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| Gourmandise nocturne [Pv] | |
| Auteur | Message |
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I. Silver Daniels
Messages : 43 Date d'inscription : 21/06/2010
| Sujet: Gourmandise nocturne [Pv] Jeu 24 Juin - 19:09 | |
| Il y a des jours pour une raison ou une autre, vous n’arrivez pas à dormir. Vous bous couchez, pensant à ce que vous allez faire demain promettant de faire-ci, notant de faire cela. Et une heure plus tard, vous êtes toujours là fixer le plafond invisible dans le noir, les yeux grand ouvert à vous demander pourquoi vous ne dormez pas ? Qu’est-ce qui vous empêche de dormir et d’accéder à des heures de sommeils bien méritées ? Vous baillez, laissez quelques larmes de sommeils mais pour autant vous êtes toujours bien éveillée à fixer ce fichu plafond que vous ne pouvez même pas voir. Vous tournez à gauche à droite puis encore à gauche et à droite et puis au final, vous recommencez à fixer ce plafond de plus en plus arrogant parce que vous ne pouvez tout simplement pas le voir et en attendant de plonger dans un sommeil réparateur, vous vous imaginez comment torturer cette étendue plâtre de la plus sadique façon.
Silver Daniels en était rendue à réfléchir sur la théorie de lancer un sortilège de découpe sur le mur voir si celui souffrirait ou pas. Mais après un petit soupir, la blonde déclara que de un, du plâtre ça ne ressent rien donc ce dépense d’énergie serait complètement inutile et qu’en plus, avec la chance, le plafond se briserait, elle recevrait une plaque de matière banche sur la théâtre et mourrait ainsi. Et honnêtement, une beauté comme elle ne peut pas dans un accident aussi trivial que celui-là. Enfin, vous l’aurez compris, la jeune femme se retrouvait incapable de dormir et comme des dizaines de personnes avant elle, elle se retrouvait à fixer un point imaginaire dans le noir alors qu’à côté, elle entendait les respirations calmes de ses camarades de dortoir. L’injustice faisait que des filles fades, sans le moindre intérêt, arrivaient à dormir et auraient un teint frais demain et elle, qui était aussi belle que les narcisses et autres fleurs tout aussi plaisantes ne dormait pas et n’aurait pas un beau teint demain. Enfin, si, elle avait toujours un teint magnifique, qu’elle dorme, ne dorme pas, pas de cerne, toujours un sourire resplendissant.
Mais belle ou pas belle demain, elle voulait dormir, dormir avec un grand D s’il vous plait ! L’ironie du sort dans l’histoire c’est que pendant toute la soirée, elle n’avait qu’une envie, c’était retrouver son lit bien douillé pour y passer une bonne nuit de sommeil. Néanmoins, elle semblait maudite au point de ne pas pouvoir y avoir droit. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, elle avait compté les hypogriffes, imaginaient des histoires de toutes sortes où elle pouvait torturer qui elle voulait, où elle pouvait faire ce qu’elle voulait, bref l’anarchie totale, elle avait discrètement allumé un lumos pour lire un livre quelconque mais rien, rien du tout. Elle était toujours allongée dans le noir à ne pas dormir alors qu’elle voulait plonger dans le sommeil. Quand elle parlait d’ironie du sort.
Après la journée qu’elle venait de passer, levé à sept heures (malgré toutes les lettres qu’elle avait envoyé à la direction du collège pour expliquer que le levé à sept heures du matin n’était pas une heure convenable pour une jeune fille comme elle, rien n’avait jamais changé) puis journée de cours épuisante, inintéressante, bref le routine et puis heure de colle pour soi disant avoir choqué une chatte à vie à cause d’exhibitionnisme ce qui était totalement faux, elle aurait plutôt dit pour avoir légèrement entamé sa nudité devant le concierge et sa fichue bestiole increvable. Elle s’était retrouvée à astiquer les coupes de la salle de trophée sans baguette, d’ailleurs elle n’y voyait pas d’intérêt vu qu’au moins un élève par jour en heure de colle se charger d’enlever les deux grains de poussières qui s’étaient installés durant les vingt-quatre heures précédentes. Enfin, elle n’allait pas s’en plaindre non plus.
Elle avait ensuite passé un certain à refaire sa manucure puis elle s’était rendue compte qu’elle avait un devoir d’histoire de la magie à rendre pour demain. Elle avait donc rédigé en vitesse un truc potable qui obtiendrait au moins un Acceptable, elle n’était pas intelligente pour rien. Et puis elle s’était couchée.
Et là voilà toujours éveillée à minuit trente-sept d’après le tempus qu’elle venait de lancer. La jeune femme soupira et réfléchit. Il était hors de question qu’elle reste une minute de plus dans ce lit à ne rien faire à part s’énerver après un plafond. Elle avait ses limites tout de même et s’énerver contre un plafond faisait parti des choses qu’elles trouveraient critiquables chez une autre personne et elle n’aimait pas être comme les autres. Ils étaient tellement imparfaits et elle était parfaite, ça ne collait pas, c’était un oxymore enfin plutôt une antithèse, le mot exact était antithèse. La blonde se redressa dans son lit, alluma un lumos et sortit de sous ses couettes, elle se leva tout en réajustant sa nuisette et en défroissant le satin.
Elle attrapa un pantalon blanc moulant et un chemisier rose fuchsia et les enfila avec une paire de ballerines plates. Les talons ne semblaient pas recommandaient pour sortir en pleine nuit dans un couloir où il n’y avait bruit. Il aurait soit fallu être stupide, soit désireux d’une retenue et comme Silver n’était dans aucun des cas, elle décida de jouer la carte discrète. La blonde prit une cape dans sa malle puis se saisit de sa baguette et après s’être passée un peu de crayon khôl (on ne se refait pas) et avoir vérifié que ses cheveux étaient parfaitement lisses, elle sortit du dortoir des Serpentards, gagna la salle commune et quand elle fut devant la sortie, le panneau pivota et elle se glissa dans les couloirs frais de Poudlard.
Silver avait décidé de se rendre à la cuisine grignotait un petit truc essentiellement composé de chocolat et de chocolat, voir de chantilly et de deux trois fraises, peut-être des cerises ou des framboises, enfin des fruits rouges. Discrètement, tout en tendant l’oreille, elle traversa les couloirs glacés des cachots pour accéder aux escaliers qui menaient droit au Hall. L’inconvénient, c’était les vieilles portes en bois qui grinçaient et faisaient un bruit pas possible dans les sous-sol désert. La jeune femme pria pour que personne ne parcourt l’endroit pour l’instant. Par chance, elle finit par arriver dans le hall sans s’être fait prendre et elle se hâta de rejoindre les cuisines, ce serait bête si elle se faisait prendre maintenant.
La blonde arriva vite devant le portrait et gratta la poire, le portrait pivota, découvrant une grande pièce embaumant la nourriture. Silver y pénétra et à peine fut elle arrivée qu’un elfe se jeta sur elle lui demanda ce qu’il pouvait lui servir. La jeune femme le toisa. Elle détestait ces petites créatures serviables, trop sournoises à son goût, trop hypocrites, ils aimaient travailler mais elle était sûre que l’elfe aurait plus d’égard envers un Gryffondor qu’un Serpentard, les grands Gryffondors tellement courageux. La verte et argent répondit du bout des lèvres qu’elle désirait de la glace au chocolat et de la chantilly avec des fruits rouges. L’elfe s’exécuta aussitôt.
Cinq minutes plus tard, la blonde croquait dans une fraise juteuse avant de plonger la cuillère dans la chantilly et d’en avaler une bouchée avec délice. Dégustant son met avec plaisir, elle n’entendit pas la porte de la cuisine s’ouvrir et sursauta quand on posa une main sur son épaule. Silver se retourna donc pour voir qui avait eu envie comme elle d’une gourmandise nocturne.
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Scorpius H. Malfoy
Messages : 30 Date d'inscription : 17/06/2010 Age : 31
| Sujet: Re: Gourmandise nocturne [Pv] Ven 9 Juil - 2:33 | |
| Je n’arrivais pas à dormir. Dans mon état qui y arriverait? J’étais allongé dans mon lit à fixé le plafond me demandant très sérieusement ce qui m’arrivait. Qu’est-ce qui me prenait. Qu’est-ce qui lui prenait! Elle, elle c’est de sa faute! C’est de leur faute! Pas de la mienne. Tout était compliqué et ça justifiait que je n’arrive pas à dormir. Mes parents non plus n’aidaient pas. Je venais à peine de revenir de la maison et déjà je craignais la fin de l’année. Je déteste tout ce qui se rapporte à cette école, à ma maison et, surtout, surtout, à la boue qui entache le nom de ma famille. Je regarde toujours le plafond allongé la couverture à mes hanches découvrant mon torse nu. J’étais complètement perdu dans mes pensés toutes pêle-mêle dans ma tête m’empêchant de trouvé le sommeil, et ce, depuis que j’ai pris la décision d’allez dormir. Je me suis retourné pour la centième fois cette nuit incapable de fermer les yeux sous peine de voir leur visage. À tous… chacun me jugeant d’une façon ou d’une autre… j’ai poussé une énième soupir avant de me lever. D’enfiler un T-shirt juste-au-corps noir, mes jeans et mis mes souliers convers noirs. Assez pathétique venant d’un jeune homme riche comme moi de porter ces vêtements moldus mais que voulez-vous? J’aime bien ces souliers. Une fois habillé, j’ai ébouriffé mes cheveux blonds et pris ma baguette pour la mettre dans ma poche arrière. Un nom… un nom attirait tant de sentiment à l’égard d’une personne. De la haine, de la peur, de l’envie, du respect de l’amour… autant de sentiment pour une personne qui n’en mérite pas tant… en fait si. J’en mérite. Voilà comment allait mes pensés depuis déjà 4 bonnes heures. J’ai tout essayé, je veux dire, vraiment tout essayé. J’ai fait 34 redressements assis environ 4 fois. J’ai compté le nombre de petits carreaux qu’il y avait dans la fenêtre, j’ai même sortis mon livre de soin des créatures magiques. Oui, oui! Je l’ai lu en plus! Chose que je ne fais jamais. Pourquoi? C’est simple, parce que je suis trop intelligent pour étudier. Je n’ai jamais eu à étudier, je n’ai jamais étudié et je n’étudierai jamais! Oui, bon, aujourd’hui, c’était une exception. J’ai même fait des mauvais tours à mes voisins qui dormaient. Ils vont avoir une belle surprise demain matin ces 4 clowns.
