées, elles se faisaient à la fois ardentes et timides, cherchant à embraser la passion qui déjà, ravageait les rangs des danseurs pour imbiber l’atmosphère d’une sensualité farouche. Assis à une table, avec l’œil avisé de celui qui en a déjà trop vu, Alvaro fumait clope sur clope. Quant à celle qui avait eu le malheur de l’accompagner, elle le fixait d’un air mauvais ; son menton se contractait farouchement et ses yeux s’acharnaient à lancer des éclairs. L’ami – « Tu ne me présentes pas la nouvelle? » Al’ – « Nah. Elle est aussi emmerdante que la précédente. » Elle – « L’emmerdeuse va se barrer, alors. Pauvre con. »
Et l’effarouchée qui se lève, couvre de son manteau sa tenue impudique censée provoquer la concupiscence de cet homme qui , un sourire amusé aux lèvres, la regardait sans éprouver ne serai-ce qu’un regret en voyant la soirée ainsi écourtée. Al’ – « Susceptible, la mam’zelle. » L’ami – « Mais franchement bien roulée, par contre. »
Un geste de la main, comme on écarte un moustique espiègle, une pensée embarrassante. Menteur est celui qui affirme ne s’intéresser qu’au cœur et salaud est celui qui déclare n’accorder de l’importance qu’à la physionomie. Al’ – « J’te la laisse . Si tu cours vite, t’as peut-être une chance. L’ami – « Oublie ça, si j’me lève, j’m’écrase par terre. » Al’ – « C’est quoi, ce soir? » L’ami – « Vodka. Et toi? » Al’ – « Une blonde, une très jolie blonde… »
Le copain haussait un sourcil moqueur alors qu’Alvaro se levait, marchant avec souplesse jusqu’à sa cible. Celle-ci était assise en retrait, sa chevelure de blé répandu sur sa peau de lait, l’auréolant d’or. Elle portait une robe simple qui couvrait complètement ses genoux ; une moue boudeuse se forma sur son visage angélique lorsqu’elle vit celui qui s’approchait d’elle.
Al’ – « Alors la frangine, on se barre? » Rosa – « Quand tu veux, frérot. » Et les deux s’éloignèrent, bras-dessous, bras-dessus, indifférents aux regards dardés sur eux.
all feat.coca-cola « y'a deux sortes de moment. Celui où on déconne, et celui où on paye pour les conneries des autres. »chapter II ou quand les choses dérapent | | Rosa - « Al’, arrête de la fixer veux-tu? Ça devient gênant. » L’interpellé haussa les sourcils en signe de désapprobation avant de reporter son regard sur l’étagère de livres qui lui faisait face. À quelques mètres de lui, une superbe rousse étirait ses jambes félinement, espérant capter à nouveau son attention. Le geste n’échappa pas au jeune adulte qui, aussitôt, lorgna dans la direction de ce prédateur redoutable qu’est la femme. Sa sœur lui donna un coup de coude.
Rosa – « Y’existe des chambres pour ces choses-là. » Al’- « Ah c'est vrai...Depuis que Mlle sort avec Dean, elle connait très bien ces lieux...»
Comme pour donner raison à ces paroles, l’intéressée haussa les sourcils d’un air boudeur . Le jeune homme éclata d’un léger rire avant de se lever , marchant jusqu’à la rouquine. Et le jeu débuta…Il s’appuya nonchalamment sur la table, complimenta sa tenue. Elle baissa la tête en simulant la modestie, chercha ‘la’ répartie. Celle qui, elle le croyait, le ferait tomber à genoux devant elle. L’aguicheuse s’imaginait déjà, se pavanant à son bras, alors qu’il lui susurrait à l’oreille des mots interdits, fou amoureux de sa beauté… L’écrouer dans un piège de possession, réussir là où les autres avaient échouées. Car il fallait l’admettre…Sans être inaccessible, l’italien n’était pas constant dans ses amours. La seule qui semblait pouvoir trouver grâce à ses yeux était sa sœur. Celle qu’on jalousait à tort et dont on se fait l’amie, pour s’approcher du frérot. Plan qui, souvent, fonctionnait.
Belle - « J’ai entendu dire que tu étais un coureur. Suis-je donc une prise ? » Al’- « À toi de me le dire. »
L’éphèbe étira ses lèvres en un sourire avant de tourner sa tête vers Rosa. Celle-ci, après un baiser soufflé dans sa direction, quittait la bibliothèque.
