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La solitude est toujours plus profitable à deux...

Le besoin de solitude est quelque chose qui habitait souvent la ravenclaw. L'envie de s'éloigner et d'oublier qu'elle n'était pas seule au monde. Dénué de remords envers les gens qui tenaient à-elle et qui s'inquièteraient de sa disparition, elle marchait droit vers la forêt interdite, alors que le diner allait débuter. Il y aurait, bien sûr, une ou deux personnes qui comprendraient que cette envie l'avait encore frappé de pleins fouets. Ceux-là même, qui par un miracle, incroyable, avait su entrer dans ses bonnes grâces. Eszter par exemple...
Bref, marchant avec conviction, elle passa devant plusieurs groupes d'amis de différente maisons, sans leur adresser le moindre regard. Aujourd'hui, elle ne voulait pas les voir, seulement les laisser dans les brumes de son esprit. Il eu un groupe de gryffindor dans lequel elle rentra tête premières, sans même s'excuser. Puis, un autre groupe de slytherin... Et peut-être même une ou deux hufflepuff. Mais, peut lui importait, tant qu'elle sortait du château et pouvait se dissimuler aux regards d'autruie, ce serait parfait!

Arrivé à la limite des portes du château, elle regarda derrière elle, il y avait bien une personne de sa connaissance, un gryffindor qu'elle détestait... Non ce n'était plus convenable comme terme, qu'elle commençait à apprécier. Il semblait sur le pont d'aller manger. Jez se contenta de lui sourire et de reprendre sa route. La forêt se rapprochait à vue d'oeil, ce qui lui donnait l'impression qu'elle aurait enfin la paix.
Alors, que le soleil déclinait peu à peu, Jez pénétra quand même le lieu interdit, riant intérieurement de sa folie. Après tout, ce n'était pas sécuritaire comme comportement. Trouvant un arbre particulièrement bas, elle y grimpa et s'installa sur une branche qui l'emmenait à trois mètres du sol. Ce qui n'était pas vraiment dangereux. Ou moins que la forêt en tant que tel.

Le silence qui régnait lui permit d'entendre bien des choses, à l'exception d'une présence humaine, ce qu'elle appréciait. Se détendant, elle s'adossa à l'arbre, ferma les yeux et se laissa bercer par l'absence de bruit... Qui ne dura pas long temps. À peine s'était-elle détendu que des bruits de pas lui firent ouvrir les yeux. Qui pouvait être assez fou pour faire la même bêtise qu'elle?
Kezabel, curieuse bien malgré, elle, remonta ses jambes, si glissa jusqu'au troc de l'arbre et se glissa de nouveau au sol, reprenant pied, elle se dissimula légèrement derrière le même arbre et attendit de voir qui était l'autre fou.