|
| La maladresse est un fardeau { ROSE | |
| Auteur | Message |
---|
Albus S. Potter
Messages : 15 Date d'inscription : 24/05/2010 Age : 34
| Sujet: La maladresse est un fardeau { ROSE Dim 30 Mai - 20:54 | |
| Un miaulement retentit quelque part dans la tour du septième étage, plus précisément dans le dortoir des garçons de sixième année de la maison gryffondor. Un miaulement grave, suivi de ronronnements. Puis d'un grognement. Albus Severus Potter venait d'être réveillé par son chat, Mac. Il dormait tranquillement dans son lit en ce samedi matin de septembre quand le sixième occupant de cette chambre décida qu'il était temps pour lui de se réveiller. Et le fait de grogner après le perturbateur, de se retourner et de rabattre sa couverture sur sa tête ne permit pas au jeune Albus d'échapper aux assauts d'un chat têtu et encombrant. Si bien que quelques minutes plus tard, le cadet des Potter abaissait sa couverture violemment loin de lui pour ouvrir les yeux en grand et pousser un long soupire. Son réveil indiquait sept heures du matin et le voilà obligé de se réveiller alors qu'il aurait préféré imiter ses camarades pour une grasse matinée bien méritée. Soufflant et maugréant contre son abruti de chat, le jeune adolescent quitta son lit pour une toilette rapide. Il s'habilla simplement, un jean et une chemise ferait l'affaire pour la journée et sa cravate des gryffons défaite autour de son cou. Personne n'avait jamais compris cette manie qu'Albus avait de ne jamais nouer sa cravate et de la porter en permanence, même habillé normalement, même pour aller à Pré-au-lard, il acceptait de l'enlever uniquement chez lui et quand il dormait. Une habitude étrange qu'il avait adopté depuis qu'il était à Poudlard.
Voilà comment Albus s'est retrouvé à la table des gryffondors pour un petit déjeuner matinal. Il n'y avait presque personne dans la grande salle, seulement quelques élèves assez fous pour s'être réveillés d'eux-même en cette journée de repos pour tout le monde. Albus lui, dormait presque dans son bol, regrettant d'avoir abandonné le combat pour le sommeil aussi rapidement. Peut-être aurait-il réussi à s'endormir finalement. Il avait cette manie de se réveiller dès qu'il l'était, mais jamais forcément au bon moment. Il ne cherchait jamais à se rendormir pour profiter encore un peu, il n'y parvenait que très rarement de toute façon. Sûrement les années passées à côté de la chambre d'un frère perturbateur et bryant. Les gryffondors n'étaient finalement pas si matinaux que ça, seuls quelques premières années, sûrement encore trop fasciné par le château se trouvaient à table non loin de lui. Il se rappelait lui aussi ses premiers jours dans l'enceinte de cette bâtisse. Il était réveillé aux aurores pour en découvrir les moindres recoins. Il comprenait cet état d'esprit et en souriait aujourd'hui. Huit heures et demi, le monde commençait à affluer dans la grande salle alors que lui en sortait, dans l'idée de retourner faire un tour près de Morphée. Il s'était levé trop tôt alors qu'il avait passé une grande partie de la nuit à lire son livre préféré. Il décida d'abord de faire un tour aux toilettes pour une envie pressante. Mais le jeune Potter était véritablement mal réveillé ce matin-là puisqu'il ouvrit une porte sans vraiment faire attention à ce qu'il faisait. Mais à un étage près, il s'était complètement trompé et s'en rendre compte alors qu'il se trouvait au milieu de la pièce s'avérait assez inquiétant. Albus soupira profondément, passant une main rapide sur son visage pour se réveiller un peu plus et il décida alors de faire demi tour histoire que personne ne découvre à quel point il pouvait être étourdi et inattentif à ce qu'il se passait autour de lui. Cela lui arrivait souvent, se tromper de porte. Il avait tellement souvent la tête ailleurs, toujours entrain de penser à quelque chose, de vouloir faire vite et de se tromper. Il s'était déjà retrouvé dans les toilettes des filles à la place de celles des garçons. Il avait déjà confondu sa classe de sortilèges avec sa classe de métamorphose, débarquant ainsi dans un cours de deuxième année alors qu'il cherchait les cinquième. Il avait déjà réussi à se tromper de table un jour, s'asseyant parmi les corbeaux sous l'œil attentif, surpris et décontenancé des lions. Mais il était comme ça et on l'aimait généralement pour ce qu'il était.
