Hogwarts, don't look back
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


RPG issu de la saga planétaire de J.K Rowling.
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

Partagez | 
 

 Tu dis compliqué, je dis ennuyant, tu dis passionnant, je dis ennuyant, tu parles de devoir, je te dirais toujours ennuyant [Libre]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

I. Silver Daniels
I. Silver Daniels




Messages : 43
Date d'inscription : 21/06/2010

My dirty little world
Sang: Pur
Patronus: Corbeau
Moyenne: Optimal

Tu dis compliqué, je dis ennuyant, tu dis passionnant, je dis ennuyant, tu parles de devoir, je te dirais toujours ennuyant [Libre] Vide
MessageSujet: Tu dis compliqué, je dis ennuyant, tu dis passionnant, je dis ennuyant, tu parles de devoir, je te dirais toujours ennuyant [Libre]   Tu dis compliqué, je dis ennuyant, tu dis passionnant, je dis ennuyant, tu parles de devoir, je te dirais toujours ennuyant [Libre] EmptyLun 26 Juil - 16:24

Tu dis compliqué, je dis ennuyant, tu dis passionnant, je dis ennuyant, tu parles de devoir, je te dirais toujours ennuyant [Libre] Amanda28 Tu dis compliqué, je dis ennuyant, tu dis passionnant, je dis ennuyant, tu parles de devoir, je te dirais toujours ennuyant [Libre] O110

    La jolie blonde entortillait une mèche autour de son crayon à papier, invention moldue mais pratique qu’elle utilisait pour faire des brouillons plutôt de de raturer un parchemin avec des coups de plume et s’étalait de l’encre sur les mains faute de tâches. Elle lança un regard torve au parchemin entièrement rédigé. Au début ce qui ne devait être qu’un brouillon pour son devoir de runes se retrouvait être son devoir runes rédigé au crayon à papier avec deux trois ratures au début certes mais son devoir de runes tout de même. Ce parchemin démontrait clairement que faire des brouillons ne lui était d’aucune utilité ou si peu. Elle ne pouvait pas s’empêcher de laisser les mots coulés, ils venaient tout seul et donnaient toujours un mélange littéraire et théorique qui lui vaudrait clairement un O pour Optimal. Comme commentaire, elle imaginait déjà : « Devoir très homogène, bon travail, bonne rédaction, comme d’habitude, excellent devoir ». Le O serait tracé avec un trait appuyé en dessous pour être sûr qu’elle ne le manque pas. Les contours de la lettre auront peut-être été repassés par l’encre rouge et la copie sera rendue avec une lenteur calculée pour faire passé le message : Pourquoi ne faites-vous pas d’aussi bons devoirs comme Miss Daniels ?

    Tout cela était d’une ennuyante répétition continuelle. Dans chaque cours, le professeur l’adulait, la vantait devant les autres élèves et ne cessait de lui faire des éloges. C’est normal, elle était surdouée. Elle n’avait pas un Q.I. qui se rapprochait du 180 mais dans les 150 ce qui en soit était déjà pas mal. Et le fait est qu’elle était fière de son intelligence qu’elle qualifiait de parfaite, elle était parfaite, c’était une évidence claire. Mais sa vie devenait monotone. Certes quand on est parfaite, tout perd de sa couleur. Et Silver en était plus consciente que jamais. Parce que là était le problème. Plus rien ne la captivait. Elle pouvait faire son maximum pour passer le plus de temps sur un devoir et ainsi tuer les minutes qui s’éternisaient, sans succès, le devoir était déjà là dans son esprit et elle e pouvait s’empêcher de le rédiger en tout juste une heure. Tous les cours l’ennuyaient quant aux autres activités, plus rien ne la passionnait. Tous les garçons qu’elle désirait lui tomber dans les bras et elle perdait tout l’attrait d’une petite chasse. C’était triste à dire mais la jolie blonde déprimait.

    Elle ne trouvait rien qui la passionne un tant soi peu, tout paraissait terne à ses yeux, elle avait d’un défi, d’un défi qu’une Serpentarde prendrait plaisir à relever, qui serait vraiment compliqué et qui mériterait tout son génie manipulateur, toute son intelligence, un vrai défi quoi, une vraie occupation pour ses neurones en hibernation. Les cours devenaient lassant, agaçant, tout était triste. Elle ne rêvait plus que d’une seule chose, un défi. Elle aurait donné presque tout pour retrouver une difficulté dans sa vie. Mais pour l’instant ne venait. Elle souffla lentement, agacée et fusillait le parchemin du regard qui n’avait strictement rien fait mais qui était tout de même la cause de son énervement. Bien sûr, il fallait qu’elle recopie le devoir et elle pouvait faire en sorte d’y passer plus d’une heure en veillant à former une lettre parfaite, sans tremblement, sans déformation, rien mais cela serait ennuyant et elle n’allait pas s’abaisser à ça, si ? Non, hors de question. Il fallait qu’elle arrive à se stimuler mais dans cette bibliothèque, il n’y avait que des vieux livres poussiéreux portant sur des choses qu’elle savait déjà.

    Silver soupira et essaya de se donner du courage alors qu’elle sortait un autre parchemin de son sac. Elle ne réussit qu’à faire tomber le contenu de son sac par terre, provoquant un bruit mat qui amena directement la bibliothécaire dans son coin de travail. L’endroit était reculé, entre le rayon créatures magiques et histoire de la magie, livres qui n’étaient presque jamais consulté assurant à la jeune femme une tranquillité. Tant qu’elle ne faisait pas de bruit. Elle s’excusa auprès de la femme, lui disant que c’était un accident. Cette dernière la toisa du regard, Silver qui s’était levée en faisant de même. Laquelle était la plus impressionnante ? Silver sans aucun doute. Elle avait ce regard vert gris, presque métallisé, cette expression froide qui aurait rivalisé avec n’importe que Malefoy. Perchée sur ses escarpins tachetés léopard avec des talons de dix centimètres, elle avait du charisme. De longues jambes découvertes. La jupe de l’uniforme subtilement raccourcie de quelques centimètres, le chemisier blanc ouvert de deux boutons en haut et bas laissant apparaître un ventre plat et un décolleté conséquent puis une nuque gracile qui lui donnait un air hautain, ses longs cheveux blonds ramenés en une haute queue de cheval. Elle en jetait et aurait pu se faire passer pour n’importe quel aristocrate. La bibliothécaire finit par tourner le dos avec un reniflement de dédain alors que Silver la suivait du regard sur quelques mètres, la fusillant à son tour comme elle l’avait fait précédemment avec le parchemin.

    Un fois qu’elle fut hors de vue, elle se baissa et ramassa ses affaires qu’elle rangea soigneusement dans son sac. Silver était perfectionniste et maniaque, balancer pêle-mêle ses affaires pour les retrouver inutilisables, froissées ou autre, ce n’était pas son genre. La Serpentarde se réinstalla à sa table et commença donc à recopier son devoir. Plus les minutes passées, plus le silence qui l’entourait devenait pesant. Elle sentit un froid s’étendre dans tout son corps, venir lui serrer les entrailles, créant un vide désagréable. La verte et argent arrêta d’écrire et ferma les yeux, essayant de faire passer la sensation connue. C’était le sortilège, plus ses pensées étaient sombres, plus le vide qu’elle ressentait en permanence s’accroitrait. C’était ce qu’on appelle le revers de la médaille. Ou l’ironie du sort. Croire que malgré qu’on soit surdouée, on peut lancer un sortilège de magie noire à dix ans est un peu utopique. Elle était utopique et elle en payait les conséquences. La plupart du temps cela ne le dérangeait mais quand elle était seule et déprimée, elle le regrettait amèrement. Heureusement, elle était rarement seule et déprimée.

    La jeune femme réussit à faire disparaître la sensation qui lui tordait les entrailles et reprit son travail tout en se plongeant dans ses pensées, il n’y avait pas besoin de réfléchir pour recopier. Elle repensa au sortilège qu’elle avait lancé à son enfance. Son enfance… Elle préférerait ne plus jamais sans rappeler. Une enfance où elle avait vécu dans l’ombre, son frère attirait l’attention avec ces exploits sportifs, sa petite sœur était la petite princesse de la famille et elle, elle était le laideron à lunettes qui rapportaient deux trois bonnes notes mais des feuilles faces à des trophées, ce n’est rien. Et après on s’est plaint qu’elle atterrisse à Serpentard ? Une maison qui l’a accueilli à bras ouvert contrairement à Gryffondor et à sa famille. Quoi ? Elle n’était pas assez bien pour eux, c’est ça.

    Alors elle avait lancé le sortilège, celui qui la rendrait belle, d’une beauté aussi attrayante que les vélanes et elle était devenue ce qu’elle était aujourd’hui. L’inconvénient c’est que malgré tous les hommes qu’elle fréquenterait, elle se sentirait toujours seule, abandonnée. Mais elle avait la popularité et c’était ce qui comptait pour elle. La blonde sursauta brutalement quand quelqu’un s’assied près d’elle, la sortant de ses pensées sombres. Elle se sentit un peu plus agacée et regarda qui osait venir la déranger quand elle travaillait… Non recopier. Merlin que c’était ennuyant !
Revenir en haut Aller en bas
 

Tu dis compliqué, je dis ennuyant, tu dis passionnant, je dis ennuyant, tu parles de devoir, je te dirais toujours ennuyant [Libre]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hogwarts, don't look back :: Salles de lecture-