F E A T . E M M A W A T S O N

© CREDIT IDENTITY CARD Nom : Aaron Prénom(s) : Jez-Ann Kezabel Origine : Écossaise Date & lieu de naissance : 31 octobre 2005, Les campagnes d'Écosse... Oui, elle est née le jour de l'haloween... Ce qui ne l'enchante pas plus que cela. Année : Septième Pureté du sang : Elle a ce qu'on nomme, le sang pur. Mais, n'en fait que très peu de chose. Niveau scolaire : Optimal Poste vacant Scénario Inventé

T H E . S T O R Y . O F . M Y . L I F E

« Ne me touchez pas, ne me touchez pas... Je ne vous vois pas, je ne vous vois pas... Je ne vous entends pas, je ne vous entends pas... Vous n'êtes pas là, je ne suis pas là... Ce n'est qu'un cauchemar et comme toute petite fille je me réveillerai et verrai, comme première image, le sourire chaleureux de ma mère... »

« Reprenez-vous Jez-Ann! Il est temps de me raconter se souvenir que vous évitez avec soin depuis un an...»

Je ne pouvais me résoudre à lever les yeux vers lui. Il rendrait toute cette vie trop réelle. Pour moi, tout n'avait été qu'un songe, mais à la minute où je regarderais les yeux du loup, tout prendrait des teintes trop vive... Le tout serait, du jour au lendemain, hors de ma porter de compréhension. Même si, je me devais d'achever ce travail acharné, une petite voix dans ma tête me criait de ne pas lever les yeux... C'est ainsi que recroquevillé sur une chaise, dans un cabinet de psychologue réputé, je laissais pour la première fois, depuis onze mois et demi, mon esprit vagabonder vers mon premier souvenir. Enfin... Le premier où j'avais dérapé...

Flash Back

Gambadant joyeusement, telle la pré adolescente que j'étais, je ne savais pas que je m'apprêtais à changer. Non seulement moi, mais aussi ma vie de princesse. Le conte de fée ne serait désormais plus qu'un songe oublié. Mais, comment aurais-je pu m'en douter? Depuis toute jeune, l'argent avait été abondante. Les sourires peints sur mon visage aux traits fins et les gens autour de moi de toute beauté, avec leur accent typiquement Écossais et les tendresses, à mon égare, qui semblaient sans fins. Gambadant, j'entrais dans le manoir familiale et me figeais sur le seuil de la porte. Cette femme était de retour, son parfum empestait l'entrée tout entière. Il n'y avait aucune note pourtant... Aucune mélodie violente ou mélodieuse... Rien. Simplement rien.
Ma gorge se serra et mon corps me violenta dans l'intention de me faire prendre la poudre d'escampette. Je l'en empêchais toutefois, voulant découvrir si mon corps était plus intelligent que moi à ce moment-ci de ma vie. Je fis donc, le choix qui ferait de ma vie d'innocente, un souvenir indécent.

Si je n'entendais pas mon père, c'était normal, il devait boire là haut, après s'être repus de sa deuxième femme, si je puis dire. Ce qui ne fonctionnait pas, c'était ma mère. Elle était toujours deux fois plus bruyante, deux fois plus joyeuse et attentionné envers moi. Alors, pourquoi n'était-elle pas là, à m'attendre. Instinct de torture, je sus que la salle de bain devait être son sanctuaire. Je m'y dirigeais. Sans un mot, sans détruire l'ambiance orageuse qui avait prit vie dans ma maison. Je savais, sans pouvoir mettre les mots, ce que j'allais trouver dans cette salle exigüe.
La porte donnant sur ma futur dérive était grande ouverte, une traîné de sang s'en échappant. Je n'eus aucune douleur, aucune peur. Je m'arrêtais et attendait; il allait bientôt descendre. Aussitôt pensé, aussitôt fait, mon père dévalait l'escalier à ma rencontre. Je levais mes yeux vers lui, en me retournant, froide et distante... La peinture sur mon visage venait d'être lavé... Je n'avais plus de faut sourires à-lui offrir.

« Responsable. »

Fin du Flash Back

Toujours pétrifié sur mon siège, mes yeux s'obstinaient à fixer la moquette. Il y avait près d'un an maintenant que mon père, voulant me remettre sur le droit chemin, m'avait envoyé en pension dans cet hôpital spécial. Il accueillait tous les déprimé de ce monde, des anorexiques au suicidaire de mon genre. Je n'avais pas été des plus faciles comme cliente, ni comme fille. Ma vie, à partir de la mort de ma mère, n'avait été que décision irascible...
Je ne le voulais pas, mais je ne pouvais m'empêcher de repenser à ce qui s'était passé par la suite. La dépression d'un père, les blessures de mes frères et de ma soeur, la, presque, faillite de notre famille et puis... Le pire de tout, moi, qui fut et serait ma pire erreur. Tous... tous ceux qui me restaient s'éloignaient de moi à mesure que moi je perdais l'esprit. Dire que pour un monde qui désormais me paraîtrait dénué de sens, j'allais jusqu'à accepter de fréquenter cet imbécile...
Il me fallait de l'argent, mon père n'en avait plus, rapidement et beaucoup. Je me devais de reprendre les choses en main. Mon père, trop saoul ne remarquerait rien et surtout pas la provenance de l'argent. Des larmes coulaient le long de mes joues, mais je ne faisais aucun bruit. Une rechute était-elle possible? Pourrais-je un jour refaire ce choix? Le psychologue me parlait, mais je ne comprenais plus rien... Sauf qu'il se désespérait de me voir résister à son aide. Mais, je n'avais jamais désiré de son aide... Lui, le diplômé aux yeux gris loup. Il représentait ce qui avait de soi-disant meilleur dans ce monde, mais mon cauchemar à moi. Un inconnu ne pouvait que me juger... S'il finissait par apprendre ce que j'avais laisser arriver pour que ma famille et moi soyons comme avant...
J'essayais de fermer mon être intérieur aux penser, mais les images persistaient et je ne pouvais que verser davantage de larme. Mon corps me dégoûtait, je me répugnais. Ce corps n'était plus le mien... Il avait été brutalisé et pour un motif aussi écoeurant que l'argent... J'avais accepté de le rencontrer pour lui emprunter un certain montant et lui en avait profité pour me prendre de force... Cela avait été mon dernier souvenir de l'année qui suivi...
Puis, mon père reprit sa vie en main, sa fortune redevient la même et il réalisa... Il avait compris... Ce fut d'ailleurs la dernière fois que je parlais normalement, avec des phrases complète; ainsi que le dernier regard que je lui accordais.

Tremblante, je resentis une présence quittée la pièce et levais les yeux vers le bureau vide de mon évaluateur. Je savais qu'après un an, mon père déciderait ce qu'il ferait avec moi... Si j'avais accepté d'être aidé, j'aurais pu rester et me remonter, mais pour moi c'était encore loin d'être une possibilité... Il allait sûrement m'envoyer en Angleterre, dans cette école de sorcier qui avait accueilli toute ma famille; sauf ma soeur et moi. Avant tout, sa famille déciderait de ce qu'ils pouvaient faire d'une femme telle que moi... Cependant, pour moi le regard du loup n'en valait plus la peine.

Lunatique et perdu. Frêle et têtu, ma grand-mère que c'était vanté qu'elle ferait de moi, une femme du monde; dû renoncer à ses bêtises pour m'envoyer ici, dans cette école. J'avais si bien résister à son traitement, qu'elle avait elle-même dépéri. Elle ne comprenait pas pourquoi mon regard était si glacé et pourquoi tous les prétendants qu'elle pouvait me trouver ne m'intéressait pas... L'amour... Pour elle, s'était la solution, pour moi une malédiction... Interdite, je m'étais dirigé vers ce nouveau monde. Âgée de 14 ans j'étais entré dans le monde de la sorcellerie que je connaissais déjà par coeur, mais que je trouvais inadapté pour moi ou alors... C'était moi la mésadapté? Bien entendu j'avais du retard, mais un ou deux examens plus tard et le directeur m'envoyait dans la bonne année... Le seul avantage à être aussi doué...

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Sa vie de sorcière a toujours été passionnante. Depuis toute jeune, elle eut accès à une éducation magique intensive, tout en devant garder le secret auprès de ses connaissances moldu. Ses frères étant déjà extrêmement doué, ainsi que sa soeur, Kezabel passa de nombreuse heures à chercher un moyen de les rattraper. Ce qui ne fut pas des plus aisé. Bien qu'elle soit considérée puissante, elle ne l'était pas autant qu'eux. Peut-être, à cause de sa fragilité mentale, qui l'empêchait d'atteindre son plein potentiel.
Quoi qu'il en soit, durant de longues années, elle tenta tout ce qui était à sa portée pour prendre des forces... Mais, avec le suicide de sa mère, elle perdit toute envie de vivre et la magie fut pour elle qu'une partie de sa personne... Une partie qu'elle préférait oublier.

À peine âgée de 11 ans, sa baguette alla rejoindre les fonds de ses tiroirs, prenant la poussière. Elle n'était plus seulement la petite sorcière acharnée, câline, attachante... Mais, un monstre, une personne sadique et cruelle, impossible à vivre et qui en tant qu'humaine se vengeait sur son père. Il faut dire qu'elle était jeune pour se lancer dans le monde des drogues, mais elle le fit et croyez-moi... Elle n'était pas facile à berner. Halloween ne lui avait jamais autant convenue que depuis ce changement subite.
La seule personne qui était capable de l'approcher était sa soeur jumelle Elizabeth, qui lui procurait le soir une douceur de mère. Les trois années qui suivirent, sont difficilement descriptibles. Ce que je peux dire, c'est que la joie avait quitté son coeur et celui des membres de sa famille...
Il eut enfin, le réveil du père, qui... Comment dire... Arrêta de boire et se rendit compte des dégâts qu'il avait causés. Ne sachant quoi faire, il envoya un de ses fils dans un centre de délinquants pour qu'il redevienne, le gentil, homme qu'il avait été... Puis s'attarda sur Orchidée, sa petite fleur, qui avait perdu toute innocence. La solution qu'il trouva? Un centre psychologique... Un an plus tard, il ne savait plus quoi faire et l'envoya rejoindre le reste de sa famille à Hogwarts.

Depuis, ce qu'elle est devenu? Une gentille petite X. Ce qui en étonna plus d'un dans la salle. Après tout, elle agissait comme une X pur et dur, sans pour autant l'être au plus profond d'elle. Ce que tous ignore c'est qu'angoissé par, ce qu'elle avait laisser faire, en reprenant sa baguette, Kezabel c'était juré de ne plus être que son mauvais côté. Elle s'est donc, plongé dans l'univers de la magie à nouveau... Ce découvrant aussi puissante, si ce n'est plus que son entourage. Elle passe son temps à lire, ne parlant que très peu, mais d'un regard, elle arrive à terroriser les sorciers de l'école. Personne ne sait comment la considérer, elle est devenue une telle contradiction.