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| La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) | |
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Valérian Valentine L'Enfer c'est les autres J.P Sartre
Messages : 134 Date d'inscription : 25/05/2010 Age : 33 Localisation : Ici et la...
| Sujet: La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) Mar 8 Juin - 23:31 | |
| Valérian dort peu c'est un fait, en fait a cause de sa condition, il aime autant la nuit que le jour. Il a toujours eu l'impression que la lune le mettait à nu, mais il n'a jamais trouvé meilleur refuge que parmi les ombres sous la lueur blafarde de l'astre nocturne allez savoir pourquoi. Vous pouvez toujours essayer de deviner mais Valérian lui-même ne sait pas pourquoi il en est ainsi. C'est un fait, un fait qui dure depuis toujours et qui semble immuable. Or si je dis que mon perso dort très peu c'est qu'il y a un lien avec ce qui va suivre! Il est 23h30 et des poussières, et Valérian ne dort donc pas (c'est la ou je voulais en venir au début).
Le jeune frenchie se promène en cette heure tardive. Il marche ou plutôt il grimpe. Oh non c'est pas un mutant du genre Spiderman mais il grimpe les escaliers de la tour d'astronomie, et si j'emploie le verbe grimper c'est que même s'il est parfaitement réveillé ses jambes sont quand même un peu lourdes. Alors monter en haut de la plus haute tour de Poudlard qui s'avère être celle d'astronomie avec les jambes lourdes ben... C'est chiant! Mais si c'est chiant pourquoi monte-t-il? Et bien pour la simple raison qu'il a besoin de réfléchir a l'air frais. De réfléchir, et surtout de rêver. Valérian est du genre étrange (vous l'aurez ptet déjà remarqué), le seul moyen pour lui de garder les pieds sur terre, c'est de laisser son esprit vagabonder parmi les étoiles. A vrai dire il y a une autre raison que celle-ci. Une raison moins innocente, moins... Poétique! Une raison encore plus simple: son sang bouillonne. C'est comme ca. Les loups-garous se transforment a la pleine lune, et les vampires ont aussi quelques effets lorsqu'elle arrive: ils sont plus excités, sensibles et lucides et surtout... Ils ont soif! Heureusement Valérian sait se dominer et surtout il n'est un vamp pure souche! Ces effets sont moindres mais ils sont quand même présents. Et pour pouvoir être serein il passe un moment seul, sans aucun autre bruit que celui du vent.
Alors depuis l'âge de treize ans il a prit l'habitude de s'isoler une fois par mois pendant la nuit sur l'endroit le plus haut possible. Le plus haut oui, j'sais pas pourquoi... Surement pour que ses rêveries se fassent un peu plus près des étoiles. Malgré ses airs durs, graves et énigmatiques Valérian Valentine ne se résume pas à cela, mais ça l'arrange que les gens pensent le contraire, au moins ils n'ont pas toujours envie de vouloir gratter sous la surface. C'est un grand rêveur, un nostalgique, et malheureusement pour lui, cet face de lui-même est inextricablement liée à sa condition et donc il a décidé de ne plus se montrer sous ce jour-la.
Il a quasiment toujours été seul, et cette nuit fait partie de ses exceptions. Alors qu'il atteignait enfin la porte qui menait sur le toit de la tour d'ou on observait les étoiles il perçut soudain un écho trop clair pour être le bruit de ses propres pas. Quelqu'un montait. Peut-être était-ce un préfet ou un prof qui l'avait entendu. Enfin qu'importe, il était coincé, il ne pouvait redescendre sans se faire remarquer ni se cacher au sommet de la tour qui n'offrait aucune possibilité. Alors quoi? Et ben il attendit.
Une petit minute suffit a éclairer le mystère. "Tiens donc... Lexie." Au moins elle n'avait pas une autorité supérieure à lui, il fût soulagé de ne voir débarquer ni préfet, ni prof. Jouissant d'une stature plus haute et plus imposante, ainsi que du fait d'être situé plusieurs marches au-dessus d'elle, il s'adossa au mur en regardant la jolie Serpentarde qui le jaugeait déjà.
_Bonsoir Lexie. Serais-tu insomniaque?
Aucune animosité. Aucune agressivité, rien qu'une salutation qui semblait un peu trop courtoise. Seulement rien que le fait de la voir elle et bien... Cela le mettait sur ses gardes. Tel un ballon trop gonflé qui ne demande qu'a exploser Valérian sentait la pression monter. |
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Lexie D. White
Messages : 126 Date d'inscription : 03/06/2010
| Sujet: Re: La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) Jeu 10 Juin - 7:57 | |
| Lexie était une jeune fille qui tenait à son sommeil, certes. Mais elle y tenait seulement le matin. Le soir, en effet, il n’était pas rare que Miss White ait quelques difficultés à s’endormir. Rien de plus normal, me direz-vous, pour une jeune fille aussi dynamique qu’elle. Certes. Alors, comment faisait-elle donc, pour trouver le sommeil ? Elle vaquait à de diverses occupations. Quelques fois, elle retrouvait certains de ses amis, tous aussi insomniaques qu’elle, et passait du temps avec eux afin de passer le temps, en attendant tomber dans les bras de Morphée. D’autres fois, cependant, certains n’étaient pas insomniaques, et c’était pour cette raison que Lexie devait trouver de quoi s’occuper seule. Ce soir faisait partie de ces soirs là. Lexie était seule, elle n’avait personne à qui tenir compagnie, et elle avait bien peur de s’ennuyer. Lentement, elle déambulait dans les couloirs du Château, à la recherche d’un endroit précis où se rendre. Il faisait trop frais pour se rendre au bord du lac et, de toute façon, il était trop risqué, selon elle, de sortir maintenant. Autant rester à l’intérieur, elle finirait bien par se trouver une occupation… Non ? Une occupation, la Miss ne tarda pas à en trouver une car, en passant près de la tour d’astronomie, la jeune fille entendit du bruit. Tiens, quelqu’un grimpait au sommet de la tour, à cette heure là ? Lexie était perplexe, mais pas moins curieuse pour autant. Elle se décida à aller à la suite de cette personne, qui était déjà arrivé à son but, à l’heure qu’il était. Lentement, mais sûrement, elle s’engagea dans les escaliers de la tour, qu’elle monta sans grande joie. La montée jusqu’au sommet de la tour lui semblait longue, et elle commençait à se demander ce qui lui était passé par la tête. Quelle idée avait-elle eue, à vouloir savoir quel péglan se trouvait là haut, hein ? Elle commençait à regretter son ascension. Et si c’était un préfet ? Un professeur ? Le concierge ? Elle n’aurait pas l’air maligne… Oh, de toute façon, elle n’était plus à une heure de colle près, ça, tout le monde le savait, alors… Quelques secondes supplémentaires suffirent à Lexie pour parvenir au sommet de cette tour. A cet instant, le mystère sur l’identité de cette personne qu’elle avait suivie était levé… Cette personne n’était ni un préfet, ni un professeur, et encore moins le concierge : il s’agissait d’un élève. Cet élève n’était pas forcément celui que Lexie aurait aimé voir… En effet, il s’agissait de Valérian, élève de Serdaigle avec qui Lexie entretenait une relation assez… particulière, dirons-nous. Ces deux là ne s’appréciaient pas. Chacune de leur rencontre, chacun de leur regard menait à une provocation mutuelle, un défi que les deux s’opposaient : entre eux, ça se jouait à celui qui serait être le plus hautain et le plus froid à l’égard de l’autre. Si Lexie jouait le jeu, c’était justement parce qu’elle adorait jouer. Cependant, elle aimait encore plus gagner, et c’était peut-être pour cette raison qu’elle aimait tant jouer le jeu, lorsqu’elle était en présence du Serdaigle. Ce dernier était assez différent des autres élèves, et ce par bien des aspects. Tout d’abord, il avait un physique hors du commun. Bien entendu, beaucoup de garçons, à Poudlard, étaient beau. Mais Valérian, lui, possédait une beauté différente des autres, une beauté qui cachait comme un mystère. Il était comme trop beau pour être vrai, dans tous les sens du terme. Sa retenue, elle aussi, était trop belle. Peu importe les circonstances, la jeune fille n’avait jamais vu le jeune homme perdre son sang froid, et c’était peut-être aussi en partie ce qui faisait que Lexie n’appréciait pas toujours Valérian. Quelqu’un de normal n’agissait pas comme lui. Au départ, elle avait cru qu’il était simplement hautain, mais clairement, il y avait quelque chose d’autre. Et puis, elle était bien placée pour savoir que parfois, on pouvait se créer un masque, afin de cacher sa réelle identité. En allait-il de même pour Valérian ? Certainement, à en écouter Lexie. Mais elle n’en savait cependant pas plus sur la personne qui se cachait derrière celle qu’elle connaissait. Bref. Cela importait peu, dans le fond, car Lexie ne saurait certainement jamais qui était le véritable Valérian. Ou du moins… Elle ne le saurait certainement pas ce soir.
Etonnamment, de voir le jeune homme ici l’avait surprise. Il était tellement imposant, qu’un léger frisson traversa la jeune fille. Valérian faisait partie de ces rares personnes à côté desquelles elle se sentait faible, même si elle tentait de ne pas le montrer. Même si elle n’était pas une naine, elle devait avouer que face à la carrure du jeune homme, elle semblait quelque peu ridicule, malheureusement. Lexie ne laissa rien paraître, cependant, aussi ne perdit-elle pas de temps avant de jauger le jeune homme du regard. Elle s’approcha, histoire de réduire l’écart entre eux, mais également de se grandir légèrement, sachant que Valérian, lui, se trouvait quelques marches au dessus d’elle. La jeune fille n’eut même pas le temps d’engager la conversation que déjà, Valérian en avait pris l’initiative.
« Bonsoir Lexie. Serais-tu insomniaque ? »
Eh bien, que de courtoisie ! La jeune fille n’en aurait jamais attendu autant de sa part, pour être honnête… Lexie arriva à sa hauteur. Enfin. Sa hauteur, c’était vite dit. Elle ne faisait pas deux mètres, elle ! >< (Valérian non plus, certes, mais il n’en était pas loin). Elle garda le silence quelques secondes seulement, avant de répondre, sur un ton qui se voulait neutre, mais sûr de soi, cependant :
« Bonsoir Valérian. Je pourrais tout aussi bien te retourner la question, mais vas savoir pourquoi, quelque chose me dit que tu n’es pas ici à cause d’une simple insomnie. »
Elle le regarda une nouvelle fois, avant de reprendre :
« Pour répondre à ta question, je ne suis pas insomniaque, mais juste… curieuse. J’avoue que ta présence ici m’intrigue quelque peu. »
Oui, la Serpentard savait être sincère. Ou presque. Cela ne l’intriguait pas seulement. Cela la rendait un peu trop curieuse, à vrai dire. Que tentait-elle de faire ? Elle ne le savait pas vraiment. Elle prêchait plus ou moins le faux pour savoir le vrai, en savoir plus au sujet du Serdaigle, même si c’était peine perdue.
« Alors, dis-moi… Qu’est-ce qui peut bien amener le si mystérieux Valérian Valentine au sommet de la tour d’Astronomie à une heure pareille ? »
Cette fois encore, Lexie s’était montrée courtoise. Il ne servait à rien de se montrer agressive avec Valérian, ça n’était, à priori, pas ainsi que Valérian lui en dirait plus. Ce dont elle ne se doutait pas, cependant, c’était qu’en se montrant agressive, elle aurait peut-être eu ce qu’elle désirait, et que, peut-être, le Serdaigle se serait montré sous son vrai jour, comme elle l’attendait depuis bien longtemps.
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Valérian Valentine L'Enfer c'est les autres J.P Sartre
Messages : 134 Date d'inscription : 25/05/2010 Age : 33 Localisation : Ici et la...