Dans le noir, j’avançais à l’aveuglette cherchant ma baguette et surtout, surtout la satanée poignée de porte pour sortir de mon dortoir. J’entendais les ronflements incessants de mon voisin de droite me faisant soupirer. Pathétique. Tous pathétique et sans intérêt ces pauvres crétins. Tous des trouillards, des lâches. Ils me craignent tous, ils font bien, mais ça devient lassant de ne jamais voir ces petits idiots essayer de me tenir tête. Ils me craignent trop. Tout ça à cause d’un nom. Raah! Encore une complainte sur les noms. Déconcertant mon pauvre Scorpius. Parfois, je me dis que tu te pose trop de questions. Je me suis frotté le visage. Puis je suis allez dans la salle de bain. J’ai fermé la porte et j’ai ouvert la lumière. Ouvrit le robinet, laissant coulé de l’eau pour qu’elle devienne froide Me mit de l’eau dans le visage avant de poser mes mains sur le comptoir pour fixer le visage qui me regardait dans la glace. Son teint pâle, ses yeux gris et son air perdu me fit sourire. Il sourit à son tour. Mon reflet me regardait intensément. Je m’analysais, trait par trait. Effectivement, me comparant avec mon père à cet âge nous étions quasi-identiques. Excepté que j’étais un peu plus grand que lui, même maintenant, normalement, je ne prenais pas la chance mais si je me donnais la peine, je pourrais le regarder de haut. Je ne le ferai pas, bien sûr que non, je le respectais trop pour ça. J’ai soufflé une autre fois et je suis sorti de la salle de bain pour sortir discrètement du dortoir, de la salle commune. J’étais au courant que le couvre-feu était passé depuis belle lurette mais, en tant que préfet, je me donnais le droit de me balader un peu. En plus, en tant que jeune homme sportif en pleine croissance je mourrais de faim. Je sais, je sais, j’ai tout le temps faim même si je ne me conduis pas comme un sauvage affamé pendant les repas, je n’en demeure pas moins un gars qui a un grand appétit. Mes pas étaient les seuls bruits qu’on entendait. Ma baguette émettait une faible lumière bleue qui avait pour effet de simplement éclairer le sol devant moi. Je voulais me rendre à la cuisine, à cette heure, les elfes ne devaient pas être encore partis. J’espère pour eux que non! Sérieusement, j’ai la tête d’un gars qui sait cuisiner? J’ai finis par me rendre dans le Hall pas une personne dans les parages. Pas même le concierge. Ce qui était un véritable miracle. Normalement, il était toujours dans le coin pour m’énerver et m’avertir me rappelant que je devais montrer l’exemple. Mes pas me menèrent par eux-mêmes à la cuisine. Le tableau pivota et je suis entrée sans entendre dans la pièce ou plusieurs elfes étaient encore là. Ils étaient mieux d’y être encore! Cette histoire de libération des elfes… c’était assez chiant pour notre famille et je ne manquais pas à la règle même si j’étais un peu plus ouvert d’esprit que mes ancêtres. Ils me saluèrent, un simple signe de tête fit l’affaire pour leur dire bonsoir. Je n’allais quand-même pas leur parler. Mon Dieu, si Weasley m’entendais. Pourquoi je pense à cette fille là? Aucune idée peut-être parce que c’est sa mère qui leur a donné des droits à ces petites bêtes. Ils me demandèrent ce qu’ils pouvaient faire pour moi. Je leur répondis que j’avais faim mais aucune envi spécifique. Ma voix était froide et sans émotion comme d’habitude. L’elfe acquiesça et partit avec les autres préparer quelque chose. En me retournant je vis une ombre. Une ombre pas inconnu du tout. Je me suis approché de mon pas félin, sans aucun bruit, vers la tête blonde qui mangeait un dessert. J’ai posé ma main sur son épaule. Elle sursauta et j’ai souris. J’adorais faire cette effet aux gens. Cette approche gracieuse m’avait permis, plusieurs fois, de surprendre les gens que j’approchais. Je lui souris en coin d’un sourire typiquement Malfoyen.
-Hey bien, tu sais, tu ne devrais pas être ici à cette heure, en tant que préfet je devrais te coller et t’enlever des point… Franchement Silver, je te croyais plus maligne.
Je me suis assis face à elle avec mon éternel sourire narquois en coin aux lèvres. L’elfe m’apporta un petit sandwich et disparu aussi vite qu’il était apparu. Ces êtres étaient tellement… tellement… indescriptibles. Ils se sont fait maltraiter pendant des années mais ils demeurent tout de même loyal… soumit dîtes-vous? Effectivement. Je scrutais le visage de ma meilleure amie puis baissa les yeux vers sa coupe de crème glacée. Je me suis ébouriffé les cheveux puis lança avec un air amusé :
-Tu sais, je me demandais pourquoi tes jeans semblaient plus justes. Je sais maintenant pourquoi, tu te sors la nuit en cachette pour t’empiffrer. C’est pas bien ça… tu n’auras plus rien que les autres filles pourraient t’envier.
Mon regard se rapporta à son visage. J’adorais lancer des petites vannes comme celle-ci à ma meilleure amie. Premièrement parce que ces réactions étaient toujours drôle et aussi parce que c’était la seule fille que je connaissais en fait, la seule personne, qui osait me tenir tête, et ça, c’était le plus important avec cette fille là. Silver me redonnais l’impression d’être un pauvre type tordu… mais surtout un pauvre type tordu normal. |
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I. Silver Daniels
Messages : 43 Date d'inscription : 21/06/2010
| Sujet: Re: Gourmandise nocturne [Pv] Ven 9 Juil - 7:48 | |
| D’aussi loin qu’elle se souvienne, Silver n’avait jamais aimé être surprise. Parce que les surprises, elle ne pouvait pas les commander ni les diriger et elle aimait commander et diriger. Qu’elle laisse contrôle n’était une chose rare que seuls ses plus proches amis (qui se comptaient sur les doigts d’une main) pouvaient s’autoriser. De toute façon, les surprises étaient stupides. Elle avait des exemples pour le démontrer. Elle se rappelait de l’anniversaire de ses six ans où ses parents, en bon gryffondors n’avaient rien trouver de mieux que de lui organiser une fête version moldue avec des serpentins, des couleurs chaleureuses affreuses, un château gonflable et comble du comble, un clown. Oui, un clown ! Autant dire que cet anniversaire faisait parti de ses pires souvenirs, à ne jamais raconter devant elle sous risque de voir sa main lancer sans qu’elle le veuille un impardonnable ou autre spécialité du genre sur l’abruti qui avait justement eu le malheur d’évoquer cette infamie. Un autre exemple. Il y a justement deux jours quand Rusard et sa bestiole (toujours increvable) l’avait surprise entrain de faire des choses peu catholiques… Qu’est-ce que ça lui avait apporté ? Une retenue !
Voilà qui démontrer parfaitement que les surprises, se faire surprendre et autres mots comportant la même racine était détestés chez la blonde. C’est pour cela que quand une personne rentra dans la cuisine sans qu’elle s’en aperçoive et lui posa la main sur l’épaule, la faisant sursauter faillit de un provoquer un arrêt cardiaque à la jolie blonde et de deux, comme elle survécut, fort heureusement, elle se dit que la personne qui avait ça avait intérêt à la connaître ou à courir vite. Silver se retourna et son regard plongea directement dans deux orbes grises qu’elle connaissait plus que bien. Première solution, la personne était connue et n’avait donc pas besoin de courir. Quoique de toute façon, le jeune homme courait vite et elle n’aurait pas pu le rattraper.
Elle lança un sourire à Scorpius qui s’installa à ses côtés. Elle en parlait tout à l’heure, voici une des rares personnes qui comptaient pour elle. Scorpius Malfoy, Serpentard, sixième année et meilleur ami de la blonde depuis la début de Poudlard. Ils avaient fait rencontre dans le Poudlard Express et depuis ne s’étaient plus quittés. Scorpius pouvait se vanter de connaître la blonde parfaitement. Elle n’avait aucun secret pour lui, elle supposait que Scorpius en avait quelques uns mais la blonde le connaissait aussi suffisamment pour ne pas en être vexée. Le jeune homme n’était pas du genre à tout balancer sur sa vie. Elle, plus ou moins. Elle aimait être le centre de l’attention. Toujours est-il que secret ou pas, Scorpius était la personne qui comptait le plus pour Silver. Détestant sa famille, n’ayant pas de coup foudre ridicule qui la faisait se cogner contre les murs, son meilleur ami avait la place numéro un pour elle. C’était logique. Il était celui qui la comprenait le mieux, celui avec qui elle partageait. Chaque nouvelle expérience, c’est ensemble qu’ils la faisaient. Leur premier baiser, leur première fois, ils testaient tout ensemble. C’était plus rassurant, plus étrange, c’était mieux quand ils étaient tous les deux. Mais n’allez pas vous méprendre, il n’y avait pas de sentiments. Jamais Silver n’avait pensé à Scorpius autrement qu’en ami. Le fait qu’ils partagent tout était simplement dû à des expériences.
Silver ne se rendit pas compte qu’elle s’était plongée dans ses pensées, repensant à toutes les folies, conneries et autres qu’elle avait fait avec Scorpius. C’est la voix de ce dernier qui la sortit de ses pensées.
-Hey bien, tu sais, tu ne devrais pas être ici à cette heure, en tant que préfet je devrais te coller et t’enlever des point… Franchement Silver, je te croyais plus maligne.
La blonde eut un sourire amusé, répondant au sourire narquois de Scorpius. Lui enlever des points à elle ? Sa meilleure amie ? Une Serpentard ? Donc à sa maison ? Oh oui, elle avait toutes les raisons de craindre que le préfet tellement exemplaire qu’était le blond lui enlève des points. C’est sûr une voix amusée que Silver lui répondit.
- Comme tu l’as si bien fait remarquer, tu devrais. Et je ne devrais pas être ici. Mais je suis ici et je n’ai pas de points en moins. Et tu ne devrais pas être là non plus, il me semble que le rôle du préfet Scorp’, c’est de montrer l’exemple non ?
Pendant qu’elle parlait, la jeune femme n’avait pas perdu une seule fois son sourire. Elle savait qu’il ne le prendrait pas mal. Les taquineries faisaient parties de leur relation. Et puis elle n’avait pas peur de Scorpius. Elle n’était pas comme les autres Serpentards qui rampaient à ses pieds parce qu’il était un Malfoy. De son nom de famille, elle n’en avait strictement rien à faire. Elle était une Daniels, famille qui depuis des lustres était placée à Gryffondor et elle se retrouvait à Serpentard. Alors les noms de famille, pout elle, c’était plus un poids qu’autre chose et elle était sûre que Scorpius serait d’accord avec elle sur ce point. Enfin, tout ça pour dire qu’elle respectait Scorpius mais qu’il la respectait en retour, elle n’était pas son esclave qui obéissait aux moindres de ses ordres. Elle n’hésitait pas à lui dire non quand il le fallait et même si cela entraînait parfois une petite dispute, elle ne cédait pas. Et elle savait que pour rien au monde, Scorpius aurait aimé qu’elle cède. Les esclaves qui rampaient à ses pieds parce qu’ils avaient peur énervé plus le jeune homme qu’autre chose.
-Tu sais, je me demandais pourquoi tes jeans semblaient plus justes. Je sais maintenant pourquoi, tu te sors la nuit en cachette pour t’empiffrer. C’est pas bien ça… tu n’auras plus rien que les autres filles pourraient t’envier.
La blonde arrêta la cuillère de chocolat à quelques centimètres de sa bouche (depuis tout à l’heure, elle continuait tout de même de déguster sa gourmandise). Elle ? Grossir ? Elle fusilla son ami du regard avant de sourire. Encore une autre taquinerie…
- Mes jeans me vont parfaitement bien, ils sont justes quand je les essaye, quand je les achète et quand je les porte. Et e ne risque pas de devenir aussi insipide que le reste des autres filles. De toute façon, rien que leur façon de se maquiller est une horreur en soi.
Et de s’habiller aussi, de marcher, de parler, tout chez les autres filles laissaient à désirer selon Silver. Elle, elle était parfaite, même avec un machin gras dans la main, elle paraissait toujours aussi sexy. Elle replongea la cuillère dans la coupe et la ressortit pour la diriger vers Scorpius.
- Enfin, n’était-ce pas une façon détourner pour me piquer du chocolat tout en me racontant pourquoi tu ne dors pas à cette heure-ci ?
La blonde offrit un autre sourire amusé, sa marque de fabrique, à Scorpius, attendant qu’il accepte la cuillère et lui raconte justement ce qui n’allait pas.
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