F E A T . J E S S I C A S T A M

© JACK-JACK IDENTITY CARD Nom : Vermeille Prénom(s) : Madjulinah Drusilla Origine : Russe & Française Date & lieu de naissance : 18 Juin 1998 à Moscou Travail :Professeur de divination Pureté du sang : Mêlé Poste vacant Scénario Inventé

T H E . S T O R Y . O F . M Y . L I F E

Cauchemar, cauchemar, cauchemar…

Ces mots traversaient mon esprit à de nombreuses répétitions. La journée était merveilleuse et effrayante à la fois. Depuis toute petite j'avais dû cacher que je pouvais parler aux étoiles et voilà qu'un professeur de Grande-Bretagne voulait que je l'enseigne à ses étudiants. Poudlard. C'était le nom de l'école dont elle m'avait parlé, je ne la connaissais pas vraiment pour avoir fait mes études à Beauxbâtons, mais je me disais que cette école devait être très surprenante. Je marchais doucement dans la rue en ne lâchant pas du regard la maison de mes parents. Ils ne savaient pas que je pouvais parler avec les étoiles. Pourquoi leur aurais-je dit ? Ils me croient déjà assez folle comme ça.

Mon rythme cardiaque augmente au fur et à mesure que j'approche de la bâtisse dorée. Mes parents ont toujours adoré ce qu'ils appellent le bon gout, personnellement quand j'entre chez moi j'ai plutôt l'impression de me faire attaqué par un immense Ferrero-rocher. Les murs de la maison était peinturé d'un brun avec des reflets dorés et les détails étaient complètement dorés, mes parents avaient toujours adoré avoir l'air des personnes les plus riches de Paris. C'est eux qui s'inspire de chocolat pour leur création et c'est moi la cinglée !

Cauchemar, cauchemar, cauchemar…

Ma main s'approche de la poignée dorée sur la porte dorée, j'ai peur de la pousser, mais je me répète que dès demain je déménage et donc je n'aurais plus à endurer cette nouvelle humiliation. J'ouvre la porte et je tends l'oreille aux moindres bruits, je marche sur la pointe des pieds et je ferme la porte en essayant de ne créer aucun bruit ce qui est bien réussit. Je ne prends pas la peine de me retourner et je commence à marcher à reculons sur la pointe des pieds. Je ne veux surtout pas attirer leur attent...

Échec monumental, pourquoi est-ce que mes visions ne sont pas serviables dans ce temps-là !

Étendue par terre, je me sens aussi subtile qu’un éléphant. Un énorme fracas a résonné alors que j’ai fait un face à face avec l’immonde table basse de l’entrée. Mes parents arrivent en courant et je sais déjà ce qui va arriver. Me relevant, je regarde dans leur direction, mais je fuis leur regard.

FLASH BACK

Je sens mon coeur battre à tout rompre dans ma poitrine. Il y a quelques jours j'ai fait la connaissance d'un professeur nommé McGonagall qui est directrice de Poudlard et elle m'a proposée de venir discuter avec elle à propos de mon don, elle voulait que j'enseigne la divination. Je ne comprends même pas comment elle a fait pour savoir ce dont j'étais capable, peut-être que les étoiles lui ont parlé à elle aussi, ce demeurera un mystère. L'heure est arrivée alors je me précipite en dehors de la maison. À peine j'ai mis le pied à terre que tout ce met à tourner et je me rends compte que mes parents ont découvert le message que m'a laissée McGonagall... cette scène me glace le sang et je commence déjà à appréhender mon retour à la maison.

FIN DU FLASH BACK

« Madjulinah Drusilla Vermeille, tu n'as pas assez de nous faire honte dans ce pays que tu vas faire croire aux anglais que tu es une voyante ! »

Les paroles de mon père résonnèrent dans ma tête à de nombreuses répétitions. Je les avais déjà entendus plus tôt dans ma vision, mais en vrai c'était bien pire. Je baisse les yeux davantage, incapable de regarder dans leur direction. Je déteste le sang moldus qui coule dans mes veines, je déteste son sang en moi. Ma mère est à ses côtés et ne dit rien. Elle ne dit jamais rien, mais je crois que c'est bien pire. Elle n'a jamais été capable de faire quelques choses, elle ne fait que suivre mon père et ce depuis de nombreuses années. Je ne réponds rien. J'en suis incapable. Je sens la colère montée en moi, les larmes coulent de plus en plus sur mon visage, mais j'essaie de rester neutre. Il me lança la lettre que m'avais envoyé McGonagall au visage et je ne fis rien. Je ne voulais même pas lui dire que j'avais vraiment un don. Je n'avais même pas envie qu'il le sache. ... Il s'approcha de moi et m'agrippa par le col.

« Tu as vingt-quatre ans ! Même une enfant de deux ans est plus censé que toi. Je veux que tu partes de cette maison ! Maintenant »

La rage arriva à déformer mon visage et le nombre de larmes qui coulent sur mon visage doubla. La main sur ma baguette je la sortis très rapidement et je murmurai un sort pour que toutes les choses dans ma chambre soient mis en valise et apporter jusqu'à moi. Mais je ne réussis pas à empêcher ce qui allait suivre. Je pointais ma baguette sur le visage de mon père et cette fois je le regardais droit dans les yeux. Alors que j'allais formuler un sort impardonnable, une étoile vient chanter à mon oreille pour me calmer et elle réussit.

« Je ne suis pas folle ! Et vous deux ! Vous deux ! Vous allez le payer très cher. ! Oh oui vous allez voir. »

Je me mis à rire d'une façon qui glacerait le sang de n'importe qui et je me retournais rapidement. Les étoiles ne me mentaient jamais elle. Et elle me l'avait dit, ils allaient le payer... D'un coup de baguette, je fis tombée toutes les horreurs dorée qu'il y avait dans l'entrée et puis je cachai ma baguette. Je passais ma main dans mon visage afin d'y essuyer les larmes qu'y y avait coulé et j'empoignais mes valises qui était arrivées. Une délivrance s'empara de moi alors que je sortais de la maison et une fois arrivée au coin de la rue je sortis Mademoiselle Caroline de ma sacoche et je la mis dans la poche de mon manteau qui était assez grande pour la maintenant. La regardant, je lui souris.

« Allons nous trouver une maison à Londres. C’est une nouvelle vie qui commence. »

Je repris mes valises et recommença à gambader jusqu’au porte-au-loin avec lequel j’avais rejoint professeur McGonagall quelques heures plus tôt. Je tiens bien mes valises et me laissa emporter par le tourbillon qui allait me mener directement à Londres.