* * * Des morceaux de verre jonchaient le sol. Alvaro envisagea un instant de se saisir de l’un d’eux ; il imagina la texture froide sur sa peau, goûta le sang qui coulait, sentit la vie qui le quittait… Une angoisse lui saisit alors le cœur à l’idée de mourir, une douleur sourde, atroce, encore plus terrible que celle qui le démangeait. L’homme laissa alors tomber l’arme improvisée sur le plancher avant de s’écrouler à sa suite, la tête entre les mains. Il était un couard, un faible. Et parce que la lâcheté est un crime, il s’haïssait lui-même.
Dehors, il neigeait. La nuit tombait à l’extérieur, enveloppant le château et ses environs d’un manteau noirâtre où se confondaient parfois des flocons hagards, virginale couleur dans des taches sombres. À l’orée des bois, une femme semblable à un spectre courrait. Sa robe colorée l'enveloppait dans un tourbillon lumineux ; sur ses joues, des sillons témoignaient des larmes qui coulaient. Elle était dans ce triste état que les optimistes qualifieraient par ce sombre syntagme qu’est le désespoir et les pessimistes, de dangereux. Quant à son regard, il était braise et incendie, vent et tempête. Ses pas pressés la menèrent jusqu’à un arbre ; à ce conifère imposant, un jeune garçon dans les dix-sept ans embrassait avec fougue sa partenaire, une main experte parcourant sa peau avec hardiesse. Le fantôme éclata. Cinq…
Rose – « Ose me dire, Al’…Ose me dire que c’est pas s’que je crois ! »
Le rouge qui envahit les joues et la misérables qui, rajustant ses vêtements, se sauvent vers le château, laissant l’éphèbe aux prises avec une furie. Charité humaine! L’abolition de cette noble attitude poussant le riche à soutenir le pauvre et le bien-portant, à s’occuper du malade, n’est-elle pas à l’origine de cette lâcheté, de cet abandon dérisoire ? Quatre…
Al’ – « Rose, calme-toi, ce n’était qu’… » Rose – « Qu’une fille ? … Et ta copine, t’en fais quoi ? Elle le sait, elle, que t’aime bien tripoter quelques poufsouffles en dehors des heures de cours? » Al’ – « Nan mais… » Rose – « Elle le sait, que son mec est un salaud? » Al’ – « Bordel mais, ça va pas toi ? Occupe-toi d’tes amours, je m’occupe des-miens. » Rose – « T’es un sale type, Ernando. Tu m’dégoûte. » Al’ – « Mais tu va te taire, oui ? T’vas ameuter tout Poudlard là, avec tes conneries… »
Un silence, de ceux qui confond l’homme innocent et rend fou l’homme coupable, s’installa. Alvaro remarqua alors à ce moment l’allure de sa sœur, nota qu’elle l’avait appelé par son deuxième prénom. Et parce que cette situation lui était inconnue, que l’idée que Rose lui échappasse réellement le faisait frissonner, sa figure se teinta de vanille et de pourpre. Il avait pourtant toujours cru qu'elle,savait qu’il entretenait bien des aventures, sans faire fi de son couple…Certes, elle n’avait jamais manifesté son approbation mais inversement, n’avait jamais cherché à lui faire des remontrances. Las. Il était las… Se calmer était une nécessité. Trois…
Rose – « J’te croyais différent. » Al’ – Tu vas pas m’faire une scène conjugale han!
Elle exagérait. Ce qu’il avait fait était certes, mal, mais il y avait bien pire que lui en la matière. L’italien serra les poings et les dents ; que la dispute cesse. Il détestait être ainsi en froid avec sa sœur , sentir son exaspération monter en cran à mesure que la conversation avançait. Deux…
Rose – « Vous les gars, vous pensez tous à la même chose, pas vrai? Et si vous ne l’avez pas, vous allez voir ailleurs. » Al’ – « Mais arrête, putain! On croirait que t’es dingue, ma parole. Rose – « C’est dégueulasse, s’que tu fais. Est-ce que j’trompe mon copain, moi? » Ne pas céder à l'impulsion, à son agressivité... Et merde! Elle l'avait bien cherché. Un… Al’ – « Peut-être pas mais, lui, baise avec ta meilleure amie… » Zéro. It’s too late, now…
all feat.coca-cola « j'croyais que tout était éternel, que la mort, c'était pour les vieux...j'me suis trompé et bon sang! quelle chute. »chapter III ou comment vivre sans elle | |
Les vacances d’été furent les jours qui suivirent. Et en cette saison qui aurait dû être belle, en ces semaines qui auraient dû être heureuses, Alvaro appris la nouvelle…L’homme ferma les yeux, massa ses tempes. Tenta de chasser ses réminiscences qui s’emparaient de son esprit, de le faire mourir, lui aussi. Le pire…Le pire, c’était de savoir qu’il aurait pu changer les choses ; qu’un soir, il avait eut ce pouvoir, celui de sauver la vie de sa rose. Cette puissance, il l’avait bafouée. Et désormais, elle était morte…Par sa faute.
Elle lui avait donné rendez-vous dans la forêt . Pour lui, c’était le moment idéal pour se faire pardonner sa bourde, implorer son pardon. S’assurer que cette sœur, qu’Il aimait tant, se sortait bien de sa rupture. Car c’était la raison de sa colère à son égard, la veille ; avant qu’elle ne le croise, elle avait surpris son chéri en plein délit d’adultère. Or, ce détail, il ne l’avait appris que le matin et depuis, s’était insulté mentalement à maintes reprises. Il connaissait Rose, son tempérament, sa manière d’agir...Ses moyens étaient extrémistes, ses raisonnements, sous le contrôle continuel de ses émotions. Elle ne voyait pas le gris ; que du blanc et du noir. Et savoir qu’il l’avait laissé partir ainsi, bouleversée…
Ses pas s’accélérèrent, son souffle se fît haletant. Il devait lui parler. Immédiatement. Il ne marchait plus ; il courrait. Les branches craquaient sous l’assaut brutal de ses pieds, les animaux gémissaient devant ce bruyant spectacle. Quelques mètres. Et il pourrait la voir, la serrer dans ses bras…Lui dire qu’il était un idiot , qu’il avait eu tort de lui parler ainsi…Qu’Il l’ aimait, qu’elle était l’unique femme à qui il témoignait ne serai-ce qu’un peu de respect. Que sans elle, il était perdu. Quelques mètres, et il serait assuré que sa fleur allait bien, que ses pétales étaient intactes.
Pardonne-moi. J’ai été un connard, un salaud. Reviens, ne me laisse pas ici. C’est trop cruel, que de m’abandonner dans un monde où tu n’es pas présente.
Elle avait mis sa robe blanche. Sans doute trouvait-elle cela poétique, cette image de pureté, avant que son âme ne rejoigne le ciel. Son corps reposait sur le sol, tordu. Son visage n’était que chagrin, sa bouche, que grimace. Ses yeux fixaient avec obstination devant-elle ; ils étaient vides, effrayants. Il se précipita aussitôt vers elle, chercha son pouls. Sortit sa baguette, lança des sorts. Mais son cœur refusait de battre, mais les sortilèges refusaient d’accomplir l’impossible. Il empoigna sa main blanchâtre, ouvrit ses doigts crispés, regardant médusé la fiole qui en tomba. Du poison. Sa sœur avait voulu mourir. Et ce que Rose veut, Rose obtient...
Il hurlait, criait son nom. L’adolescent gesticulait comme un forcené, parlait à voix haute à cette chère défunte qui ne l'écoutait point. Les larmes envahissaient ses joues ; les râles de désespoir emplissaient le silence de la nuit. Déjà, l'homme n'était plus...Il avait cédé son humanité au profit de la douleur.
dirty little secrets
A . L I T T L E . B I T . M O R E . A B O U T . M E
Composition de la baguette magique : Bois d'érable, 22 cm, poil de licorne Patronus : Un cheval Epouvantard : Un flacon de poison Animal de compagnie (Hibou, rat, chat ou crapaud) : Un chat Sortilège : Alohomora Objet : Une plume Livre : Ma soeur, mon ange Secret(s) (soyez précis) : Sa soeur est décédée.
the real me
L A S T . I N F O R M A T I O N
Prénom : Alex' Sexe : Pam pam. Âge : 17 ans vendredi..ne m'oubliez pas. Présence (/7) : 2/7 Comment êtes-vous arrivés sur HDLB ? Dooouble. Impressions sur le forum : Pom. Avatar : Sean Farris Double-compte : Yes I do mon minou. Code du règlement : Euuuh...je l'ai dis déjà dis une fois, faut vraiment que je répête?
Dernière édition par Alvaro E. Venceslao le Jeu 10 Juin - 23:04, édité 22 fois |
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