Pour échapper à cette nouvelle erreur, il se retourna précipitamment et parce que le destin avait visiblement décida de s'acharner, il percuta violemment une armure, rentrant dedans en beauté. Mais comme l'armure en question n'était pas une personne animée, elle ne résista pas au choc de la collision et au poids d'Albus. Elle s'effondra alors, la tête en premier qui tomba au sol dans un bruit retentissant dans toute la pièce. Le jeune gryffon percuta lui aussi le carrelage froid sous le choc de l'impact tandis que l'armure désarticulée se démembrait et tombait dans un vacarme assourdissant. A moitié étourdi, Albus plaqua ses mains contre ses oreilles devant le bruit qu'il venait de déclencher et se demanda jusqu'à quel étage du château on avait entendu la chute de cette pauvre armure. Et la sienne par la même occasion. Albus n'était pas vraiment épais, il ne l'avait jamais été. Il n'était pas non plus très musclé et il était maladroit et étourdi. Tout cela combiné expliquait parfaitement pourquoi il était tombé exactement au même moment que l'armure démantelée au sol à présent. Il était toujours assis sur les fesses, une main sur le visage pour se remette de ses émotions quand des bruits dans le couloir semblèrent se rapprocher de lui. |
| | |
Rose N. Weasley
Messages : 153 Date d'inscription : 26/05/2010 Age : 34 Localisation : Dans la cuisine.
| Sujet: Re: La maladresse est un fardeau { ROSE Lun 31 Mai - 16:48 | |
|
Rosie Weasley Albus Potter
Tu m'agaces... Moi aussi, je t'aime.
J'avoue, la plupart du temps, je suis paresseuse. Oui, la plupart de temps j'ai du mal à sortir de mon lit le matin. Je ne sais pas, c'est plus fort que moi, j'ai beau ne plus être fatiguée, je n'ai aucune envie de quitter ma couettes et mes coussins. Mais j'ai un magnifique secret pour résoudre ce problème de motivation : Les bêtises. Oui, dés qu'il y a une bêtise à faire, je sors du lit. Pouf, comme par magie. Mais il y a aussi des jours comme aujourd'hui. Des jours miraculeux.
J'avais une envie des plus étranges, celle de courir, tout simplement courir. J'avais toujours aimé courir, cela me donnait une sensation agréable, certes pas aussi importante que lorsque je me retrouvais sur un balais mais suffisamment plaisante pour me faire sortir du lit. J'avais commencé à courir très tôt, pour échapper à mes parents (surtout à mon père), mais aussi pour jouer. Courir n'a jamais été quelques choses de mauvais et de désagréable. Cela me donnait des ailes et, par dessus tout, cela m'aidait à libérer le trop plein d'énergie qui envahissait mon être, cela m'apaisait et effaçait toutes mes pensées sombres.
J'avais donc quitté mon lit pour enfiler une tenue de sport : un jogging noir, des baskets blanches et pour finir, un sweat-shirt à capuche au couleur de ma maison, dans le dos y était noté mon numéro, le 13, mon nom et la première lettre de mon prénom, Weasley. Il faut dire que nous étions plus d'un Weasley à voler sur le terrain de Quidditch, c'était une histoire de famille.
J'avais profité de cette heure matinale pour me rendre au terrain de Quidditch. J'y ai perdu toute notion du temps. J'avais couru et je m'étais finalement laissée retombée sur l'herbe fraîche, rêvant de la coupe de Quidditch. Il fallait que Poufsouffle gagne cette coupe et par dessus tout, il fallait qu'elle mène les Poufsouffles à la victoire. Oui. Elle devait faire ses preuves. Elle savait que tout le monde n'avait pas vu d'un très bon œil que la petite furie Weasley prenne les commandes. Elle voulait prouver à tout le monde qu'elle était parfaite pour ce rôle, oui. Elle se redressa et repris sa course, direction la salle de Trophée. Elle était parfaitement revigorée et de bonne humeur, prête à braver tous les défis. Elle voulait voir la coupe, cette merveilleuse coupe qui serait bientôt à elle.
Alors que je gravissais les marches, un bruit de fracas se fit entendre. Mes iris aux couleurs chocolats s'écarquillaient, perplexe. Quoi que cela puisse être, cela avait du être douloureux. je repris ma course plus rapidement encore et me retrouvais face à... Albus. Mes paupières papillonnaient, le regard fixé sur lui je restais figées quelques instants seulement. Dans le genre catastrophe, il me valait bien. Je m'avançais doucement vers lui et me posait en face de lui, fesse contre le sol, installée en tailleur. Je restais silencieuse, un sourire malicieux et taquin ancré sur mes lippes. Ça va ? finis-je par lui demander.
|
| | | | La maladresse est un fardeau { ROSE | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |