Hogwarts, don't look back
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RPG issu de la saga planétaire de J.K Rowling.
 
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 « Il ne fut pas écrit que j'arriverai à l'heure ...

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Ai K. Wilson




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MessageSujet: « Il ne fut pas écrit que j'arriverai à l'heure ...   « Il ne fut pas écrit que j'arriverai à l'heure ... EmptyMer 2 Juin - 1:07

(c) Lylly && coqueline*
« Il ne fut pas écrit que j'arriverai à l'heure ... 1z5t8g6 « Il ne fut pas écrit que j'arriverai à l'heure ... Kipi1
Valérian && Nami

      « Une vraie rencontre,
      une rencontre décisive,
      c'est quelque chose qui
      ressemble au destin. »

      (c)Tahar Ben Jelloun


Atmosphère plus sombre que dans mon ancien dortoir, espace plus cosy dans celui attribué par personne, sourires mon présents face à la joie de vivre apportée et surtout ... lits moins grands. Comment espéraient-ils que je dorme bien dans un lit où ma peluche elle-même tenait peine à couler. Ma sœur m'aurait sans aucun doute déjà dit de la laisser au pied du lit si elle m'avait vu dans cette position, mais je ne pouvais me résigner à la lâcher. Misa, Kappei, Mayumi et Akashi. A l'heure qu'il était, ils devaient être en classe ou bien en train élaborer de nouvelles tenues hautes en couleurs. Ils me manquaient, beaucoup. J'avais hâte d'arriver enfin aux vacances d'été pour les Européens afin de pouvoir les revoir. Malheureusement, septembre venait à peine de pointer le bout de son nez, et je sentais que le temps allait être long. Ma mère avait refusé d'y retourner pour le nouvel an. De même que pour les autres fêtes d'ailleurs. Sans doute que nous les honoreront à la maison, mais ça ne serait en rien pareil à leur grandeur au cœur de Tokyo. Nous ne pourrons même pas nous offrir nos chocolats respectifs comme nous nous l'étions toujours promis. Et cette année, pas de white day pour moi non plus. Quelle tristesse.

L'heure de se lever approchait à grand pas, et mes yeux refusaient de se fermer pour apporter à mon corps quelques minutes de repos supplémentaires. Ma peluche enfermée dans mes bras, je poussais un léger soupire avant de me résigner à me lever. Yumi verrait ça, elle me demanderait sans doute ce que j'ai avalé au dernier repas. Elle était toujours la première levée dans la maison, et moi, bien souvent la dernière. A voir mes camarades de dortoirs, j'en jugeais que les européens aimaient rester couchés jusqu'à la dernière minute. J'en ai profité pour aller me doucher en prenant mon temps. Quand je suis sortie, des visages fatigués attendaient leurs tours respectifs. Sans doute ces demoiselles étaient-elles les plus matinales de la journée. Je suis partie non sans un sourire significatif envers ces inconnues encore à moitié endormies. Remontée dans mon dortoir, j'y découvris deux lits vides et deux autres encore peuplés par des corps grondant contre le réveil matin. Un léger rire passa mes lèvres. On aurait dit exactement la réaction de Yumi quand je la réveillais en rentrant de petites soirées clandestines au Japon. Cette époque me manque.

Déjà lasse de le porter, j'enfile l'uniforme de Poudlard, ajustant la cravate aux couleurs de ma maison correctement, mais pas non plus trop proche de mon cou. J'aurai bien trop peur qu'elle ne se resserre d'elle-même. Une main passée sur la jupe d'écolière pour la plisser un peu, un dernier câlin à mes amis par le biais de cette immense peluche écureuil et me voila descendue pour prendre un léger petit déjeuner. Léger oui, car je ne prenais rarement plus qu'un fruit ou qu'un verre de jus de fruits en plus d'un bol de thé. Ces habitudes alimentaires étaient encore un peu trop étranges pour moi. J'attends avec impatience l'arrivée de mon aînée, ma seule véritable connaissance et amie dans ce château pour l'instant. Nous avions trouvé notre place de prédilection dès le début de l'année, ce qui était beaucoup plus simple pour se retrouver. Deux trois mots échangés dans notre langue maternelle histoire de garder un peu d'intimité dans cette grande salle qui se remplissait à petit feu, et nous étions parties récupérer nos affaires dans nos dortoirs respectifs. J'ai attaché mes cheveux, aujourd'hui châtains, en deux couettes parfaitement égales, glissant un peigne dans ma frange droite pour y remettre un peu d'ordre (bien que ce ne fut pas forcément nécessaire). Encore quinze minutes de répit avant mon cours de Botanique.

La dernière fois, pensant que comme au Japon, les serres se trouvaient sur le toit de l'école, j'étais arrivée bien dix minutes en retard et accompagnée par une élève de deuxième année assez indulgente qui n'avait pas cours. Je l'avais grandement remerciée ce jour la. Aujourd'hui, je ne ferai pas la même erreur. Plutôt que de partir comme tout le monde, cinq minutes avant, j'irai en quête des serres dans deux minutes. Juste le temps d'ajouter un peu de couleur à cette tenue faite de noir et de gris complètement déprimants. Je n'avais pas le droit de changer quoi que ce soit, alors autant accessoiriser un peu. Des rubans dans les cheveux. Rose et vert tiens, ça fait très printemps, même si on est en automne, et aussi un peu de maquillage. Et pourquoi pas une étoile près de l'œil, c'est sympa. Voila qui me correspond déjà un peu plus. J'embrasse de nouveau ma peluche favorite avant de partir, et sac sur l'épaule, je descend les escaliers en sautillant.

Malheureusement, il ne fut pas écrit dans les livres que Nami Yuriko Watanabe serait chanceuse. Pourquoi mettre autant d'escaliers pour se rendre dehors ? Fallait-il passer par devant ou par derrière ? Mince, je ne me souvenais plus par où il fallait se rendre. Pas de petite deuxième année en vue en plus de ça. Bon, tant pis, au hasard alors ... allez, devant. Une enseignante me rattrape alors, m'indiquant la porte arrière. Un large sourire, une petite révérence ponctué d'un 'merci' lui même tinté d'un accent japonais, et je me dirige vers l'arrière, passant une lourde porte de bois. A en juger par un attroupement d'élèves au loin, j'étais ni en retard, ni en avance. D'un pas plus rapide, je me décide à regagner l'attroupement. Arrivée, je me rend compte d'une chose ... un, ce sont des premières années, et donc pas spécialement les gens que je recherchait. Deux, j'étais arrivée au stade de quidditch, et non aux serres. Elles étaient où ces fichues serres ? Une petite grimace prit place sur mon visage à la place de mon sourire. Ah la bas sans doute. J'avais une chance sur deux de toutes manières, soit je tombais sur ma classe, soit je tombais sur un groupe qui se rendrait à son cours de soins aux créatures magiques. Allons, hâtons nous.

Pour une fois, le destin ne fut pas trop méchant avec moi. Ce groupe était bien celui que je cherchais. La dernière élève entrait et la porte allait se refermer quand je l'ai rattrapée de justesse. Au souvenir que j'avais de son pas rapide et presque trottinant, elle n'était pas en avance, donc je devais être en retard aussi. Tant pis. Le sourire que j'avais auparavant vint reprendre place sur mon visage candide alors que je cherchais une place dans la pièce. Hum. Devant ? Non, Misa m'en voudrait. Et puis de toutes façons, toutes les places étaient prises. Bon et bien suivons les règles d'Akashi. A l'arrière, et à l'écart surtout. Il ne restait que trois ou quatre places de libre. J'ai approché la moins éloignée d'un petit pas sautillant, et je me suis inclinée vers celui qui était déjà installé.

    NAMI « Go.. hum, pardon, je peux m'installer ? »


Se mettre en tête une chose Nami, les gens autour de toi parlent anglais, pas japonais, alors mieux vaut employer leurs propres termes si tu veux être comprise. Je gardais le buste un peu courbé, les mains posées sur mes cuisses, en attendant la réponse du jeune homme silencieux.
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Valérian Valentine
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MessageSujet: Re: « Il ne fut pas écrit que j'arriverai à l'heure ...   « Il ne fut pas écrit que j'arriverai à l'heure ... EmptyMer 2 Juin - 2:37

Et une nouvelle journée qui s'annonce aussi peu palpitante que toutes les autres!" pensa Valérian d'un air maussade en regardant par la fenêtre. Il se retourna ensuite pour voir tous les autres qui dormaient. Bien au moins il avait du temps devant lui! Il marcha en direction de la salle de bains mais se contenta de passer devant. Direction la Grande Salle pour bacon, oeuf et thé a volonté! Youhou y a d'la joie dans les chaumières! Ce que Valérian pouvait détester la boustifaille anglaise.... Seul ou presque en train de manger il passa plusieurs minutes a se convaincre que le bacon ne représentait aucun danger pour sa santé. Enfin bref pendant que tout le monde se pressait pour prendre la douche, Valérian lui mangeait tranquillement son ptit dej, en chemise, les cheveux en pagaille, l'air encore un peu hirsute mais il n'en avait cure, personne n'était la pour le voir et quand bien même, ca changeait quoi?

Le jeune frenchie se leva et monta ensuite les escalier tandis que tout le monde les descendait. Arrivé dans son dortoir il alla a la salle de bains et s'inspecta. Une petite douche, un coup de baguette pour faire tomber les quelques poils de barbe qui se faisaient voir sur le cou et toute la toilette habituelle firent de lui un autre homme complètement..."Réveillé". En mettant sa cravate bleu et argent il repensa a son vieil uniforme, plus léger, plus ample et ayant moins un style de funérailles.

Il se souvenait se promener sous les saules du petit lac, pantalon blanc, chemise également, gilet bleu-ciel pour les filles, bleu-roi pour les garçons. Mais l'austérité de la tenue poudlardienne lui convenait très bien. Sobre, sombre, assez classe, et puis le noir lui allait toujours comme un gant. "Bon c'est quoi le premier cours.... Botanique pfff. Gé-nial!!!!" Et il descendit dans le hall d'entrée d'un air très démotivé a la vitesse d'un gastéropode sous EPO. Il arriva malgré tout un peu avant les autres et choisit donc sa table après avoir salué le professeur Londubat. Au fond, a l'écart, contre la paroi de la serre en fait. Il vit un flot d'élèves s'asseoir puis une fille semblant hésiter, elle se retourna vers sa table et voyant que Valérian était seul, elle se dirigea vers lui.

Les traits asiatiques, peut-être un peu juvéniles mais dessinés a la perfection. Elle était resplendissante et elle s'inclina devant lui en lui demandant sur un ton d'excuses presque si elle pouvait s'asseoir... Tradition d'extrême-orient surement. La poufsouffle garda son buste courbé et Valérian fit en sorte de ne pas s'attarder dessus et tira la chaise a côté de lui ne pouvant retenir un sourire terriblement ravageur:

_Bien sur installe-toi. Par contre je te préviens, je suis horriblement nul en bota! C'est la seule matière ou la moyenne m'échappe quelques soient mes tentatives pour l'attraper.

Elle avait un accent, il en avait un aussi. Il était moins prononcé que celui de la jeune fille, a vrai dire la différence entre un véritable anglais n'était pas flagrante, mais il avait toujours la manie d'accentuer la fin des phrases, comme les personnes de la région du Sud-Ouest de la France ou il habitait maintenant que lui et sa mère avaient déménagés. Un ton chaud indescriptible dans la voix. Ils formaient un contraste saisissant, les touches de couleur dans ses cheveux égayaient sa personne tandis qu'au contraire Valérian était austère et aussi cintré qu'un agent en costard de la CIA.

Elle s'assit a côté de lui et Valérian dut déplacer son livre de botanique. Il devait avouer qu'elle était terriblement mignonne avec son sourire qui le remerciait. Mais il n'était pas homme a s'émouvoir de cela. Il ne laissa donc rien paraître, sauf peut-être un peu de gêne et de timidité. Après tout il était presque toujours seul en cours... Avoir de la compagnie le changeait, et puis c'était pas n'importe quelle compagnie!
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Ai K. Wilson




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MessageSujet: Re: « Il ne fut pas écrit que j'arriverai à l'heure ...   « Il ne fut pas écrit que j'arriverai à l'heure ... EmptyMer 2 Juin - 3:34

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« Il ne fut pas écrit que j'arriverai à l'heure ... 1z5t8g6 « Il ne fut pas écrit que j'arriverai à l'heure ... Kipi1
Valérian && Nami

Le temps de la réponse de mon potentiel futur voisin, j'avais jeté un œil vers l'enseignant dont j'ignorais même jusqu'à l'identité encore. Ces noms anglophones étaient si difficiles à retenir, c'était décevant. Au moins, j'étais sûre que le mien, ils le retiendraient. Nami, ce n'était pas bien compliqué à retenir et la prononciation était à portée de toutes les langues. Il avait lancé un drôle de regard vers moi avant de réprimander deux élèves qui visiblement riaient un peu trop ouvertement. Quand je me retournais vers le jeune Serdaigle, je le vis tirer la chaise et m'accorder un sourire digne des personnages principaux au cinéma. Charmeur, ravageur, tout pour faire craquer la triste héroïne qui ne sait plus comment faire pour remonter la pente.
L'INCONNU « Bien sur installe-toi. Par contre je te préviens, je suis horriblement nul en bota! C'est la seule matière ou la moyenne m'échappe quelques soient mes tentatives pour l'attraper. »

L'inconnu charmeur avait un accent, mais j'ignorai s'il avait été donné naturellement ou bien s'il avait été joué pour me faire entendre que le mien était bien présent. En aucun cas pourtant, je n'avais décelé de l'ironie, et quand bien même le cas aurait été différent, je dois avouer que je m'en fichais éperdument. Je me suis redressée donc, pour finalement m'assoir, toujours avec ce même sourire sur le visage. Il agaçait Yumi de temps en temps, surtout quand on parlait de papa, mais après tout, les souvenirs sont toujours bons quand on y repense, même les mauvais. Dès que je parlais de mon père, je le voyais en souvenirs. Ainsi, tant qu'il vivrait dans ma tête et dans mon cœur, il vivrait toujours. Yumi avait bien du mal à accepter son départ. Personnellement, j'ignore si j'ai refoulé mon malheur ou bien si j'ai accepté immédiatement sa mort. Le temps me le dira certainement.

J'ai posé mon sac près de la table avant de m'assoir. D'après un frappement de mains, le cours commencerait bientôt. Botanique ... quelle idée. Je pense que je continuerai à dessiner des patrons de vêtements comme on faisait avec Mayumi, ou bien des pas de danse comme avec Kappei. Peut-être pourrais-je leur envoyer, ça leur plairait sans doute. J'étais contente d'avoir enfin trouvé à m'occuper pendant cette longue, longue, longue - et qui promettait de l'être encore plus - heure. Mon voisin poussa son livre de botanique pour me laisser un peu de place sans doute. J'en profitais pour sortir mon propre livre, ainsi qu'une plume, un parchemin et un encrier. Ce serait parfaitement suffisant pour cette heure de cours. Je me retournais une nouvelle fois vers le jeune homme brun. Son sourire charmeur et sûr de lui avait laissé place à un visage discret et silencieux que je ne saurais que trop peu comment l'interpréter. Quelque chose de ridicule me chiffonnait cependant :

    NAMI « Je suis Nami Yuriko Watanabe. Mais tu peux m'appeler Nami. » dis-je en prenant bien soin de mettre mon prénom avant mon nom comme ces anglais avaient l'habitude de faire, « Ravie de faire ta connaissance. Pardon de mon ignorance, mais c'est quoi 'Bota' ? »


Comme le veut la coutume, on se présente avant toutes choses. J'aurai peut-être même du le faire avant de lui demander de m'installer à côté de lui, mais il faut croire que les leçons de mes grands-parents sur 'comment se conduire dans la société anglaise' portaient leurs fruits. Enfin du reste, tant que je ne manquais pas à mes obligations, mon père ne serait pas malheureux là ou il est. Il est vrai que j'avais un anglais suffisant pour comprendre en cours, et comprendre les autres, mais mon esprit faisait difficilement la liaison entre les mots complets et les abréviations. D'où l'origine de ma fameuse question existentielle qui au final ne l'est pas du tout. L'enseignant n'avait pas encore commencé son cours que déjà ma plume était prête à trotter sur le parchemin vierge que je venais d'extirper de mon sac. Prendre le cours ? Non jamais. Pourtant, tout le monde pouvait croire que j'étais une élève sérieuse et assidue aux vues de comment je me tenais. Ils risqueraient d'être surpris.

Toujours tout sourire, je me retournais vers mon nouveau camarade. Son assurance avait belle et bien disparue, la mienne était toujours bien présente. De ma main libre, j'ai attrapé une mèche de mes cheveux que j'ai commencé à torturer entre mes doigts. La voix de l'enseignant ramenait au calme les quelques bavards persistants, sans grands succès pour le départ, ce qui m'arrangeait bien du reste. Sa deuxième tentative ne fut pas ponctuée d'un échec, mais les quelques gêneurs faisaient preuve d'un peu plus de discrétion au moins. Ceci serait sans doute ennuyeux pour moi, à qui le sens premier de discrétion était inconnu au vocabulaire. Aux premiers mots énoncés par l'enseignant, j'ai trempé ma plume dans mon encre et j'ai commencé à graver quelques traits sur mon parchemins. Les noms de mes amis dans un premier temps, écrits en Katakana, puis mon ancienne adresse, des mots qui me revenaient en mémoire. Tout ça le temps de trouver l'inspiration pour dessiner un nouveau modèle. J'avais définitivement du temps à perdre. Je gardais tout de même l'oreille penchée vers mon voisin, en quête d'une éventuelle réponse.
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Valérian Valentine
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MessageSujet: Re: « Il ne fut pas écrit que j'arriverai à l'heure ...   « Il ne fut pas écrit que j'arriverai à l'heure ... EmptyMer 2 Juin - 23:38

Elle s'installa rapidement a coté de lui. Par réflexe Valérian se raffermit sur sa position. Elle était... Etrange. Pas dans le sens péjoratif, elle titillait sa curiosité mais lorsqu'elle le regardait il restait tout bonnement impassible. Valérian a cette faculté d'avoir deux visages, celui qu'il montre aux autres, et celui qu'il a sous la peau. Un fugace rayon de soleil filtra dans la batisse et la aussi par réflexe, Valérian releva la tete, l'air revêche, comme s'il défiait le soleil de le regarder. Il pouvait paraitre dérangé mentalement mais il s'en fichait. Tout ce qui importait maintenant c'était d'être bien. Au calme et en paix. Il baissa les yeux et sa camarade se présenta. Valérian eut un air amusé lorsqu'elle lui parla de l'abréviation et il lui répondit:

_Et moi Valérian Valentine. Mais tu peux m'appeler comme tu veux!
Dit-il en esquissant un sourire.
_"Bota" c'est pour botanique voyons!

Et Valérian y songea, ses traits très typés, son accent et le fait qu'elle ne soit pas encore familière avec les spécialités de la langue... C'était fou comme quoi ces deux jeunes adolescent qui côte a côte offraient un contraste saisissant pouvaient avoir un énorme point commun: ils étaient nouveaux ici et restaient un peu dans leur bulle. Elle était forcément nouvelle ici, et elle venait de faire un sacré déplacement. Elle écrivait. Quoi? Valérian ne le savait pas. Certainement du japonais ou une langue de ce genre. Meme s'il aurait bien voulu lui demander ce qu'elle écrivait Valérian resta muet.

Jusqu'au moment ou, sa curiosité étant trop grande il se pencha au-dessus d'elle (Valérian est grand!) cette manoeuvre dut la surprendre car elle sursauta légèrement. Le jeune Valentine s'excusa:

_Désolé! J'voulais pas t'surprendre! Je me demandais ce que tu écrivais!

Du coin de l'oeil il vit monsieur Londubat regarder vers eux. Il fit semblant de se concentrer sur la tentacula vénéneuse qu'il avait devant eux. Puis il reprit d'une voix moins sonore.

_Dis-moi Nami...Tu es nouvelle toi aussi non?

Ses yeux se posèrent sur Nami en attendant qu'elle confirme son impression, ou le contraire. Cette petite distribution de sourires ambulante n'était peut-être qu'une façade pour se cacher de la solitude. Bien sur Valérian aimait se faire des films depuis toujours (et la première fois qu'il a vu Le Seigneur Des Anneaux en HD version originale). Et son imagination extraordinairement fertile lui fait aussitôt n'importe quoi a partir de... N'importe quoi! C'était comme ça. Valérian est un etre pragmatique, il fait attention a tout, il a un recul incroyable sur les choses, ce qui lui permet d'évaluer toutes les possibilités d'une situation. Non il est pas alarmiste, mais pour garder le controle de lui-meme, il aime contrôler ce qui se passe autour de lui.
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Ai K. Wilson




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MessageSujet: Re: « Il ne fut pas écrit que j'arriverai à l'heure ...   « Il ne fut pas écrit que j'arriverai à l'heure ... EmptyMar 8 Juin - 21:07

(c) Lylly && coqueline*
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Valérian && Nami

Et voila, comme dirait ma mère, j'avais encore amusé la galerie, et le pire en cet instant, c'est que je n'avais rien fait. Cet air amusé qu'il m'adressa, sans doute en première réponse à ma question, je le lui rendit, de manière bien plus expressive puisque c'était là un trait flagrant de mon caractère.
L'INCONNU « Et moi Valérian Valentine. Mais tu peux m'appeler comme tu veux! »
Voila une bonne chose de faite, un nom mis sur un visage. Tâcher maintenant de ne pas l'oublier. J'en serai bien capable avec tous ces prénoms bien compliqués. Valérian. J'suis certaine que je n'étais pas capable de le prononcer correctement en plus de ça. Quel embarras franchement !
VALERIAN « Bota" c'est pour botanique voyons! »

Mais oui, enfin voyons. Bota, botanique. Nami, tu es incorrigible tu sais ? Cette partie de moi avait toujours beaucoup amusé mon père du temps où nous vivions au Japon. Foncer tête baissée, penser après. Ce n'était pas judicieux, mais c'est vrai que je fonctionnais rarement autrement. Combien de fois mon père me demandait d'aller chercher quelque chose à l'épicerie du bas, que j'étais enthousiaste pour y aller, tellement que je partais avant même que mon cerveau ait assimilé quelle était la commission de mon paternel. Mais j'étais courageuse, remonter les cinq étages de notre immeuble ne me dérangeait pas. Et comme toujours, mon père m'attendait souvent devant la porte avec un morceau de papier contenant les courses, et du liquide dans l'autre main. Ah oui, en effet, j'partais souvent les mains dans les poches quoi, c'était le cas de le dire. Toujours est-il que pour mon arrivée ici, je n'avais rien oublié. Pas même ma peluche préférée qui trône au cœur de mon minuscule lit.

    NAMI « Je n'y ai pas même pensé. Pardon. »


C'était vrai que pourtant, pour une fois, "bota" et "botanique", c'était assez proche. J'aurai pu faire un effort. Enfin, c'est pas à seize ans qu'on va se refaire hein ? Ma sœur aurait déjà désespéré de m'entendre demander ça. Elle avait un anglais bien meilleur que le mien. Un regard en biais dans le coin opposé de la salle et je la repérais en train de boire les parole de notre maître de botanique. Comment faisait-elle sérieusement ? Certes, lire était une passion commune, mais je ne comprenais pas comment elle pouvais rester si sagement assise alors qu'elle avait une voisine qui mourrait d'envie de lui parler, j'en mettrai ma main au feu. A nous voir, excepté notre timbre asiatique, je doute qu'on nous attribue un tel lien de parenté.
Je terminais un nom quand mon sixième sens se mit en marche. Ma plume se leva de sur mon parchemin, et j'ai lancé un regard vers mon voisin. Le fait qu'il regarde par dessus mon épaule et que je ne l'ai pas senti le faire me surpris un peu. J'eus un léger sursaut avant de reprendre mon calme (en suivant la définition de calme suivant Nami Watanabe).
VALERIAN « Désolé! J'voulais pas t'surprendre! Je me demandais ce que tu écrivais! »

A son recul, j'ai vite compris que notre inattention n'était pas désirée par l'enseignant. J'ai posé ma plume, et de la même manière que mon voisin regardait cette horrible plante devant nous, j'y concentrais mon regard. Seulement mon regard. J'avais toujours ce même sourire à l'attention de mon camarade. Le visage penchée ver la plante, mais le regard tourné vers lui, voila qui devrait duper l'enseignant pendant quelques mots.

    NAMI « Ce sont des ... souvenirs. »


Je n'avais pas trouvé meilleur mot pour exprimer ce que je venais d'écrire. Après tout, quand je les écrivais, c'était ce qui me revenait en tête, mes souvenirs. Ma réponse, bien que fade, était parfaitement exacte.
VALERIAN « Dis-moi Nami...Tu es nouvelle toi aussi non? »

Mes yeux s'agrandirent, comme ceux d'un chat. Deux billes rondes. Après quelques réflexions, il était vrai que voir un nouveau visage arrivé en sixième année devait être peu probable. Les sorciers anglais étaient moins nombreux à être scolarisés que nous l'étions dans notre établissement japonais. Ce qui m'avait interpellée, c'était son 'aussi'. Ainsi, il n'était pas de la lui non plus. Pas habitué aux nombreux couloirs froids, à la nourriture où au tenues qui grattent et qui sont bien laides. J'ai penché légèrement ma tête sur le côté, avec un large sourire, tout en laissant échapper un petit rire.

    NAMI « C'est ça. Nous sommes arrivées ici en Juillet. Enfin, ici, pas ici à Poudlard, ici en Europe. Et toi, d'où tu viens ? »


Indissociable de ma sœur, comme toujours. J'avais souvent tendance à parler au 'nous', surtout quand nous avions la même histoire. Encore une fois, ce même mot 'aussi', pouvait me laisser penser qu'il avait fait son entrée à Poudlard très récemment. Je ne pensais pas que cela fut possible. J'avais cru, jusqu'à maintenant, que c'était une dérogation obtenue par ma mère pour nous afin que nous continuons d'accéder à une scolarité magique. Je me sentais moins seule désormais, ce qui était un bon point pour moi.

Désolée, c'est minable, mais ma journée m'a achevée, je n'ai pas réussi à terminer mieux que ça -_-'
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Valérian Valentine
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MessageSujet: Re: « Il ne fut pas écrit que j'arriverai à l'heure ...   « Il ne fut pas écrit que j'arriverai à l'heure ... EmptyDim 20 Juin - 18:50

Désolé de l'attente et re-désolé c'est pas terrible terrible!!


La première impression qu'il eut lorsqu'il vit Nami s'excuser fut "C'est marrant cette habitude de s'excuser tout le temps." Mesquin Valérian? Pas du tout il était juste agréablement surpris. En fait Nami toute entière le surprenait, une telle avenance, ca le rendait presque jaloux. Elle semblait aux antipodes de lui, comme le jour et la nuit assis côte-à-côte. Si on était dans un feuilleton mielleux le spectateur sauterait de son canapé en pointant du doigt sa télé en arborant un air triomphant en disant: "Ces deux-la obligé ils vont finir ensemble!" C'est gros comme une maison, tellement banal, mais si c'est banal c'est qu'il y a une raison non?

Bref Valérian n'est pas du style a se faire ce genre de trips dans sa tête (ce sont juste des divagations de l'auteur, autrement dit moi!). Aussi pendant que le narrateur divaguait a ses conneries Valérian avait répondu ceci:

_Tu n'as pas à t'excuser de quelque chose que tu ne savais pas.

Gentil Valérian? Vous n'avez pas idée! En général il aurait sorti un truc du genre: "Tu n'as pas a t'excuser de ton ignorance." Mais allez savoir pourquoi quand ils dit ça les gens le prennent souvent mal!

Des souvenirs, a croire que tous les expatriés avaient ceci en commun. D'ordinaire Valérian aurait sorti un truc du genre: "Ce sont les souvenirs qui nous tiennent debout, c'est en se souvenant d'ou on vient qu'on peut savoir ou on va." Mais il se tut, ne voulant pas paraître trop assommant alors qu'ils se connaissaient depuis quelques minutes.
Ces soudaines preuves de gentillesse surprirent un peu Valérian qui se promit de faire un peu plus attention. En général il se moquait royalement de ce que les gens pensaient de lui, mais pas avec Nami, et il n'aurait pu dire pourquoi.
Toujours est-il qu'il n'avait rien répondu, le simple fait que Nami lui parle de souvenirs faisaient ressurgir les siens. Les yeux hagards, perdus dans son passé il n'entendit que du bout de l'oreille ce que Nami ajouta ensuite. "Nous ?!" Et puis il remarqua l'autre fille qui ressemblait étrangement à sa voisine. Comme si elle avait vu son effarement et qu'elle lui avait posé la question, Valérian se justifia:

_Je suis français, j'suis arrivé cette année. Et désolé de mon effarement visible mais je n'avais remarqué que toi jusqu'à présent...Euh

"Boulette!" C'est sur que dit comme ça c'est limite tendancieux comme déclaration!

_Excuse-moi, je ne te drague pas hein! Je sais que les français ont une certaine réputation vis-a-vis des filles mais je ne cours jamais les jupons des filles que je connais pas!

Et bim!!! "Oh mais qu'est-ce qui m'arrive la? Je me comporte limite comme un mec normal c'est ... Pas normal!" C'est sur, cette fille avait un certain effet sur lui, de quelle nature? Bah j'vais pas vous le dire ce serait pas marrant!!
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