| Sujet: Re: La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) Jeu 10 Juin - 22:33 | |
| N'avez-vous jamais eu l'envie, en pleine nuit, alors que le sommeil vous fuit, n'avez-vous jamais eu l'envie de monter sur le toit de votre maison pour regarder les étoiles? Vous ne l'avez jamais fait? Jamais envisagé? Oh vous devriez je vous assure! Après tout ce n'est même pas du temps perdu. Bref c'est sur qu'a Poudlard monter sur le toit de l'école c'est pas la même chose que monter sur le toit de sa ptite maison douillette ou de son petit appartement mais le panorama qu'on y a... C'est spécial! Un nombre surprenant de personnes sortent le soir pour regarder les étoiles, comme si elles allaient nous guider, nous lancer un signe, une quelconque indication concernant le choix a faire ou le chemin à suivre. Ces gens y attendent l'illumination, rien que ça. Et même si Valérian préfère regarder les nuages, il fait aussi partie de cette belle bande de beaux idiots! "S'il sait que ça mène a rien pourquoi le fait-il alors?" me direz-vous. Et bien je vous répondrai qu'en fin de compte ca sert. Car l'illumination vous arrive parfois. Elle ne vient pas des étoiles, elle vient de sous les étoiles. Elle vient du plus profond de vous-même et les étoiles qui tapissent le ciel ne sont ici qu'un déclencheur. Le silence, la paix, la sérénité, tout cela les étoiles peuvent vous l'apporter, et c'est avec tout cela que votre réflexion, que votre rêverie, prend un sens et qu'elle vous permet de trouver une solution a votre problème. C'est cela que cherche Valérian en ce moment. Il est venu pour cette raison autant que pour calmer ses afflux sanguins. Et bien sûr l'arrivée de Lexie l'irrite un peu. Mais fidèle a lui-même il ne montre rien. C'était sans doute cela que ses camarades n'aimaient pas chez lui, cette impression qu'il donne de porter une armure, de ne pas se donner le droit de se laisser aller avec et parmi les autres. Souvent tout ceci est vu comme de l'arrogance, de la prétention et du dédain, en vérité c'est encore la meilleurs manière qu'il ait trouvé pour éviter les foudres d'autrui. Il préfère que les gens le regardent mal pour ce qu'il fait plutôt que pour ce qu'il est. Au moins avec ses actes il sait qu'il a une part de responsabilité alors qu'il n'est en aucun cas responsable de ce qu'il est. Ce n'est pas sa faute. Et c'est ce qu'il déteste le plus: que les gens le détestent alors qu'il n'a rien fait pour cela. Au moins en se montrant odieux, distant et froid il sait qu'il y a une raison. C'est minable certes, mais ca le console que voulez-vous? Il ne connaissait pas grand-chose de Lexie White, hormis ce qu'il avait vu d'elle et le fait qu'elle soit la soeur ainée de Rainie. D'ailleurs la Serpentarde ne semblait pas trop tenir sa petite soeur en affection. Pourquoi? Euh ben j'sais pas moi! Val a suffisamment de problèmes a gérer avec lui-même, il a pas envie de se mêler a la vie d'autrui. Si les gens ont des secrets, c'est pour qu'ils restent des secrets! Que savait-il d'elle alors? Plus âgée que lui, dans une maison différente, une fille dont la beauté provocante reste un de ses meilleurs atouts. Une fierté prononcée, exacerbée même, le genre de filles qui aime avoir le dernier mot, même si c'est elle qui est en tort voyez? Et il sait autre chose; elle ne l'aime pas trop. Comme dit précédemment c'est surement a cause de la maîtrise qu'il affiche en toute circonstance. Stoïque, serein... Inébranlable, voici l'image qu'il veut montrer, et Lexie semble avoir cette image en horreur, surement parce qu'elle ne lui trouve pas de faille a exploiter. Et en vérité lui non plus ne lui trouve pas de faille. C'est pas vraiment pareil qu'avec les autres comme Eleonor, avec miss Hurley il ne joue pas vraiment vu qu'il n'a même pas envie de gagner ni de participer. Mais avec Lexie... C'est pas pareil et il ne saurait dire pourquoi. Il sait que s'il gagne leur petit jeu, il n'en sera que plus affirmé. S'il gagne la guerre des nerfs, cela ne lui sera que bénéfique pour lui, alors il joue avec le feu, il joue avec Lexie. En l'entendant dire: " quelque chose me dit que tu n’es pas ici à cause d’une simple insomnie" il esquissa un sourire gêné qui semblait dire: "Aïe touché!". Elle lui répondit aimablement même si on entendait piquer l'ironie derrière la caresse de la courtoisie. Notamment la dernière phrase et " le SI mystérieux Valérian". Valérian jusqu'alors adossé au mur se redressa face a elle et dit le plus simplement du monde: _Pourquoi devrais-je avoir une raison de venir ici? Et toi tu vas me dire que tu es montée a la plus haute tour de l'école juste par curiosité? Juste pour savoir ce que j'y faisais? Si c'est le cas c'est très aimable a toi. Mais excuse-moi d'en douter un peu hein!Ajouta-t-il avec un large sourire. Ces deux-la n'étaient pas vraiment des "ennemis" au sens belliqueux du terme, mais entre le mot "ami" et "ennemi" le deuxième convenait mieux a leur relation. Et aujourd'hui, Valérian avait remarqué que traiter ses ennemis avec le même respect, la même courtoisie que ses plus vieux amis avait quelque chose de déstabilisant pour l'adversaire. Et puis a partir du moment ou on considère quelqu'un comme notre ennemi il devient un peu notre but a atteindre (ou à abattre), ce qui veut dire qu'on témoigne de l'aversion, parfois de la jalousie, de la rancoeur, mais dans tous les cas on témoigne de l'intérêt, ce qui justifie un peu le comportement de Valérian qui est attaché aux vieilles et nobles valeurs de la rivalité. Si Lexie avait voulu parler, Valérian n'en savait rien car il reprit la parole immédiatement tout en sortant sa baguette. Oh non il ne voulait pas ferrailler, il la pointa juste au-dessus de son épaule, dans son dos et la porte s'ouvrit. Ce qui est bien quand on a un mental inflexible, c'est que l'occlumancie et les informulés sont subitement plus faciles a maîtriser. Il rangea sa baguette et invita Lexie à le rejoindre d'un geste de la main. Debout au sommet de la tour, il regardait par-dessus les créneaux, puis il désigna le ciel et parla a Lexie: _Si je devais avancer une raison de ma présence ici, ce serait juste pour ça!!Dit-il en embrassant le ciel obscur de ses bras. Baignant dans la pâle lueur de la lune il resta dos-a-elle, pour ne pas la voir... Pour ne pas la sentir. [hrp: Tu me le dis si je suis un peu trop cavalier dans le rp [/hrp] |
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Lexie D. White
Messages : 126 Date d'inscription : 03/06/2010
| Sujet: Re: La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) Ven 11 Juin - 1:31 | |
| La curiosité est un vilain défaut… Du moins, c’est ce qui se dit. Lexie commençait à croire que c’était vrai car, si elle n’avait pas été aussi curieuse, ce soir là, elle ne se serait certainement pas retrouvée nez à nez avec Valérian Valentine, en montant au sommet de la Tour d’Astronomie. Cette Tour, Lexie n’avait pas véritablement voulu y aller. Alors, pourquoi était-elle ici, me demanderez-vous ? Tout simplement parce qu’elle avait été curieuse de voir quel(s) élève(s) pouvaient bien s’y rendre à cette heure de la nuit. Et voilà, ça n’avait été qu’en haut qu’elle avait vu qu’il s’agissait de Valérian, ce jeune homme à la fois beau, mystérieux et incroyablement impassible. Oui, vous le savez déjà, mais je le répète, le jeune homme impressionnait vraiment Lexie, et ce pour de nombreuses raisons. La principale de celles-ci était certainement sa si grande maitrise de lui-même. Une maitrise qu’il possédait, et ce à n’importe quel moment du jour ou de la nuit. Il était impassible. Plus impassible, encore, que Lexie, et ça, elle devait l’avouer : Ca l’impressionnait. Pire qu’impressionnée, elle se sentait presque… menacée par ce jeune homme qui savait faire aussi bien qu’elle. Lui aussi, jouait un jeu, elle le savait. Elle aurait aimé savoir pourquoi, mais dans le fond, avait-ce seulement une importance ? Elle n’en était pas certaine. Il semblait cacher quelque chose, mais Lexie n’en était pas certaine. Et puis, peu importe ce qu’il cachait. Ce qui comptait, c’était qu’à chacune de leurs rencontres, lui aussi jouait le jeu. C’était peut-être même ce qui faisait plaisir à Lexie. Même si ça n’était pas forcément en bien, c’était au travers d’attitudes ou de relations comme celles-ci qu’elle avait l’impression, à nouveau, d’exister, aux yeux de quelqu’un. Parfois, même, grâce à ses nombreuses bêtises et ses mauvaises fréquentations, elle parvenait même à récupérer l’attention de ses parents. Et face à la perfection de Rainie, il n’y avait rien que Lexie pouvait faire d’autre afin d’exister, aux yeux de ceux qui l’avaient élevée. Bref. En voyant Valérian, Lexie avait, bien entendu, vu là l’occasion de provoquer quelque peu le jeune homme… Légèrement, seulement. Son but n’était pas de se le mettre à dos non plus, non… Mais juste de voir s’il garderait la même impassibilité à plus de 23h30, la nuit… Avec un peu de chance, peut-être que non ! Mais Lexie ne comptait pas vraiment là-dessus. A peine était-elle arrivée à quelques mètres du Serdaigle (qui paraissait encore plus grand, là où il était), que ce dernier lui avait adressé la parole, lui demandant, d’un ton qui se voulait courtois, si elle était insomniaque. Quelle bonne blague. C’était assez drôle de voir que c’était lui qui lui disait cela, alors qu’elle aurait pu lui poser exactement la même question. C’était d’ailleurs ce que la Serpentard lui avait répondu, avant de sous-entendre qu’elle pensait que lui, en revanche, n’était pas ici qu’à cause d’une simple insomnie. Si, en temps normal, il serait resté impassible, il ne le resta pas, cette fois-ci, esquissant un sourire gêné en l’entendant parler. Il se redressa, se mit face à elle, et lui répondit :
_Pourquoi devrais-je avoir une raison de venir ici? Et toi tu vas me dire que tu es montée a la plus haute tour de l'école juste par curiosité? Juste pour savoir ce que j'y faisais? Si c'est le cas c'est très aimable a toi. Mais excuse-moi d'en douter un peu hein!
Il avait terminé sa phrase avec un large sourire, un sourire auquel Lexie répondit sans plus attendre. En ce qui concernait sa première question, Lexie lui aurait bien répondu qu’il aurait une raison de venir ici parce qu’il cachait déjà quelque chose. Mais cela n’aurait servi à rien. Si le jeune homme cachait effectivement quelque chose, lui avouer qu’elle le devinait ne changerait rien. Valérian garderait son mystère, elle le savait. Il ne valait mieux pas insister ou, du moins, commencer plus subtilement. En ce qui concernait ses autres questions, Lexie lui aurait bien répondu par l’affirmative, mais là encore, cela n’aurait servi à rien. Au final, peu importaient les raisons qui les avaient amenés là, tous les deux. Ils se retrouvaient ici, peut-être était-ce pour une raison, même infime ? Peut-être était-ce pour leur permettre de se confronter une nouvelle fois, leur permettre de se retrouver dans un cadre différent que celui dans lequel ils se retrouvaient d’habitude… Lexie n’en savait rien. En la présence de Valérian, à vrai dire, elle ne savait plus grand-chose. Elle ne savait plus quand elle le « touchait » un minimum, ni même si ses mots avaient un impact sur lui, chose qu’elle savait habituellement dès les premières secondes de ses conversations avec les autres. Lexie n’eut pas le temps de répondre à Valérian, et ça n’était pas grave car, dans tous les cas, elle ne lui aurait rien répondu. Le large sourire qu’elle lui avait rendu voulait tout dire, selon elle. Bref. Elle n’avait même pas répondu que Valérian sortit sa baguette. Méfiante, Lexie en fit de même. A quoi jouait-il ? Elle haussa un sourcil, perplexe. Il ne lui ferait pas de mal. Pas comme ça, du moins. Jamais, il n’en était arrivé jusque là. Leur jeu ne se limitait qu’aux mots, et pas aux gestes. Du moins, on pouvait dire qu’ils ne s’étaient jamais attaqués à la baguette. Il pointa sa baguette au dessus de son épaule, ce qui confirma les pensées de la jeune fille. Sans même attendre de voir ce qu’il ferait, Lexie rangea sa baguette aussi vite qu’elle l’avait dégainée. La porte derrière lui s’ouvrit, certainement sous l’effet d’un sort informulé. Il rangea sa baguette, et invita Lexie à la rejoindre d’un geste de la main. La jeune fille, toujours silencieuse, s’exécuta. Ils étaient enfin arrivés au sommet de la Tour. Elle regarda Valérian se diriger légèrement plus loin, il se mit à désigner le ciel, avant de reprendre la parole :
_Si je devais avancer une raison de ma présence ici, ce serait juste pour ça!!
Lexie leva les yeux vers le ciel. Elle haussa les sourcils, et se retint de rire. Sérieusement ? Il jouait à quoi, là ? Il l’énervait. L’amusement passa bien vite. Rapidement, elle fut plus agacée qu’autre chose par l’attitude du jeune homme. Elle serra la mâchoire, se mordit la lèvre inférieure pour ne pas avoir à parler, pour ne pas dire de bêtise. Heureusement pour elle, Valérian ne la voyait pas, parce qu’il lui tournait le dos. Elle se reprit bien vite, cependant. Il n’était pas nécessaire de montrer au jeune homme qu’il l’agaçait. Elle tenta de prendre un visage impassible, puis s’approcha de Valérian. Elle se mit à côté de lui, et, sans même le regarder, elle répondit au jeune homme :
Le ciel. Suis-je bête, pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ?
Là encore, elle était ironique. Elle se retourna en direction du jeune homme, l’observa quelques secondes, en silence. Ne craquait-il donc jamais ? Son attitude exaspérait la jeune fille, même si elle ne le lui montrait pas.
Je ne te pensais pas de ceux qui passaient leur temps à rêvasser sur l’immensité qui nous entoure… Je me suis visiblement trompée. Peut-être ai-je sous-estimé l'impact que peuvent avoir certains éléments sur la vie de certaines personnes.
Lexie était-elle honnête à cet instant ? Pas vraiment. Elle aurait dû se douter que Valérian lui répondrait un truc pareil. Il était le Serdaigle par excellence. En le voyant, allez savoir pourquoi, elle ne pouvait s’empêcher de penser à Rainie. La perfection de la famille. Détournant le regard, le posant sur le ciel, Lexie grimaça à la pensée de sa sœur. La perfection, ça n’était que des conneries. Pourquoi tous les Serdaigles étaient les mêmes ? Pourquoi se sentaient-ils comme obligés de se la jouer « peace & love » ? Certes, il fallait savoir apprécier ce que l’on avait. Les paysages qui nous entouraient, les beautés de ce monde en faisaient partie, mais tout de même. Les Serpentards, eux, de manière générale, avaient une façon de voir les choses assez différente. Ils ne profitaient pas de ce qui les entouraient, de toutes ces choses qu’ils pouvaient posséder ; au contraire : Ils profitaient de tout ce qu’ils pouvaient avoir en leur possession. Regardant désormais le ciel, Lexie pu voir, non sans mal, la lune qui se dessinait dans le ciel. Elle était... parfaite. Magnifique. Pire, hypnotique. Lexie aurait pu passer la nuit à la contempler, à contempler ses contours si parfaits, et sa lumière si pure, si parfaite, elle aussi.
HJ: Non non, c'est parfait. Désolée, cependant, pour cette réponse minable ! :/ D'ailleurs, je me relirai demain !
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Valérian Valentine L'Enfer c'est les autres J.P Sartre
Messages : 134 Date d'inscription : 25/05/2010 Age : 33 Localisation : Ici et la...
| Sujet: Re: La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) Dim 20 Juin - 17:42 | |
| "On est plus heureux dans la solitude que dans le monde. Cela ne viendrait-il pas de ce que dans la solitude on pense aux choses, et que dans le monde on est forcé de penser aux hommes ?" Cette phrase d'Alain Chamfort vagabondait toujours dans un coin de sa tête. Les hommes l'avaient déçu, 16 ans et Valérian était déjà un môme désabusé, du genre de ceux qui sont obligés de grandir trop vite. Qu'est-ce que l'innocence de l'enfance lorsqu'on s'aperçoit qu'on est souillé depuis sa naissance? En tout cas celle de Valérian n'aura pas duré très longtemps. L'insouciance, la spontanéité il ne se rappelait plus de ce que c'était, lui jeune homme trop responsable et réfléchi. Et pourtant il avait un point commun avec l'éternel gamin qui sommeillait en chacun: prendre le temps de ne rien faire. Prendre le temps de regarder le temps s'écouler. Oubliant sa condition de mortel, oubliant que chaque moment passé rapproche un peu plus du moment final ou l'être bascule dans le néant. Dieu seul peut se permettre de ne rien faire, il a tout le temps devant lui! Et pourtant c'était l'une des activités préférées de Valérian, laisser le temps filer entre ses doigts, une occasion de perdre le contrôle sans véritable conséquence. Pourquoi fait-il cela? C'est simple, il laisse du temps au temps. Car lui seul peut panser toutes les plaies, du corps comme de l'esprit, mais c'est long le temps!
On peut tout acquérir dans la solitude, tout sauf le caractère. Alors Valérian a depuis longtemps un non-caractère. Aucune émotion au-dessus d'une autre, pas un seul mot prononcé plus fort qu'un autre. Un iceberg qui ne révèle que sa partie émergée, Val était trop lisse. Il ne pouvait s'en empêcher, c'était le seul moyen qu'il avait trouvé pour montrer un visage plus ou moins normal aux autres. Le meilleur moyen de cacher son inhumanité c'est d'afficher ostensiblement un manque de cette dite humanité, ironique non? En voulant se montrer discret et détaché il dégage un sentiment de menace de cet homme que rien ne semble pouvoir émouvoir mais ca lui convenait très bien. En général une impression menaçante et sombre suffit a décourager les autres de venir vous emmerder. Mais pas Lexie! Et pour une raison inconnue la belle Serpentarde arborait souvent les mêmes traits que Valérian, ce qui avait donné naissance a une certaine rivalité latente entre deux personnes qui se connaissent juste assez pour se provoquer, mais la encore ca lui convenait bien. Ca lui servait d'entrainement. Si si c'est vrai! Le but était de cacher a Lexie les moments ou ce qu'elle lui disait le touchait au fond de lui. Et même s'il n'était pas encore aussi expressif qu'une pierre tombale et bien il se débrouillait quand même pas mal!
Et puis il était un bon test pour Lexie aussi. Il arrivait à agacer les gens sans trop de peine, et même parfois sans le vouloir. Il appuyait sur la résistance des autres, leur mettait la pression. Pourquoi? Aucune idée! Sans doute une conséquence de son comportement aigri et amer.
Elle vint se poster juste a ses côtés, sans le regarder, les yeux au ciel en lui lançant une réplique bien sentie ce dont Valérian ne se formalisa pas, après tout il était pareil! Il se tourna vers Lexie avec un sourire en coin:
_Ce n'est pas tout a fait ça. Je rêvasse sur notre propre petitesse, même si c'est lié a ton hypothèse c'est quand même légèrement différent. Nous sommes ici, tellement insignifiants et pourtant tellement imbus de nous-mêmes. Défiant le monde de nous mettre à nu, de nous vaincre. L'homme se contente de fuir en avant car il ne cours jamais que vers sa perte.
Et comme pour allier le geste à la parole il reporta son regard vers la lune. La provoquant, la défiant de prendre le dessus sur lui. Une veine palpita à sa tempe et dans le cou, il déglutit. En fait c'était simple, il voulait savoir s'il était plus fort que lui-même. Plus fort que son autre moitié qui en voyant la lune ne demandait qu'à sortir à l'air libre. Il enchaîna sur un vague ton d'excuse:
_Désolé je divague. J'imagine que les Serpentards sont plutôt du genre à s'extasier du peu qu'ils ont et non de tout ce qu'ils ne possèdent pas je me trompe?
Petit silence, elle semblait avoir deviné que ce n'était pas vraiment ce qu'il voulait dire. Alors épargnant a Lexie la peine de lui faire remarquer il enchaîna:
_Tu disais être curieuse, que ma présence ici t'intriguait. J'aimerais savoir pourquoi...
Est-ce que c'est véritablement le fait que je sois ici qui t'a intrigué, ou plutôt est-ce le fait que ce soit moi et pas n'importe qui d'autre?
Un coup d'oeil malicieux vers Lexie lui confirma ses pensées. Lui aussi avait-il touché un point sensible? Valérian n'était pas idiot, il avait remarqué que certaines filles de l'école lui portaient de l'intérêt, en particulier les Serdaigles car ils les voyaient souvent. Et même s'il était flatté, pas question d'en profiter. Alors que le premier garçon venu aurait saisi toutes ces occasions pour séduire n'importe laquelle de ces filles qui le dévoraient parfois des yeux lui ne faisait rien. C'était sa plus grande faiblesse. Ce qui avait le plus de chance de lui faire perdre le contrôle ce n'était pas la colère, la méchanceté, non au contraire. Bien que étrange c'était l'affection, l'excitation et le désir qui lui étaient le plus dévastateur. Et Valérian se rappelait encore la première fois ou Elianor l'avait embrassé...
C'est l'étranger qui nous fait peur, hors chez Valérian, colère et mépris lui étaient familier, l'amour et le désir par contre le déstabilisaient à chaque fois! |
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Lexie D. White
Messages : 126 Date d'inscription : 03/06/2010
| Sujet: Re: La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) Ven 25 Juin - 1:38 | |
| La curiosité de Lexie l’avait amenée à se retrouver au sommet de la tour d’astronomie en compagnie de Valérian. Valérian, c’était un Serdaigle. Très grand, très séduisant, et très intelligent, le jeune homme savait également être très impassible. Entre les deux élèves, une sorte de jeu – malsain – s’était instauré. En effet, dès son premier regard en direction du jeune homme, Lexie avait su se faire une idée bien précise de sa personne, et su également comment elle agirait en sa présence. Selon elle, Valérian n’était qu’un être hautain et arrogant, qui avait besoin d’être remis à sa place. Ca tombait réellement bien, puisque Lexie excellait en ce domaine, habituellement du moins. Habituellement, oui, car avec le jeune homme, les choses étaient différentes. Lorsqu’elle lui adressait un regard sombre, il lui en lançait un tout aussi noir, lorsqu’elle se montrait impassible, il se montrait de marbre. Elle devait le reconnaître : A ce petit jeu, Valérian, lui aussi, excellait. Il savait le jouer à la perfection, et c’était en toute honnêteté que Lexie pouvait dire qu’elle avait –enfin – trouvé un adversaire à sa hauteur (pour ne pas dire supérieur à elle). Enfin. Le voir ici ne le surprenait pas tant, en fin de compte. Valérian entretenait, autour de sa personne un certain mystère, que certaines balades nocturnes, dans des lieux improbables ne faisaient que renforcer. Ce mystère s’accompagnait parfois d’une certaine menace. En effet, à force de passer pour quelqu’un dénué de sentiments, Valérian pouvait se montrer légèrement… Menaçant. Mais cela n’empêchait pas Lexie de s’approcher de lui, bien au contraire. Elle connaissait cette attitude, qu’il possédait, et pour cause, puisqu’elle adoptait généralement la même. Mais si elle adoptait une attitude en apparence froide, c’était généralement pour cacher celle qu’elle était réellement. Alors, si effectivement, rester impassible permettait aux gens comme Lexie et Valérian de cacher qui ils étaient réellement, la Miss était en droit de se demander ce que Valérian avait à cacher, de son côté. Elle était bien décidée à percer à jour son mystère… Peut-être pas dans les jours qui viendraient, mais avant son départ de Poudlard, c’était certain. Après quelques échanges de courtoisie (comme toujours) les deux élèves étaient parvenus au sommet de la tour, Lexie tentant de savoir ce qui avait bien pu amener le jeune homme jusqu’ici. Lorsqu’il lui montra la lune, Lexie ne se gêna pas pour lui dire sa façon de penser, toute en ironie et en sarcasme. Elle aimait embêter Valérian, et ça n’était pas parce que la nuit était tombée que la jeune fille allait changer, bien au contraire. Sans le regarder, la jeune fille écouta les paroles du jeune homme…
« Ce n'est pas tout a fait ça. Je rêvasse sur notre propre petitesse, même si c'est lié a ton hypothèse c'est quand même légèrement différent. »
Lexie leva les yeux au ciel. Alors ça, ça ne l’étonnait pas de lui. Ni même d’un Serdaigle en général. Toujours à jouer sur les mots… Elle comprenait, maintenant, pourquoi sa « sœur » savait être si agaçante, parfois – plus agaçante qu’habituellement, du moins. Enfin, pendant que Lexie se faisait cette réflexion, Valérian continua :
« Nous sommes ici, tellement insignifiants et pourtant tellement imbus de nous-mêmes. Défiant le monde de nous mettre à nu, de nous vaincre. L'homme se contente de fuir en avant car il ne cours jamais que vers sa perte. »
Lexie tourna la tête dans sa direction. A quoi il jouait ? Elle le vit, regard posé en direction de l’astre au dessus d’eux. Il ne la lâchait pas du regard. Eh bien, il était vraiment parti très loin, cette fois-ci. Encore une fois, ses mots ne l’étonnaient pas d’un Serdaigle comme lui – ou d’une personne comme lui, tout simplement. Oui, car Valérian n’était pas réellement un Serdaigle ordinaire, pas selon Lexie, du moins. Lexie s’apprêta à faire une remarque à Valérian, mais avant même qu’elle n’ait eu le temps de parler, il reprit la parole :
« Désolé je divague. J'imagine que les Serpentards sont plutôt du genre à s'extasier du peu qu'ils ont et non de tout ce qu'ils ne possèdent pas je me trompe? »
Lexie lui lança un bref regard, ainsi qu’un sourire entendu. Il avait raison. Les Serpentards s’extasiaient du peu qu’ils avaient. Ou du moins, ils n’étaient pas du genre à vouloir conquérir la lune. Le monde leur suffisait. (Ahah ><) Lexie s’épargna l’effort de faire cette remarque au jeune homme. Habituellement, elle était plus loquace mais lorsqu’il s’agissait de Valérian, Lexie s’épargnait bien souvent de parler, préférant plutôt écouter ce que le jeune homme avait à dire, et ne répondre qu’en cas de réel besoin.
« Tu disais être curieuse, que ma présence ici t'intriguait. J'aimerais savoir pourquoi... Est-ce que c'est véritablement le fait que je sois ici qui t'a intrigué, ou plutôt est-ce le fait que ce soit moi et pas n'importe qui d'autre? »
Valérian lança un coup d’œil malicieux en sa direction, et un sourire se dessina sur les lèvres de Lexie. Il voulait savoir pourquoi. Pourquoi est-ce que ça n’étonnait pas Lexie ? C’était un truc de Serdaigles, ça, de toujours poser des questions, de toujours vouloir tout savoir. Etaient-ils donc tous les mêmes ? Rainie, lui ? Combien de Serdaigle étaient comme Micha, agréables ? Lexie poussa un léger soupir. Etait-il réellement nécessaire de répondre aux questions exactes du jeune homme ? Elle en doutait sérieusement. Pendant un instant, elle le regarda, sans rien dire. Elle ne répondrait pas à ses questions. Son coup d’œil laissait comprendre à la jeune fille qu’il savait ce qu’elle répondrait. Elle ne s’en formalisa pas, au contraire. Continuant de le regarder dans les yeux, sans rien dire, pour le moment, Lexie répondit à ses questions par d’autres remarques & suppositions :
« Ce besoin de toujours vouloir tout savoir vient de ta nature de Serdaigle, je présume. Toujours à vouloir tout savoir, toujours à vouloir des réponses quant il n’y en a aucune à donner car les raisons de celles-ci sont bien trop évidentes … »
Combien de fois Rainie avait-elle voulu savoir pourquoi Lexie la détestait ? Combien de fois se l’était-elle demandée, sans même chercher à comprendre, où était le réel problème ? Serrant les dents en repensant à sa sœur, Lexie se reconcentra plutôt sur le jeune homme qui lui faisait face. Comment pouvait-elle le faire céder ? Comment pouvait-elle en savoir plus sur lui ? Elle avait déjà tout essayé, et rien n’avait marché. Provocation, sarcasme, rien ne l’atteignait. Lexie arrêta de penser dans ce sens pendant une seconde… Si l’attaque n’avait pas marché avec Valérian, alors peut-être que la douceur, elle marcherait ? Et si elle tentait de le caresser dans le sens du poil ? Lexie décida d’envisager cette technique d’approche. Lançant un regard malicieux au jeune homme, s’approchant légèrement de lui :
« Tu aimerais quoi ? Que j’abdique, et que j’admette en effet que c’est le fait que ce soit toi qui soit ici, qui m’a tant intriguée ? »
Elle plongea son regard dans celui du jeune homme, passant une main légère sur son visage.
« Quand bien même le ferai-je », murmura-t-elle, « Qu’est-ce que ça changerait, pour toi, de le savoir ? Tu n’as que faire d’une fille comme moi, quand tu peux avoir toutes les autres… »
Elle approcha son visage du sien, rapprochant ses lèvres de celles de Valérian, sans les toucher pour autant. Son but ? Le déstabiliser, ne serait-ce qu’un peu, le voir faillir, perdre son sang froid, qu’il s’énerve, et qu’il la repousse. Qu’il perde son impassibilité, au moins une fois.
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Valérian Valentine L'Enfer c'est les autres J.P Sartre
Messages : 134 Date d'inscription : 25/05/2010 Age : 33 Localisation : Ici et la...
| Sujet: Re: La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) Mar 17 Aoû - 16:53 | |
| Valérian jaugeait Lexie du regard, silhouette fine et élancée, des courbes agréables ainsi que son visage, visage sur lequel les yeux de Valérian s'attardèrent l'espace d'une seconde. Elle l'intriguait, qu'est-ce qui pouvait la pousser a continuer ce petit jeu? Le simple plaisir malsain de découvrir les failles des autres? Ou juste par amour du jeu du chat et de la souris? Quoi que cela fut, Valérian n'était pas du genre a céder facilement. Tenace, il appréciait une adversaire qui ne se décourageait pas et qui voulait savoir. Il avait même une grande considération pour elle, parcequ'elle le mettait a l'épreuve. Elle aimait l'embêter, et il aimait bien qu'elle l'embête, et selon Valérian c'était quelque chose de réciproque entre ces deux-la. Ouai ca fait un peu masochiste, mais c'est tellement différent de ce dont ca a l'air.
Il savait qu'elle n'aimait pas ses manières et sa façon de jouer sur les mots, mais Valérian aimait tellement les sous-entendus. Et puis peut-être par pur machiavélisme il se délectait de voir qu'il pouvait l'exaspérer a tout moment. Il était doué pour ça.
Après avoir posé sa question Valérian regarda Lexie. Les deux se lançaient un regard indéchiffrable et implacable. Et elle ne répondit pas, enfin pas vraiment. Elle n'en avait pas besoin.
_C'est parce que j'ai envie de tout savoir que je suis a Serdaigle plutôt... Je ne suis pas la propriété de cette maison, elle me convient c'est tout. Et oui j'aime bien vouloir tout savoir même quand je sais déjà la réponse, pour le plaisir d'avoir satisfaction.
Dit-il en lui lançant un sourire ravageur au visage. Valérian aime jouer sur les mots, sans doute un peu trop, pointant chaque détail ou lieu de laisser filer.
Et pour réponse il vit Lexie s'approcher dangereusement de lui. Elle n'avait pas une attitude hostile au contraire, elle semblait avoir les meilleures intentions du monde, ce qui inquiéta Valérian. Il eut un mouvement de recul lorsqu'elle le bombarda de questions. Il ne répondit rien. La bouche entrouverte, surpris. Elle s'approcha encore et de sa main lui effleura la joue. Elle murmura a son oreille et Valérian fronça les sourcils dans une moue de douleur lorsqu'il comprit ou elle voulait en venir.
Mais sa question ne le laisse pas insensible. Pourquoi en effet voulait-il le savoir? Il ferma les yeux, les traits crispés et dit:
_Je n'ai que faire des autres! Elles ne représentent pas le moindre intérêt.
Ting, mensonge! Il appréciait quelques autres, Rainie, Nami, et Lily surtout. Mais Lexie n'était comme aucune d'entre elle.
Il recula soudain pour se retrouver adossé au parapet de la tour. Il haletait, son pouls s'était accéléré au fur et a mesure qu'elle s'était rapprochée de lui. Son regard était plus intense encore. Et il semblait effrayé.
_Que fais-tu? Arrête!
"Elle t'allume mon vieux! Et a tous les coups elle est très douée pour ça! Tu devrais te tirer vite fait sinon tu sais comment ca risque de finir..." Mais Valérian ne pouvait pas partir comme ça. Il ne voulait pas lui montrer qu'elle avait touché un point sensible. Il perdait le contrôle, il cédait face a elle... NON! Raphaël se redressa le torse bombé et les yeux dardant Lexie d'un air de défi et avec un sourire confiant. D'un air qui voulait dire "Viens je t'attends, fais mieux si tu peux!" |
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Lexie D. White
Messages : 126 Date d'inscription : 03/06/2010
| Sujet: Re: La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) Mer 25 Aoû - 0:00 | |
| Lexie sentait le regard de Valérian posé sur elle… Il l’observait, comme si cela lui apporterait les réponses aux questions qu’il se posait à son sujet. Son regard sur elle, sur son visage, était insistant, mais Lexie n’y répondit que par un regard provocateur… Elle le défiait du regard, littéralement. Elle le défiait de trouver ce qu’il cherchait à comprendre. Elle le défiait de continuer ce petit jeu qu’ils avaient instauré. C’était un adversaire tenace, elle le savait. Elle l’avait remarqué depuis bien longtemps déjà. Mais elle n’était pas du genre à abandonner. Elle ferait craquer Valérian. Il perdrait son sang froid avant elle, et ça, elle en était certaine. Elle aurait été prête à n’importe quoi pour cela. Oui, elle aurait été prête à n’importe quoi pour percer son mystère, et savoir enfin ce qu’il cachait derrière son attitude nonchalante. Elle ne cèderait pas si facilement. Et lui non plus. Et c’était peut-être ce qui mettait un peu de piment à leur petit jeu. Valérian savait ce qui agaçait Lexie, en lui. Et il en profitait justement pour la mettre à l’épreuve… Il jouait sur les mots, il faisait des manières pour un rien, et ça la mettait hors d’elle. Même si elle faisait tout pour ne pas le montrer, le simple fait que le jeune homme continue à jouer de ce qui l’agaçait était la preuve formelle que le Serdaigle avait su cerner son agacement malgré tous ses efforts pour le cacher.
Et puis, contre toute attente, Valérian posé une question à laquelle Lexie ne s’était pas attendue, et pour laquelle il connaissait déjà la réponse de la jeune fille. Il lui avait en effet demandé pourquoi elle avait été intriguée de sa présence ici, et avait tenté de comprendre si c’était véritablement le fait qu’il soit venu au sommet de la Tour qui avait intriguée la jeune fille, ou si c’était le fait que ce soit lui et pas quelqu’un d’autre. Lexie savait pertinemment que répondre à sa question ne servirait à rien. Il connaissait déjà la réponse. Alors, au lieu de ça, elle avait à son tour cherché à comprendre… A comprendre pourquoi Valérian posait autant de questions, pourquoi il voulait toujours tout savoir. Etait-ce un truc de Serdaigle ? Etaient-ils tous comme cela ?
« C'est parce que j'ai envie de tout savoir que je suis a Serdaigle plutôt... Je ne suis pas la propriété de cette maison, elle me convient c'est tout. Et oui j'aime bien vouloir tout savoir même quand je sais déjà la réponse, pour le plaisir d'avoir satisfaction. »
Un sourire se dessina sur les lèvres de Lexie. Il voulait avoir le plaisir d’avoir satisfaction ? Ce plaisir, il ne le connaitrait pas avec elle…
« Il y a bien des plaisirs que tu pourras obtenir de moi, mon cher Valérian, mais certainement pas celui-ci… »
Il aimait jouer sur les mots ? C’était parfait, Lexie aussi. Elle lui adressa après cela un sourire qui se voulait plein de sous entendu. Un sourire qui annonçait la suite de ce qu’elle allait faire… Lexie s’était en effet rapprochée de Valérian, après cela. Elle l’avait alors provoquée, tentant de savoir ce qu’il cherchait. S’il voulait qu’elle abdique, et qu’elle reconnaisse en effet que c’était lui qui l’intriguait. Lexie ne laissait pas le temps à Valérian d’en placer une. Ca faisait partie de son plan. Et elle continuait de se rapprocher dangereusement de lui. Rapidement, le Serdaigle eu un mouvement de recul. Il fut incapable de répondre, et garda simplement sa bouche ouverte sous l’effet de la surprise. Lexie, de son côté, retint un sourire. Elle avait réussi. Ou presque. A défaut de l’avoir fait craquer, elle avait déjà réussi à percer le masque d’impassibilité qu’il portait habituellement. Et ça, c’était un très bon début pour elle.
Mais Lexie ne s’arrêta pas là. Elle s’approcha à nouveau de Valérian, caressant sa joue d’une main. Puis, elle lui avait murmuré, au creux de l’oreille, que savoir les raisons de sa présence ici ne lui importaient pas tant que ça. En effet, elle lui avait dit qu’il n’avait rien à faire d’une fille comme elle, quand il pouvait avoir toutes les autres. Valentin ferma les yeux. Il avait les traits du visage crispés, maintenant. Elle avait gagné. Du moins, elle le pensait. Ca y est. Elle le tenait, enfin : son point sensible.
« Je n'ai que faire des autres! Elles ne représentent pas le moindre intérêt. »
Il ne fallait pas qu’il lui fasse croire ça. Lexie n’y croyait pas. Alors qu’elle restait près de Valérian, ce dernier recula soudain. Il semblait presque effrayé par la Serpentarde. A croire qu’elle avait vraiment su jouer sur sa corde sensible. Le jeune homme haletait, et regardait Lexie avec une certaine frayeur dans le regard, tandis que Lexie, elle, le regardait toujours avec autant de détermination. Ce soir, il craquerait. Elle le pousserait à bout. Elle voulait savoir. Enfin.
« Que fais-tu? Arrête! » « Donne-moi une seule bonne raison d’arrêter », répondit Lexie du tac au tac, un sourire aux lèvres.
Inutile de répondre à sa question. Il avait d’ailleurs été inutile qu’il la pose… Il savait très bien ce à quoi elle jouait à cet instant. Il avait l’air… Vulnérable, et dangereux à la fois. C’était étrange. Puis, soudainement, il se redressa, ses yeux plongés dans ceux de Lexie d’un air de défi, un sourire confiant aux lèvres. Alors quoi ? Il pensait qu’elle allait s’arrêter maintenant ? C’était mal la connaître. A son sourire confiant, Lexie lui adressa un sourire charmeur avant de s’approcher une nouvelle fois du jeune homme.
« Arrête moi si tu l’oses », déclara-t-elle, dans un souffle.
C’était un ultime défi. L’arrêter. Avant qu’elle n’aille plus loin. Avant qu’elle ne le fasse craquer, qu’elle lui fasse perdre contenance, si ça n’était pas déjà fait… Sans même attendre une réaction, ou un seul mot du jeune homme, Lexie pressa son corps contre celui de Valérian, ses formes voluptueuses s’harmonisant avec élégance au corps du Serdaigle. Rapidement, elle s’empara des lèvres de Valérian. Leurs souffles se mêlaient, leurs lèvres se frôlaient, leurs langues se cherchaient et se provoquaient. Elle lui effleurait le visage d'une main, et caressait sa nuque de l'autre. Elle lui donnait un baiser passionné, fiévreux, qui sembla durer une éternité, et pendant lequel elle tenta d'avoir le dessus sur Valérian. Un baiser à la Lexie White. D’habitude, peu d’hommes résistaient à ce baiser. Peu d’hommes résistaient à son corps… Mais Valérian n’était pas n’importe quel homme. Il avait l’air supérieur au commun des mortels, il avait plus de retenue que les autres… En aurait-il plus cette fois aussi ? La main de la demoiselle se posa sur le torse du jeune homme. Elle la descendit sur son ventre, et détacha ses lèvres des siennes, plongeant alors son regard dans celui de Valérian, attendant de voir ce qu’il ferait. Craquerait-il ? Elle n’en était pas sûre. Elle n’était jamais sûre de rien, avec lui, et c’était là tout son problème.
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Valérian Valentine L'Enfer c'est les autres J.P Sartre
Messages : 134 Date d'inscription : 25/05/2010 Age : 33 Localisation : Ici et la...
| Sujet: Re: La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) Mer 25 Aoû - 2:46 | |
| - Lexie D. White a écrit:
« Il y a bien des plaisirs que tu pourras obtenir de moi, mon cher Valérian, mais certainement pas celui-ci… » "Gné? Mais c'est la pleine lune ou quoi??" Fût la première réaction pour le moins ahurie, de Valérian. Le monde qui jusqu'alors lui semblait si vaste ici sur son toit a ciel ouvert semblait maintenant diminuer a une vitesse affolante. Se resserrant autour de lui et Lexie au fur-et-a-mesure qu'elle se rapprochait de lui. Valérian releva la tête et eut du mal a déglutir. "Trop près Valérian! Trop près!" Il sentait la peau de sa main contre la sienne. Il la sentait s'approcher de lui de plus en plus. Non seulement physiquement, mais surtout au plus profond de lui-même. Lexie forait un tunnel a quatre-voies dans sa carapace d'impassibilité. Il le savait! Il savait que plus il sentait son coeur s'affoler, plus elle approchait du but. Et il lui semblait ne rien pouvoir faire pour contre-attaquer. Abasourdi, sous le choc, ou plutôt, sous le charme de cette jeune fille affriolante. Il n'y aurait qu'une poignée de garçons qui résisteraient a ce tour de force particulier de l'intimité, et Valérian doutait d'en faire partie. Il devait résister, mais il était aussi terriblement tenté. Son implacable force de volonté fléchit au moment ou elle lui demanda une seule raison d'arrêter. Valérian voulut gueuler "Parce que ca risquerait de te tuer merde!! Mais c'était peut-être un tout petit peu brutal comme approche. Il n'eut pas le temps de trouver quoi répondre qu'elle mis a genoux son regain de confiance. Et le vainquit en serrant son corps contre le sien. Valérian était défait, sans plus aucune défense. Totalement à merci, voyant déjà ce qui allait se passer, le visage de Lexie se rapprochait du sien. Lexie allait l'embrasser, et Valérian ne fit rien pour l'en empêcher... Le choc des lèvres n'eut pas lieu. Juste une suave et délicate sensation lorsque leurs lèvres s'épousèrent. Elle l'enlaça fermement, prenant possession de son corps tandis que Valérian fermait les yeux, plongé dans un rêve. Le baiser dura... Longtemps! Et plus le temps passait, plus Valérian sentait le désir, l'envie, la passion, la fureur monter en lui. Il rouvrit les yeux subitement. Une lueur sauvage les animaient, son coeur s'affolait, ses muscles se contractaient soudainement avec étonnamment de vigueur. Calme-toi bordel Valérian! CAAAALME-TOII!!!" La main de Lexie descendait de sa joue. Galopant furtivement sur son torse. "Vous n'avez jamais été particulièrement indulgent avec moi! Vous avez êtes même plutot du genre a aimer me compliquer la vie, mais la s'il vous plait mon Dieu... J'ai besoin d'un miracle!" Il eût un sursis. C'était suffisant. Valérian sentit Lexie se décoller de sa bouche et aussitôt il empoigna son poignet qui était au contact de son torse. Il sentait déjà ses canines le démanger comme a chaque pleine lune. Lexie la dardait du regard. Elle eut pour réponse le regard le plus insondable et le plus sévère encore que tous les autres que Valérian avait pu lui adresser. On sentait clairement deviner la menace qu'il impliquait. _Je suis désolé Lexie, je n'ai pas le droit.Et ce fut a son tour de s'approcher d'elle, la dominant dans la volonté de pouvoir s'imposer sur elle. Il continua, pour la pilonner, dans l'effet d'un assommoir. _Je sais ce que tu cherches. Mais je ne sais pas si tu imagines vraiment ce que tu pourrais découvrir.
Si tu désires tellement atteindre ce que tu cherches en moi sache qu'il faudra le faire de force. Et le faire mieux que quiconque ait pu faire ici avant toi. Tu es parvenue a créer une brèche dans mes défenses, maintenant ma question est: tiens-tu réellement a vouloir aller jusqu'au bout?Valérian savait pertinemment que Lexie avait les moyens de découvrir ce qu'elle voulait savoir. Mais arrivée si près du but, la question la plus importante demeurait: Jusqu'ou pourrait elle aller pour parvenir au bout, ou encore, avait-elle vraiment envie d'aller au bout? Il se tint droit et majestueux, comme un félin blessé qui montre les crocs, digne en toute circonstance, ou du moins il essayait. Refusant la Providence, le Destin et toutes ces conneries, c'était Valérian qui avait le contrôle, c'était lui qui décidait dans sa vie... Du moins la plupart du temps. Belle, intelligente et obstinée, il avait eu une sacrée cliente en face de lui. Il avait de l'estime pour elle, elle en avait pour lui. Pas comme avec l'autre connard a BeauxBatons. La bouche sèche comme le Sahara sous canicule il attendit de voir si Lexie repartirait à la charge. Ses lèvres se pincèrent, il détestait ce qu'il était en train de vivre, tiraillé entre le secret et l'attirance. |
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Lexie D. White
Messages : 126 Date d'inscription : 03/06/2010
| Sujet: Re: La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) Ven 27 Aoû - 23:25 | |
| Lexie s’amusait toujours en compagnie de Valerian. Ou presque. Oui, il la distrayait. Cela l’amusait, de chercher à le pousser à bout, de le voir la provoquer, et de rester impassible face à ses remarques. Un petit jeu s’était installé entre les deux élèves… Un jeu qui commençait à prendre une tournure tout à fait différente, et à laquelle Lexie ne s’était pas attendue, bien qu’elle en fut à l’origine. Si l’attaque ne faisait pas réagir Valerian, alors, la Serpentard avait décidé d’y aller en douceur avec lui. Elle avait décidé de se ranger de son côté. De le laisser croire qu’il avait le pouvoir sur elle. Elle avait décidé de le faire tomber sous son charme… Mais rien ne lui garantissait que cela allait marcher. Pourquoi ? Parce que Valerian avait une retenue que d’autres hommes ne possédaient pas. Il n’était pas aussi faible que les autres hommes, et Lexie savait pertinemment que des œillades dans sa direction accompagnées de quelques mots doux ne suffiraient certainement pas à faire craquer le jeune homme. L’approche de la jeune fille avait perturbé le jeune homme. Et Lexie avait jubilé. Elle ne s’était pas arrêtée en si bon chemin, non. Elle avait décidé de pousser Valerian à bout, et ce soir, elle en était certaine, elle parviendrait enfin à atteindre l’objectif qu’elle s’était fixé. Lexie s’était approchée de Valerian, jusqu’à ce qu’il n’ait plus aucun moyen de fuir, et jusqu’à ce qu’elle colle son corps à celui du jeune homme. Son attitude sembla laisser le pauvre Serdaigle sans défense, puisque ce dernier fut incapable de réagir à la douce attaque de la demoiselle. Oui, car il s’agissait bien d’une attaque, mais d’une attaque en douceur… Un baiser à la Lexie White, c’était ce qu’elle avait décidé d’employer pour le faire craquer, sans réellement savoir si ça allait marcher, bien entendu. Mais qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ? Ce soir, Lexie comptait bien tout obtenir. La défaite du Serdaigle, mais également la vérité. Et si pour cela, elle devait embrasser Valerian, alors soit, elle serait prête à le faire. Après tout, le jeune homme était quelqu’un de très séduisant. Il avait ce petit quelque chose qui attirait les demoiselles… Ce petit côté mystérieux qui donnait envie aux demoiselles de se jeter sur lui. Lexie n’en avait rien fait. Parce qu’elle savait se tenir, et qu’il y avait d’autres mâles dignes de son attention à Poudlard. Mais Valerian était vraiment particulier, malgré tout, elle devait le reconnaître. Le baiser qu’elle échangea avec Valerian fut très agréable. A la hauteur de ses espérances, à vrai dire. Et ce baiser avait eu un certain effet sur le Serdaigle. Parfait. Lexie le regardait, avec une lueur dans les yeux. Le plaisir. Le plaisir de le voir craquer, celui aussi d’avoir le contrôle sur un homme de son calibre. Sans plus attendre, Valérian saisit le poignet de la main que Lexie avait posé sur son torse. Lexie, de son côté, ne perdait rien de sa détermination. Elle le regardait toujours de ce même regard, déterminé, provoquant. Elle le lui avait dit « Arrête moi si tu l’oses ». C’était ce qu’il commençait à faire, visiblement. Il semblait reprendre ses esprits. Et ça, ça n’était pas bon pour Miss White. Un Valérian impassible ne lui donnerait pas ce qu’elle voulait. Un Valérian impassible ne se livrerait pas à elle, ne lui livrerait jamais ce secret, l’origine de ce si grand mystère qui planait autour de lui… Lexie se maudissait intérieurement pour avoir laissé ses lèvres quitter celles de Valérian. Si elle avait su que ce geste permettrait au jeune homme de reprendre ses esprits – même légèrement – elle n’en aurait rien fait, et aurait continué son petit jeu un peu plus longtemps. Le regard de Valérian redevint presque normal. Presque, oui, car il était indéchiffrable, et sévère. Mais bien plus qu’habituellement. Il avait, à vrai dire, l’air beaucoup plus menaçant qu’habituellement. Il en faisait même légèrement peur. Une peur que Lexie n’aurait jamais pu reconnaitre. Oui, en effet, elle était trop fière pour admettre une telle chose. Non, Valérian ne l’effrayait pas. Il avait beau lui lancer des regards tous aussi massacrants les uns que les autres, se montrer menaçant, elle ne montrerait pas sa peur. Jamais. Parce qu’elle avait une trop grande fierté, trop d’amour propre, pour cela.
« Je suis désolé Lexie, je n'ai pas le droit. »
Le droit ? Le droit de quoi ? Qu’est-ce qu’il racontait ? Les sourcils de Lexie se froncèrent sous l’incompréhension, sans même qu’elle ne le veuille. Et puis, soudain, les rôles s’inversèrent. Ce fut Valérian qui s’approcha d’elle, reprenant alors :
« Je sais ce que tu cherches. Mais je ne sais pas si tu imagines vraiment ce que tu pourrais découvrir.
Si tu désires tellement atteindre ce que tu cherches en moi sache qu'il faudra le faire de force. Et le faire mieux que quiconque ait pu faire ici avant toi. Tu es parvenue a créer une brèche dans mes défenses, maintenant ma question est: tiens-tu réellement a vouloir aller jusqu'au bout? »
Woh… Lexie ne s’était pas attendue à ça. La logique aurait été qu’elle lui réponde, qu’elle lui dise que oui, elle était certaine de vouloir aller jusqu’au bout, elle était certaine de vouloir savoir ce qu’il cachait. Mais était-elle prête à arracher cela à Valérian ? Méritait-il qu’elle viole son secret de la sorte ? Elle n’en était plus bien sûre. Elle commençait à avoir des remords, à prendre en considération l’instinct de conservation que tout être humain possédait. Elle ne pouvait pas lui faire ça. Elle ne pouvait faire ça à personne. Qu’aurait-elle dit, si quelqu’un était parvenu à lui faire dire son plus grand secret ? Qu’aurait-elle dit si quelqu’un aurait fini par savoir que si elle se montrait méchante avec tout le monde, ça n’était que parce qu’elle n’avait jamais rien connu d’autre que de la méchanceté, que parce que toute sa vie, elle avait été rejetée, et que cela avait été bien pire après l’arrivée de Rainie dans sa vie ? Lexie secoua la tête. Elle ne devait pas penser à ça. Elle devait savoir, pour Valérian. Elle attendait ce moment depuis si longtemps, elle ne pouvait pas reculer maintenant. Elle n’était pas une lâche, et elle finirait par savoir ce qu’il cachait. Bien entendu. Elle n’avait d’ailleurs aucun scrupule là-dessus. Lexie se tenait droite, elle aussi. Peut-être était-ce un moyen comme un autre de montrer à Valérian que, s’il la dominait de la hauteur, il n’avait malgré tout par réussi à la maitriser totalement. Son regard était toujours déterminé, et ses yeux ne quittaient plus ceux du Serdaigle. Et puis, pour seule réponse, elle se jeta à nouveau sur lui, ses lèvres se posant cette fois dans le cou du jeune homme. Elle repoussa ce dernier contre le mur, tandis que ses mains s’activaient sur la chemise du jeune homme.
« Tu as le droit de faire ce que tu veux, Valérian… »
Elle déboutonna les 4 premiers boutons avec une rapidité digne d’un éclair, et s’attarda sur ceux d’en dessous, pour faire languir le jeune homme. Ses mains se posèrent rapidement sur ses hanches et ses lèvres descendirent pour se pauser sur les épaules dénudées du jeune homme. Puis, elle se sépara légèrement de Valérian. Pas assez, cependant, pour le laisser partir. Elle n’en avait pas fini avec lui. Elle arrêterait son petit jeu lorsqu’il aurait parlé. Et s’il ne parlait pas alors… Alors elle le violerait. Ou peut-être pas. Le viol était un rapport sexuel non consentit, et quelque chose disait à la demoiselle que si elle faisait comme d’habitude, Valérian finirait par être consentant au traitement qu’elle était prête à lui donner. Lexie ne perdit pas une seconde de plus, retirant le débardeur noir qu’elle portait, laissant à Valérian l’opportunité de voir le soutien gorge de la même couleur qu’elle portait juste en dessous. Lexie releva les yeux, plantant son regard dans celui du Serdaigle, avec un sourire aux lèvres. Sans plus attendre, celles-ci se posèrent à nouveau sur le corps de Valérian : sur son torse, cette fois-ci. Puis, ses mains s’y posèrent, la Serpentard redressant la tête pour s’adresser une nouvelle fois au Serdaigle :
« Tu réfléchis beaucoup trop … Laisses-toi aller… » Elle descendit sa main droite sur le ventre du jeune homme, descendant la gauche sur sa cuisse droite. « Au diable les bonnes résolutions, les secrets, les mystères ! Fais abstraction de tout cela ne serait-ce que quelques minutes. Laisse parler ton corps… »
Lexie colla un peu plus son corps contre celui de Valérian, ses lèvres se déposant doucement sur les siennes, en un léger baiser, rapide, et furtif.
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Valérian Valentine L'Enfer c'est les autres J.P Sartre
Messages : 134 Date d'inscription : 25/05/2010 Age : 33 Localisation : Ici et la...
| Sujet: Re: La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) Sam 28 Aoû - 1:38 | |
| Hrp: Et comment je réponds a ça moi? xD Bref, trip totalement hors-sujet mais j'ai lu la réponse sur cette musique et ca pète de dingue! https://www.youtube.com/watch?v=i_2mWhfOhGU&translated=1/HrpValérian le devinait, Lexie se délectait de pouvoir jouer maintenant si facilement avec Valérian. Dire qu'il se pensait intouchable... Quelle naïveté! Mais bon pour sa défense il ne pensait pas les anglaises avec des moeurs aussi... Libérées! Après tout le climat froid et rude de Poudlard poussait sans doute les filles d'ici a se montrer aussi "chaleureuses", bien plus même qu'à BeauxBâtons ou le climat généreux incite pourtant a la frivolité. Elle ne cillait pas sous son regard noir, elle le soutenait même avec une certaine aisance. Elle était déterminée à en finir. Du moins c'était avant que Valérian ne tentes de lui retourner le cerveau. Cette fois Lexie ne put masquer la surprise qui lui fit entrouvrir la bouche. Lexie testait de nouvelles méthodes? Pareil pour Valérian. Maintenant que sa faiblesse était découverte mais pas identifiée il fallait jouer avec. Il la sentit hésiter tandis qu'il matraquait son esprit de mises-en-garde. Et alors que Valérian pensait l'avoir fait fléchir elle repartit à son assaut. Se jetant carrément dans ses bras pour le plaquer contre le parapet elle embrassa son cou encore et encore. Savait-elle qu'elle était sur le point de l'affaiblir, le dégrader, l'humilier au plus haut point. Un viol de l'intimité... C'était comme ça qu'il le ressentait. Elle attrapa fermement sa chemise, lui rétorquant qu'il pouvait faire absolument ce qu'il voulait. "Si je pouvais vraiment faire c'que je veux je ne serai certainement pas ici!" Il avait encore gardé cela pour lui. Lexie s'affairait à forcer toutes les protections que Valérian avait érigé pour garder son secret. Inutile de gueuler ca maintenant ca ne ferait que la motiver encore plus. Valérian soupira et leva les yeux au ciel tandis qu'elle prenait soin de lui ôter sa chemise. Peut-être qu'en se déconnectant totalement de la réalité il n'aurait aucune réaction, aucune sensation... Aucun désir. Sa chemise à moitié ouverte Lexie embrassa ses épaules et la peau de son cou frissonna en sentant le souffle de la Serpentarde. Par réflexe Valérian contracta la nuque et respira de plus en plus lentement. Jusqu'a ce que son souffle soit coupé lorsqu'il vit Lexie se retrouver en soutien-gorge. Et Valérian s'aperçut qu'il n'aurait bientôt plus de chemise. La tête irrémédiablement baissée vers le buste de la jeune fille qui se collait de plus en plus a lui, il vit Lexie avec un sourire aguicheur aux lèvres. Valérian sentit les veines de ses tempes et de son cou tripler de volume, de débit et de pression. Ses afflux sanguins commençaient. Et tandis qu'il la regardait paralysé, comme envoûté il pensa à son dos. Elle ne devait pas voir son dos et les cicatrices de griffures qui y étaient gravées... Lexie embrassa son torse de nouveau. Faisant frissonner chaque endroit ou elle posait ses lèvres. La peau de Valérian pâlit un peu et ses cheveux se firent plus noirs encore qu'avant. Valérian luttait au plus profond de lui. Succomber a Lexie serait succomber a "lui", or ça, il ne le pouvait décemment pas! Il sentit ensuite le contact chaud des mains de Lexie sur sa peau sous sa chemise complètement ouverte a l'air frais. Valérian réalisait qu'il était seul sur le toit de Poudlard avec Lexie White, une fille qui -d'après tous les échos que Valérian avait eu par ses camarades masculins- avait une certaine côte et une certaine exigence vis-a-vis des garçons. Valérian lui, était assez en vue -d'après la encore certains échos- mais jamais il n'y avait eu d'attirance particulière entre ces deux-la, apart une attirance malsaine pour la confrontation. Alors pourquoi Lexie avait-elle choisi de le tourmenter lui!!?? Il demandait rien a personne le bougre! Bref Valérian n'eut pas le temps de divaguer longtemps car Lexie le ramena dans l'horrible réalité: celle ou il était aux prises avec Lexie et faisait tout désespérément pour tenir et ne pas céder face à elle. Elle parla de nouveau. Posant une main sur son ventre qui se gonflait au rythme de sa respiration et une autre sur sa cuisse. Elle n'avait jamais été aussi proche de lui et pas seulement sur le plan physique. Proche de la part de lui qu'il devait cacher à tout prix mais semblait bien difficile a réprimer en ce moment précis. Elle voulait qu'il se libère, qu'il tombe le masque... Pour elle! Et puis quoi encore? C'était effectivement plus simple de tout dire maintenant en espérant pouvoir la tuer juste après et parvenir a cacher son crime... Mouais non, mauvaise idée en fait! Et puis... - Lexie D. White a écrit:
- « Laisse parler ton corps… »
Valérian sentit ses muscles se contracter a l'extrême. Son torse déjà saillant se raffermit encore plus et ses épaules rutilantes s'épaissirent. Lexie l'embrassa à nouveau, l'espace d'une infime seconde qui déclencha tout. Les pupilles de Valérian se révulsèrent, le blanc de ses yeux blanchit tellement qu'il semblait refléter la lumière et ses yeux d'un noir d'encre reflétaient la pleine lune. "... ... Et merde!" Et stoïquement, Valérian sentit la panique s'insinuer en lui. Affolé et les dents longues, Valérian repoussa Lexie d'un simple mais ferme mouvement de bras qui la fit reculer de quelques pas. Il se retourna pour qu'elle ne le voie pas de face. Les mains sur le parapet il leva la tête vers le ciel. _Justement Lexie je ne peux pas laisser parler mon corps.Lexie fit un pas. Valérian dégaina aussitôt sa baguette et la pointa vers elle sans montrer son visage qu'il masqua dans le creux de son épaule, seuls ses yeux d'un noir de jais étaient visibles. _Je ne veux pas te faire de mal ni même te jeter un sort, mais je le ferais si tu approches. La force est la dernière défense qu'il me reste mais je ne tiens pas a l'utiliser. Alors... S'il-te-plait... N'approches pas!Il y avait presque un ton de supplique la-dedans, du genre "laisse-moi conserver un moment le peu de dignité qui me reste". Valérian déglutit, fallait jouer serré, de toute façon il était perdant, le tout était de minimiser les pertes. _Ce secret que je cache et que tu veux découvrir... Touche mon intimité la plus profonde, c'est ce secret qui m'a fait quitter BeauxBâtons pour venir ici. Et si ce secret s'ébruite alors je devrais sans doute à nouveau partir et pour aller ou cette fois? Durmstrang? Je suis sur qu'ils adoreraient accueillir un mec comme moi... Et il ne le faut pas! Je ne suis pas quelqu'un de sain. Je ne suis pas... Quelqu'un fait pour être avec les autres...Il soupira, puis se mit a rire d'une façon idiote. _Ca va te paraître cliché mais... Je suis quelqu'un de dangereux pour les autres.Valérian avait l'esprit confus. Ses pulsions se déchainaient à l'idée du corps partiellement dénudé de Lexie. Et s'il pouvait juste... Gouter à ce corps? Une toute petite fois juste pour savoir ce que ca fait le sang humain... "Valérian!!!! *Sbaff* Le Serdaigle se mit une formidable gifle mentale qui envoya son "dark-side of ze Force" jusqu'a Ouagadougou. _Je sais que tu es en position de force et que tu as les moyens de me prendre ce que tu es venu chercher... Mais d'abord dis-moi pourquoi. Pourquoi moi en particulier? Il y a tellement de gens qui cachent des choses ici, c'est visible partout dans vos yeux! Alors pourquoi moi???Il avait presque crié sa dernière question. Furieux, défait, dépité. |
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Lexie D. White
Messages : 126 Date d'inscription : 03/06/2010
| Sujet: Re: La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) Sam 28 Aoû - 16:38 | |
| [Hrp : MDR. J’allais te demander la même chose dans mon post précédent =P ] Lexie avait longtemps attendu ce moment. Oui, elle avait longtemps attendu de voir Valérian craquer devant elle. Enfin. Et ce moment était enfin venu. Lexie avait enfin réussi à faire craquer le serdaigle. Cela n’avait pas été évident. Pour y parvenir, Lexie avait dû mettre de côté son attitude froide et nonchalante qu’elle adoptait habituellement en sa présence. Elle avait ainsi décidé de changer radicalement d’attitude avec Valérian, se montrant plus douce qu’à l’accoutumée… Beaucoup plus douce, même. Et cela fonctionnait. En se rapprochant de Valérian, plus qu’elle ne l’aurait jamais imaginé, Lexie avait réussi à troubler le jeune homme, pourtant imperturbable d’ordinaire. Et elle aimait ça. Elle aimait le voir flancher de la sorte, lui montrer qu’au final, il était comme tous les autres, ou presque, puisqu’il ne savait pas résister à ses attaques. Pas complètement, du moins. Enfin, si le jeune homme avait commencé à montrer quelques signes de faiblesse, il s’était rapidement évertué à attaquer à son tour la Serpentard, en l’assenant d’un tas de questions. Des questions qui avaient fait douter Lexie, pendant un instant. Oui, elle avait hésité avant d’aller plus loin. Parce qu’elle n’avait pas été certaine de faire le bon choix. Etait-ce une bonne chose de le harceler de cette façon ? Elle ne le savait pas. Elle ne le savait plus. Son amour propre lui disait que oui, mais sa raison, son envie de jouer, lui disaient que non. Après tout… Si elle découvrait enfin le secret de Valérian, la raison qui le poussait à se montrer si étrange, à certains moments… Leur petit jeu se terminerait. Et que ferait-elle, après cela ? Elle ne le savait justement pas. Mais peu importe. La raison n’était pas son point fort. C’était pour cette raison qu’elle n’avait pas écouté sa conscience et qu’elle s’était sans plus attendre jetée une nouvelle fois sur Valérian.Cette fois-ci, elle s’était montrée plus entreprenante, déposant des baisers dans le cou du jeune homme sans pouvoir s’arrêter. Puis, rapidement, ses mains s’étaient attaquées à la chemise du Serdaigle, Elle ne s’était cependant pas arrêtée en si bon chemin, décidant alors de retirer son débardeur, cette fois-ci. La jeune fille sentait le regard de Valérian posé sur elle… Il avait l’air vraiment mal en point. Tellement vulnérable. Elle avait réussi. Elle le sentait faiblir sous ses baisers, elle le sentait frissonner sous ces derniers, elle pouvait même sentir les muscles du jeune homme se tendre. Se rapprochant de plus en plus du jeune homme, ses gestes se faisant plus intimes, Lexie avait alors demandé à Valérian de se laisser aller, pour quelques minutes seulement, et de laisser parler son corps. Lexie sentit les muscles de Valérian se contracter à nouveau, mais elle n’en tint pas compte. Elle l’embrassa, une nouvelle fois. Mais cette fois, elle n’eut pas le temps d’approfondir son baiser que, déjà, Valérian la repoussait fermement. Sous le coup, Lexie recula de quelques pas, avec un air contrarié sur le visage. Contrariée, elle l’était. Parce qu’elle avait cru qu’elle avait gagné, et que ça n’était visiblement pas le cas. Valérian lui tourna le dos, levant la tête vers le ciel.
« Justement Lexie je ne peux pas laisser parler mon corps. »
Qu’est-ce qu’il racontait ? C’était n’importe quoi ! Lexie s’approcha une nouvelle fois de lui, mais Valérian pointa alors sans plus attendre sa baguette sur la demoiselle. Il ne lui montra pas son visage, elle ne pouvait apercevoir que son regard et ses yeux… Ses yeux d’un noir profond, qui la fixaient d’un drôle d’air, presque menaçant…
« Je ne veux pas te faire de mal ni même te jeter un sort, mais je le ferais si tu approches. La force est la dernière défense qu'il me reste mais je ne tiens pas a l'utiliser. Alors... S'il-te-plait... N'approches pas! »
La situation était visiblement plus critique qu’elle ne l’avait pensé. Les paroles du jeune homme ne la rassuraient pas vraiment, elle devait avouer que Valérian semblait plus menaçant et plus vulnérable que jamais… Elle sentait effectivement la menace qui planait sur elle, mais elle avait aussi remarqué le ton suppliant avec lequel le jeune homme s’était adressé à elle… Elle savait pertinemment que Valérian était sérieux et c’était pour cela qu’elle avait décidé de l’écouter.
« Ce secret que je cache et que tu veux découvrir... Touche mon intimité la plus profonde, c'est ce secret qui m'a fait quitter BeauxBâtons pour venir ici. Et si ce secret s'ébruite alors je devrais sans doute à nouveau partir et pour aller ou cette fois? Durmstrang? Je suis sur qu'ils adoreraient accueillir un mec comme moi... Et il ne le faut pas! Je ne suis pas quelqu'un de sain. Je ne suis pas... Quelqu'un fait pour être avec les autres... »
Lexie fronça d’abord les sourcils. Quoi ? Il pensait qu’elle allait ébruiter son secret dans tout Poudlard ? Quel intérêt aurait-elle eu à faire ça ? Elle était certes une garce, lorsqu’elle le voulait. Mais elle ne ferait jamais ça. Il y avait certaines personnes qu’elle respectait, et pour qui elle avait une grande estime… Et parmi celles-ci, il y avait justement Valérian. Rien que pour cela, elle ne pourrait jamais révéler son secret. Elle ne connaissait rien de sa vie, et ne voulait justement pas la raconter aux autres. Elle n’y aurait trouvé aucun intérêt. Parce que s’il quittait Poudlard, elle n’aurait plus aucun adversaire à sa hauteur, tel que l’était le Serdaigle. Le jeune homme poussa un soupir, avant de se mettre à rire.
« Ca va te paraître cliché mais... Je suis quelqu'un de dangereux pour les autres. »
Dangereux pour les autres ? Mais mince ! De quoi il parlait ? Qu’est-ce que tu caches, Valérian ?.
« Je sais que tu es en position de force et que tu as les moyens de me prendre ce que tu es venu chercher... Mais d'abord dis-moi pourquoi. Pourquoi moi en particulier? Il y a tellement de gens qui cachent des choses ici, c'est visible partout dans vos yeux! Alors pourquoi moi??? »
Il était vraiment en colère, cette fois-ci. Il avait crié sa dernière question. Et il semblait furieux. Il voulait savoir, et ça semblait logique. Il voulait savoir pourquoi elle s’était acharnée de la sorte, sur lui.
« Tu apprendras, mon cher Valérian, que j’ai pour habitude de toujours obtenir ce que je veux. Quand j’entreprends quelque chose, je le fais jusqu’au bout. Je n’aime pas qu’on me résiste. Je n’ai pas à m’acharner de la sorte sur les autres, habituellement. Mais toi… » Elle marqua une pause, tendant la main en direction du jeune homme, pour la pauser sur son épaule. « Toi… Tu m’as rendu la tâche bien difficile. C’est la première fois que je vois quelqu’un comme toi. Tu n’es pas comme les autres. Tu vaux beaucoup plus qu’eux. Parce que c’est la première fois que je rencontre un adversaire à ma hauteur »
Elle retira sa main de l’épaule du jeune homme, saisissant avec l’autre qu’elle avait encore de disponible sa baguette magique, qu’elle pointa à son tour sur le Serdaigle. Elle aurait voulu le désarmer. Mais il ne lui en aurait pas laissé le temps.
« Baisse ta baguette, Valérian, je ne te veux aucun mal. Je respecte ton secret, et je ne te forcerai pas à le révéler. J’ai déjà eu ce que je voulais. J’ai déjà gagné. Je veux juste récupérer mon débardeur. »
Effectivement, il ne faisait pas très chaud, et malheureusement pour elle, la jeune fille avait laissé son haut par terre. Il était désormais aux pieds du Serdaigle. Pour ce qui était de son secret, elle n'allait effectivement pas le forcer à le lui révéler. Parce qu'il était clair qu'il ne lui faisait pas confiance. Et même si elle aurait aimé le connaître, elle savait pertinemment que le jeune homme ne cèderait pas. Il ne cèderait plus. Plus maintenant. Sans attendre son approbation, Lexie s’approcha, se baissant au sol pour y ramasser son débardeur. Mais elle ne le remit pas. Elle resta simplement accroupie, relevant sa tête pour planter son regard dans celui de Valérian, attendant quelque chose. Qu’il lui jette un sort, probablement, pour s’être approchée de lui… Ou qu’il perde le contrôle à nouveau ? Elle n’en était pas certaine. Et s’il perdait le contrôle, que se passerait-il ? Que serait-il prêt à faire pour l’éloigner de lui ?
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Valérian Valentine L'Enfer c'est les autres J.P Sartre
Messages : 134 Date d'inscription : 25/05/2010 Age : 33 Localisation : Ici et la...
| Sujet: Re: La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) Lun 30 Aoû - 1:10 | |
| Hrp: Wow!! Y a du level!!! Va falloir que j'm'y mettes un peu plus sérieusement!
Tiens pour la peine... Régale-toi! x) /HrpCette nuit serait-elle décisive? Cette rencontre plus ou moins hasardeuse devait-elle sonner la fin de son petit secret? A Poudlard seuls les profs étaient au courant et jamais ils n'auraient discrédité Valérian. Son comportement solitaire et associable? Les profs ne le lui reprochaient pas, ils appréciaient même plutôt son intelligence, son habileté baguette en main ainsi que ses prédispositions aux sorts informulés qu'il avait contractées de son esprit de fer. McGonagall lui avait même dit qu'à Poudlard il trouverait surement les bonnes personnes avec lesquelles il pourrait s'épanouir... S'épanouir mon cul! S'épanouir mais ou ça? Dans un pays qui sortait tout juste de la sombre domination d'un tyran sanguinaire accompagné de ses lycans, de ses géants et de ses détraqueurs? Foutaises, bien que les vampires aient eu une implication minime dans les projets de Voldemort le mot "hybride" dégoutait et faisait toujours peur. L'école Poudlard était tolérante, sa directrice une très grande sorcière par son pouvoir et sa sagesse... Mais ses habitants? Non il ne pouvait pas se permettre de prendre un risque, aussi infime soit-il... "Il n'y a nulle trêve, nul repos pour les damnés!" Et il ne savait plus quoi faire, lui qui avait toujours des échappatoires se retrouvait pris au piège. Valérian se demanda une énième fois intérieurement s'il n'était pas maudit. Et il restait là, désirant à tout prix s'enfuir mais incapable de faire le mouvement. Valérian avait toujours essayé d'être quelqu'un de droit et de digne pour équilibrer tous ses mensonges et ses secrets. Alors il ne pouvait pas fuir, il se l'interdisait. Maso le Valérian? Haha vous n'avez pas idée! Après tout, au moyen-âge les moines se flagellaient lorsqu'ils pêchaient. Et Valérian avait toujours eu ce petit côté vieux-jeu, un petit côté "hors-du-temps", comme s'il débarquait d'un siècle lointain et qu'il s'était trompé d'époque. Oui monsieur Valentine aime avoir des attitudes théâtrales avec un peu de cérémonie dans le discours et la façon d'agir. Lexie l'avait vaincue sur son propre terrain abdiquer et se résoudre plus ou moins sereinement paraissait plus honorable que de s'en aller et de fuir Lexie jusqu'a ce qu'elle parte de Poudlard, en plus ce serait pas chose aisée, elle connaissait ce château beaucoup mieux que lui! Elle était maintenant beaucoup plus "calme"; il semblait a Valérian ne l'avoir jamais vue aussi hésitante qu' a cet instant. Cet instant ou il avait seulement demandé "pourquoi?". Elle commença à parler. "Ca j'imagine bien que t'aimes pas qu'on te résiste... Non en fait disons plutôt que tu adores ça autant que tu le hais." Et elle s'avança et posa la main sur son épaule. Valérian ne sembla avoir absolument aucune réaction. Gardant sa baguette bien droite. L'ennemi avait bien des manières de passer à l'action... Mais non. Ainsi il valait plus que les autres? "Pour ta liste de trophées tu veux dire?" Bon on est d'accord c'était mesquin et Valérian avait bien fait de le garder pour lui! Elle eût soudain un pas de recul avant de brandir sa baguette a son tour. Et lorsque Valérian l'entendit parler il abaissa vers le sol son bâton de bois qu'il aimait tant. Il sentait la sueur perler dans son dos et sur son torse. Il allait se pencher pour ramasseur le haut d'uniforme de Lexie lorsqu'une pensée le fit sourire. La première à avoir été "entreprenante" avec lui était vraiment celle à laquelle on pouvait le moins s'attendre. Malgré tout ce qu'on peut essayer de faire pour garder toujours la maitrise de soi, face a une situation inconnue notre réaction l'est aussi. Et nous sommes toujours surpris, même par ceux qu'on croyait le mieux connaître... Surtout par ces personnes-la, car ces surprises nous marquent plus que les autres. Valérian fût interrompu dans ses divagations par une tête juste sous ses yeux. Une tête... Avec des cheveux! Longs les cheveux! Et des yeux... Des yeux sombres mais pourtant si perçants. Et juste en-dessous? Une fabuleuse paire de "*SBAAAAAAAAAFf!* Non mais ca va pas la? Tu vas pas commencer a être grossier!" AHEM! Une vue plongeante sur un splendide panorama vallonné... (HJ: j'aime ma métaphore )... Visiblement sous le charme de ce joli paysage la réaction de Valérian fut un tantinet longounette. "LEXIE!!!!!!?????!" Valérian se releva si vite qu'il faillit en tomber à la renverse (sisi c'est possible!). Ils s'étaient regardés, dans les yeux, quelques secondes à peine. Et visiblement quelques secondes de trop. Elle avait vu... C'était inévitable!! Valérian prit peur, presque en proie a une véritable crise de panique! Elle avait vu ses yeux sombres au point de ne plus pouvoir différencier l'iris de la pupille. Et puis ses dents... Ses putains de canines de merde! "Hého! Qu'est-ce que j'ai dit un paragraphe plus haut?!" Il était de nouveau debout et dos à elle. Et c'était étrange... Mais il ne ressentait plus autant de pression. L'idée d'être maintenant démasqué devait influer, mais il n'était plus aussi excité aussi... Possédé par le désir. Non la c'était latent, en suspens. Comme si la lourde menace qui planait sur lui était devenue un simple nuage... Une simple aura qui le noircissait encore un peu plus. Et puis après tout il avait perdu, Lexie méritait récompense. "Mais non bordel Val! (c'est le narrateur qui parle *je sors*) Lexie gardera peut-être ça pour elle mais elle peut très bien te faire chanter ou... *Re-SBAF!*"Valérian resserra sa prise autour de sa baguette, il fit volte-face et la brandit. Pas sur Lexie mais sur la porte. D'une voix sourde, chaude et sereine il dit simplement: _CadenatioLa porte se ferma brusquement et se verrouilla. Avant que Lexie ne formule un contresort Valérian se mit devant elle. La peau d'une pâleur polaire, le blanc des yeux d'un blanc arctique. La mâchoire serrée. Les muscles du cou tendus a l'extrême ainsi que tous les autres muscles de son corps, c'était à la fois plaisant et insupportable, comme après avoir couru un marathon. Et enfin ce regard noir, tout bonnement glacial et vide. _Je suis un vampire.Déclara-t-il d'un ton d'apocalypse (quand j'vous dis qu'il aime le théâtre). Avant d'esquisser un sourire. _Enfin un demi pour être exact bien qu'à mon avis ca ne change pas grand-chose vis-a-vis des autres.Si on avait prêté l'oreille on aurait pu entendre dans un lointain écho: "Oh le con! Oh le con, le con, le con!! Le seul sujet du forum ou il fallait absolument pas faire de boulette il m'en pond une comme le VésuveOh le con, le con, le con!!Hem... Mais passons voulez-vous? Valérian était touché, blessé, presqu'a mort. Mais il n'y a pas d'animal plus dangereux qu'un prédateur blessé, car c'est comme ça que Valérian se voyait en tant que vampire; un prédateur. Et il n'y a pas plus dangereux car il n'y a pas plus imprévisible. Valérian s'approcha de Lexie et la fit reculer. Elle n'avait pas eu le temps de penser a se rhabiller. Aucune importance. "La nudité est inconvenante, celle de l'âme comme celle du corps". Et Valérian avait déjà son âme totalement à nue. Mise en évidence. Bientôt ce fut son tour d'être collée au parapet. Il approcha son visage du sien. _Et je tiens à ce que ca reste secret. Car sinon je pourrais me montrer...Il inclina la tête vers la nuque de Lexie avec un haussement de sourcil qui n'avait rien de rassurant. Il se pencha et souffla dans son cou: _Particulièrement rancunier...Inutile de montrer les crocs, Lexie savait qu'ils étaient là. Une menace? Attendez c'est pas encore fini! Valérian posa ses bras sur le parapet, encadrant et écrasant Lexie de toute l'amplitude qu'il pouvait avoir sur elle. Il comprenait Lexie de ce plaisir sadique qu'on pouvait avoir en poussant quelqu'un dans ses derniers retranchements. De jouer avec l'autre d'une manière aussi sensuelle et agressive. Faire céder l'esprit aux appels du corps. Lexie pouvait un peu s'apparenter a une veuve noire en fait (Ouai viteuf je sais mais bon j'avais envie de caser l'expression). Il se pencha à nouveau pour murmurer suavement dans le creux des lèvres de sa camarade d'insomnie: _Et je pourrais à mon tour chercher a savoir ce que tu caches. C'était peut-être ça la raison. Tu te testais? Pour savoir si tu pouvais faire face a n'importe qui? Pour t'améliorer? Mais je peux t'assurer...Il la regarda droit dans les yeux, sa bouche toujours aux limites de la sienne. Leur souffle était réglé en cadence, comme du papier à musique. _Que moi aussi dans le genre "viol de l'intimité" je suis plutôt bon. Et crois-moi pour ton cas je serai extrêmement motivé.Il se redressa un peu, puis d'un air enfantin il se mordit la lèvre et haussa les sourcils, tel un môme pris la main dans le sac et qui dit honteusement "désolé". Une fois le délire passé il affiche aussitôt un sourire terriblement ravageur et carnassier, sans doute un effet des longues canines. La messe était dite; la menace clairement affichée, mais ce qu'il y avait de plus frappant encore, c'était qu'a l'evidence, Valérian n'était plus tout à fait le même qu'au moment ou il était monté sur ce toit. Hrp: Mais comment j'ai trop tripé à l'écrire! xD /Hrp |
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Lexie D. White
Messages : 126 Date d'inscription : 03/06/2010
| Sujet: Re: La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) Lun 30 Aoû - 23:55 | |
| [Hrp : Ahhhh ! J'ai adoré ta réponse ! (et ta métaphore =P) La mienne, en revanche, craint légèrement. Je ferai mieux au prochain (yn)] Lexie n’aurait pu espérer mieux de Valérian que ce qu’il venait de lui offrir : une victoire, dans les règles de l’art. Il n’avait pas cédé facilement, et c’était ce qui avait certainement été le meilleur. Lexie avait pu se confronter à lui, elle avait pu tester les limites du Serdaigle, elle avait pu le voir faiblir, sous ses gestes, sous ses caresses… Ses caresses ? Oui… Car la Miss, ayant remarqué que ses attaques ordinaires ne fonctionnaient pas, avait décidé d’employer une toute autre technique… Une technique à la fois plus agressive, mais également plus en douceur… Elle avait décidé de sortir des sentiers battus, de changer de tactique avec le jeune homme, usant alors de son charme et de sensualité pour le faire craquer. Car, dans le fond, Valérian n’était qu’un homme, non ? Sa technique avait payée. Elle avait réussi, sous ses baisers, sous ses caresses, à le faire craquer, à le faire perdre de son impassibilité habituelle, quitte à s’emporter elle-même dans ce petit jeu qu’elle avait lancé. Mais ce jeu, Valentin avait su le calmer, d’un simple geste. Il l’avait repoussée. Il avait réussi à résister, bien qu’il ait déjà faibli devant elle. Après cela, Lexie s’était calmée. Il était déjà au fond du gouffre, il ne servait à rien d’en rajouter. Et puis, il fallait également avouer que Valérian l’empêchait à présent de s’approcher de lui, puisqu’il avait sa baguette pointée sur elle, visiblement prêt à lui jeter un sort pour qu’elle reste à distance raisonnable de lui. Si, au départ, Lexie l’avait laissé faire, elle avait cependant rapidement changé d’attitude dès lors qu’il avait reconnu être vaincu et qu’il lui avait demandé pourquoi elle s’était tant acharnée sur lui. Cette question avait légèrement perturbée la Serpentard, bien qu’elle n’en ait rien montré et qu’elle se soit juste montrée hésitante le temps de quelques secondes. A vrai dire, à bien y réfléchir, ça n’avait peut-être pas été la question qui avait tant troublée la jeune fille, mais peut-être aussi le ton sur lequel il l’avait posée. Elle avait néanmoins répondu au jeune homme, lui expliquant qu’il était, selon lui, le seul à être à sa hauteur, le seul à pouvoir l’affronter à proprement parler. Jamais elle n’avait eu d’adversaire comme lui, et c’était pour cette raison qu’elle lui accordait tant d’attention, et qu’elle s’était acharné sur lui. Parce qu’elle n’avait pas supporté l’éventualité qu’il lui soit supérieur, et qu’elle avait voulu le tester… Mais après ses explications, Lexie avait fait un pas en direction de Valérian. Non pas pour continuer ce qu’elle avait commencé, non, mais justement pour se rhabiller, car la température extérieure, en cette nuit, n’était pas bien élevée. Certes, ça avait déjà été le cas précédemment, mais lorsqu’elle s’était dévêtue, il fallait dire que la Serpentarde avait eu beaucoup plus chaud, de par sa proximité avec le jeune homme. Elle avait d’abord pointé sa baguette sur Valérian, prête à riposter au cas où il lui lancerait un quelconque sort en la voyant s’approcher. Elle s’était alors mise à ses pieds, pour ramasser son haut abandonné à la hâte sur le sol. Tout naturellement, la baguette de Valérian s’était posé sur le sol. La jeune fille avait alors relevé la tête, pour croiser le regard sombre du jeune homme. Son regard avait changé. Il était plus sombre. Beaucoup plus sombre. Cette fois, elle en était certaine. Il y avait quelque chose de menaçant, dans celui-ci, mais également dans ses dents… Ses dents… Des canines beaucoup plus longues qu’à l’ordinaire. Un frisson parcouru l’échine de Lexie, et c’est par réflexe que la jeune fille recula d’un pas, tandis que Valérian, lui, s’était vivement redressé, lui tournant à nouveau le dos. Lexie se releva, elle aussi, tout en fixant la silhouette du jeune homme. Avait-elle bien vu ? Elle n’eu pas le temps de s’interroger plus longtemps car, dans la seconde qui suivit, Valérian fit volte-face et brandit sa baguette en direction de la porte. « Cadenatio » Ohoh… Ca n’était pas bon signe. Lexie saisit sa baguette et la brandit à son tour sur la porte pour la déverrouiller, et la rouvrir, mais Valérian fut plus rapide, et ne lui en laissa pas le temps. Il vint se mettre devant elle, plantant son regard noir de jais dans le sien, il reprit la parole : « Je suis un vampire. » Un quoi ?! Impossible. De nouveaux frissons parcoururent le corps entier de la demoiselle, et elle relâcha le haut qu'elle tenait entre ses mains tandis qu’elle recula légèrement d’un pas. De son côté, Valérian esquissa un sourire, avant d’ajouter : « Enfin un demi pour être exact bien qu'à mon avis ca ne change pas grand-chose vis-a-vis des autres. » Il ne lui faisait pas dire. Vampire ou demi vampire, cela ne changeait rien, selon Lexie, il était un hybride quand même. Bizarrement, cette révélation avait calmée la demoiselle, qui n’osait même plus bouger. Elle aurait dû s’en douter, qu’elle ne garderait pas le contrôle sur lui. Qu’il finirait par se reprendre. Que son secret était inavouable, et menaçant. Valérian s’approcha d’elle, et Lexie recula instinctivement. C’était juste une question… D’instinct. Oui, il était dans l’instinct de tout être normalement constitué de fuir un prédateur lorsqu’on en rencontrait un… Et Lexie n’échappait pas à cette règle. Mais pouvait-elle réellement fuir Valérian ? Il avait bloqué la seule issue possible, et son seul moyen de le fuir, à présent, était de reculer. Mais comme il fallait s’y attendre, son dos rencontra bien vite le mur derrière elle, et elle fut dans l’incapacité de continuer sa fuite. Valérian la dominait, de toute sa hauteur. Les rôles s’étaient inversés, et elle n’appréciait franchement pas ça. Mais ça n’était pas une raison pour s’avouer vaincue. Alors que le visage de Valérian s’approcha du sien, Lexie le darda du regard. « Et je tiens à ce que ca reste secret. Car sinon je pourrais me montrer... » Il inclina alors sa tête en direction de la jeune fille, dont le souffle se fit plus court à cette approche quelque peu… menaçante. Il se pencha alors, et la jeune fille pu sentir son souffle dans son cou, alors qu’il continuait sa phrase : « Particulièrement rancunier... » Contrairement à ce qu’il en était d’ordinaire, Lexie prenait la menace du jeune homme très au sérieux. Peut-être parce qu’elle était encore sous le choc de sa révélation, peut-être parce que ses canines étaient là, à quelques centimètres seulement de son cou, et qu’elle avait peur qu’il passe à l’action, et qu’il mette sa menace à exécution si elle ne respectait pas sa part du « contrat ». elle ne répondit pas à sa menace… Il ne servait à rien de répondre, son regard parlait pour elle. Elle avait perdu en confiance, soudainement, et lorsque les bras de Valérian se posèrent sur le parapet, encadrant la jeune femme, elle se colla un peu plus au mur qu’elle avait dans le dos. Il se pencha une nouvelle fois, s’amusant visiblement avec les nerfs de la demoiselle… Il rapprocha cette fois ses lèvres de celles de Lexie, et il murmura dans un souffle, qu’elle pouvait sentir contre ses lèvres : « Et je pourrais à mon tour chercher a savoir ce que tu caches. C'était peut-être ça la raison. Tu te testais? Pour savoir si tu pouvais faire face a n'importe qui? Pour t'améliorer? Mais je peux t'assurer... » Il planta cette fois son regard dans celui de la demoiselle, avant de reprendre : « Que moi aussi dans le genre "viol de l'intimité" je suis plutôt bon. Et crois-moi pour ton cas je serai extrêmement motivé. » La respiration de Lexie s’était faite plus saccadée à mesure qu’il s’était rapproché, et son rythme cardiaque s’était considérablement accéléré. Il jouait avec elle. Comme elle l’avait fait plutôt. Lexie détestait ça, plus que tout. Elle détestait être en position de faiblesse. Elle adressa au jeune homme un regard noir, rempli de haine, et de mépris. Elle le méprisait, oui, pour ce qu’il venait de faire. Pour l’avoir fait passer du rôle de dominatrice au rôle de dominée. Elle n’aimait pas ça. Pas du tout. Valérian se redressa, se mordant la lèvre dans un délire que lui seul comprenait. Puis, il adressa un sourire à la jeune fille, un sourire qui se voulait ravageur, mais qui mettait également ses canines en évidence. Les yeux de Lexie n’étaient plus fixés que sur sa bouche… Une bouche qu’elle voyait différemment, à présent, puisque c’était celle-ci qui abritait l’élément principal de sa condition de vampire, à savoir sa dentition quelque peu… particulière. Puis, Lexie se ressaisit. Elle devait se ressaisir. Ne pas le laisser la dominer. Ne pas le laisser l’effrayer. Elle était plus forte que ce qu’il pensait. Beaucoup plus forte. Et il avait beau la menacer, elle savait qu’elle ne craquerait pas. Parce qu’il n’avait pas encore trouvé sa faille, et que tant qu’il ne l’aurait pas trouvée, son secret, à elle – si l’on pouvait qualifier ça de tel -, serait en sécurité. Lexie croisa ses bras sur sa poitrine, pour se réchauffer, mais aussi pour tenter de la dissimuler un peu (comme s'il n'en avait pas vu assez XD). A nouveau, la jeune fille plongea son regard dans celui du Serdaigle, avant de répondre, avec un ton qui se voulait assuré : « Oh, mais je ne doute pas une seconde de la motivation dont tu sauras faire preuve. Simple question d'égo, n'est-ce pas ? Mais tu ne sauras jamais rien, Valérian. Parce que je suis plus forte que toi, je viens de te le prouver… Et parce que malgré toutes les menaces que tu pourras proférer, je ne craquerai pas… » Elle ne craquerait pas ? Pas si sûr. Mais elle ne l’avouerait jamais. Pas devant lui.
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Valérian Valentine L'Enfer c'est les autres J.P Sartre
Messages : 134 Date d'inscription : 25/05/2010 Age : 33 Localisation : Ici et la...
| Sujet: Re: La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) Mar 31 Aoû - 10:26 | |
| Le plus redoutable de tes ennemis n'est pas forcément le plus puissant ou le plus intelligent, c'est celui qui te connaît le mieux. C'était pour ça que Voldemort n'avait jamais eu d'intime autour de lui. Sauf qu'il arrive toujours un moment ou nous sommes percés à jour, cela avait entrainé la fin du plus grand mage noir qu'ai connu la Grande-Bretagne et l'Europe alors pourquoi serait-ce différent avec Valérian? Valérian justement... S'était fait avoir en beauté. Tout en finesse, jamais la lutte entre eux deux n'avait été aussi délicate et sensuelle. Et c'était justement cela qui faisait défaut à Valérian. Il savait très bien gérer les moments d'hostilité, Lexie avait pu s'en apercevoir, Valérian était doué, peut-être même meilleur que Lexie dans ce domaine car même si elle avait aussi un certain talent, elle n'avait jamais eu le dessus sur Valérian jusqu'alors.
C'était sans doute pour cela que Lexie avait changé d'approche. Valérian était froid, austère et cérémonieux. Inflexible et tête de mule comme pas deux! En général les gens qui se frottaient a Valérian étaient bien reçus et ne revenaient pas de sitôt à l'abordage. Le Serdaigle avait tendance à refroidir les gens et l'ambiance dans une pièce, il savait très bien le faire. Oh bien sur il avait quelques relations, il aimait bien Lily et Rainie notamment, et puis entendre des filles pouffer bêtement lorsqu'il entre dans la Salle Commune... Il trouve cela d'un chiant. Aucune de ces filles ne viendraient l'aborder en temps normal et c'était tant mieux! De même qu'au vu de son comportement parfois irascible et pas très engageant, les gens se méfient et n'ont pas vraiment envie de devenir intimes avec lui. La meilleure arme de Valérian pour conserver son secret était la dissuasion. Si personne ne tentait de le connaitre il ne risquait rien!
Evidemment tout ne se passe pas comme prévu. Il y a toujours un risque, une marge d'erreur, un facteur X. Cette fois ce facteur X s'appelait Lexie White. Toujours a vouloir le cerner depuis la première fois qu'ils s'étaient vus, toujours a vouloir trouver des réponses a ses questions et visiblement l'une d'entre elles avait été de découvrir ce que Valérian cachait. Le jeune homme l'avait senti dès la première fois, senti qu'elle serait coriace et qu'elle ne lâcherait pas facilement le morceau. Et a force de le tester, de jouer et d' haranguer son nouveau camarade elle en était arrivé a la conclusion qu'il se défendait trop bien contre l'hostilité et qu'il fallait changer de méthode.
Elle avait été la première à agir de la sorte avec lui. Et si rapidement en plus. L'année allait être longue mais ce ne serait qu'un an. Lexie était déjà en dernière année. Mais après tout... Valérian avait toujours aimé les challenges, et miss White en était un nouveau et d'un sacré niveau! Lui résister verbalement était de loin plus abordable que résister physiquement.
C'est quand l'adversaire vous affaibli qu'il faut charger pour contre-attaquer immédiatement. Ce conseil que Lucas lui avait donné pour les échecs a BeauxBâtons avait fait ses preuves. Et Valérian l'avait donc appliquée. Le jeune Serdaigle savait être imprévisible tout en gardant une certaine logique, une certaine stratégie. L'instable cohabitation entre ses deux facettes en somme. Ainsi maintenant Valérian encadrait Lexie de son envergure. Il la faisait douter mais ce n'était pas encore assez il le savait. Lexie se ressaisissait toujours au moment ou elle semblait craquer. Et Valérian en eut la démonstration, elle croisa les bras contre sa poitrine, le but premier n'étant visiblement pas de bloquer la vue de Valérian mais juste pour ne pas avoir trop froid. Elle répliqua d'un regard dur, poignardant celui de Valérian et elle répondit.
Lexie était prévenue et elle supposait que l'égo du Serdaigle lui interdisait de perdre et ce n'était pas tout à fait faux. Elle se disait plus forte et ça ne faisait pas de doute, elle avait une sacrée corde a son arc: la séduction. Et Valérian se doutait qu'à ce petit jeu elle était meilleure que lui, sans doute meilleure que tout le monde dans ce château. Elle lui assura qu'elle ne craquerait pas. Valérian la menaçait, Lexie l'avertissait. Valérian en fut piqué au vif mais il ne décolla pas ses mains du parapet.
_Tu m'as défait, percé à jour. Ce que tu voulais savoir maintenant tu le sais et tu es fière de toi. Tu es certaine de ta suprématie et d'un côté tu as raison. Pour ma défense il a été difficile de ne pas céder, tu embrasses divinement mais j'imagine que tu le sais déjà.
Mais vois-tu je suis seul ici donc pour savoir quelque chose de moi il faut absolument passer par moi vu que la Directrice m'a assuré qu'elle et les professeurs conserveraient le secret. Mais pour toi... Je ne suis pas obligé de te faire céder en priorité. Il y a d'autre moyens de te déchiffrer et de t'atteindre, car bien que tu m'apparaisses du genre solitaire toi aussi, je ne pense pas que tu sois aussi esseulée que moi ici.
Bon c'est vrai c'était surtout des présomptions. Mais elles étaient plutôt fondées et puis Valérian est ingénieux, un bon joueur d'échecs, Rainie avait eu le loisir de s'en apercevoir. Et tiens à propos...
_Même si je m'entends très bien avec Rainie, mais tu devais déjà t'en douter. Je me demande bien pourquoi ca n'a pas l'air d'être l'amour fou de ton côté car pourtant... Rainie est très aimée a ce que j'ai vu. Elle a tout pour plaire et s'attirer les honneurs. Peut-être a ton propre détriment d'ailleurs...
Valérian ne rajouta rien d'autre, c'était visiblement inutile. Il releva la tête et souffla sur une longue mèche de cheveux qui lui tombait devant les yeux.
_Et puis de toute façon je n'ai pas envie de te faire de mal, et je n'ai pas de raison immédiate.
Il reposa son regard dans celui de Lexie, tous deux se regardaient droits dans les yeux, comme souvent depuis le début de cette "conversation" et pourtant Valérian n'en éprouvait pas tellement de gêne, enfin si un peu quand même. Ben quoi Lexie a de jolis yeux! (>_< ze bon vieux cliché). Valérian était beaucoup plus calme maintenant. Même quand il perdait le contrôle, il ne lui échappait jamais bien longtemps. Sa peau reprenait une teinte plus normale, ses dents n'étaient plus aussi prononcées mais son corps restait résolument tendu.
_Que vas-tu faire de moi Lexie White?
Hrp: Désolé fait un peu a la va-vite mais l'essentiel y est ,tu peux répondre quand tu veux, j'éditerai mais ca changera pas le post, l'essentiel est dit ^^ |
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Lexie D. White
Messages : 126 Date d'inscription : 03/06/2010
| Sujet: Re: La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) Ven 3 Sep - 23:21 | |
| Hrp : Désolée pour l'attente, mais surtout pour la qualité plutôt médiocre de ma réponse >< Valérian était un adversaire redoutable, Lexie l’avait toujours su. En réalité, il était un adversaire à sa hauteur, et c’était pour cette raison que Lexie continuait de le provoquer, de le tester, encore et encore. Parce qu’il était un moyen comme un autre de tester ses propres limites. Les limites, parlons en ! Elles avaient été dépassées, ce soir et en beauté. Comment ? Par un simple changement de tactique de la part de la jeune fille. Remarquant que Valérian restait impassible à la méchanceté et aux confrontations brutales, la Serpentarde, avait décidé de passer à autre chose… A une attaque plus en douceur et bien différente de celles qu’elle avait l’habitude de mener. Et la jeune fille avait eu, pour son plus grand plaisir, la chance de voir le Serdaigle plier sous ses avances. Il avait perdu de son impassibilité, il avait su montrer à la jeune fille une part de lui qu’elle ne connaissait pas encore, une part bien plus sombre que ce qu’elle aurait pu s’imaginer. A présent, elle connaissait son secret. Et on aurait pu croire qu’avec ça, Lexie aurait gardé le contrôle qu’elle avait sur Valérian. Mais les choses ne se passèrent pas comme prévu. Et du jeune homme désarmé, en proie à la peur que son secret ne soit découvert, Valérian avait changé. Il apparaissait à présent à la jeune fille sous son véritable jour. Il jouait de son secret, de sa condition de vampire (ou de demi-vampire, si vous préférez). Il en jouait, oui… Et il s’en servait pour menacer la demoiselle. Toutes ses menaces, Lexie les prenait au sérieux. Sans savoir si c’était la meilleure chose à faire ou non, d’ailleurs… Mais disons qu’elle n’avait pas envie de risquer sa vie, ni même son propre secret à elle. Elle savait pertinemment que Valérian n’hésiterait pas à se venger, si elle révélait à tout le monde ce qu’elle savait, mais elle savait également que, maintenant qu’elle l’avait mis à nu, le jeune homme redoublerait d’efforts pour en faire de même. La différence, entre eux, c’était qu’il n’apprendrait rien sur elle. Parce qu’elle ne cachait rien. Sauf peut-être l’origine de sa véritable haine pour sa « petite sœur » Rainie… Une haine que personne n’avait jamais comprise, pas même la concernée. Une haine que tous avaient cru naturelle. Parce que beaucoup la voyaient comme une garce. Et c’était peut-être ce qu’elle était, avec eux. Une garce, une jeune fille sans aucune morale, sans aucun scrupule… Mais contrairement aux idées que se faisaient beaucoup d’élèves, Lexie n’était pas née comme ça… Elle n’était pas née en garce. Elle n’était pas née « méchante ». Elle l’était devenue. A cause, justement, de ses parents, et de Rainie… Une petite peste qu’ils avaient su accueillir dans leur vie alors qu’ils n’avaient même pas su y accepter leur propre fille… Une petite peste qui lui avait pris sa vie, et ses parents. C’était pour ça que Lexie la détestait tant. Parce qu’elle avait eu ce qu’elle n’avait jamais possédé : de l’amour, et de l’attention, alors que pourtant, elle n’avait rien eu de plus que la Serpentard. Si c’était cela, que Valérian tentait de savoir, alors… Il aurait intérêt à être patient. Et même très patient. Parce qu’il n’en saurait jamais rien. Parce que personne ne connaissait l’origine de sa haine à l’égard de sa sœur et que personne ne la saurait jamais. Parce que Lexie préférait garder son image de garce, plutôt que d’avouer ses faiblesses, comme Valérian qui avait préféré jouer les mystérieux plutôt que de révéler au grand jour sa véritable nature. C’était naturel. C’était humain. Et ils l’étaient, tous les deux. Même s’ils tentaient de se le cacher l’un à l’autre, même s’ils tentaient de faire croire que rien ne pouvait les atteindre. Enfin. Là n’était pas la question. Le « problème » de Lexie, c’était que, si elle avait eu le contrôle sur le jeune homme, ça n’avait que pour un temps seulement. Parce que Valérian avait su se reprendre. Parce qu’il avait su contre-attaquer, et tourner la situation à son avantage. Maintenant, il était celui qui avait le contrôle de la situation… Maintenant, il la dominait clairement, en sachant pertinemment que la Serpentard ne supportait pas d’être rabaissée de la sorte. Il jouait avec elle, il jouait, comme elle l’avait fait précédemment, et il semblait prendre un malin plaisir à voir les rôles inversés. Un plaisir qu’elle ne lui laisserait pas bien longtemps. Car elle comptait bien reprendre le dessus, et vite ! Elle ne s’était d’ailleurs pas laissée intimider par les menaces du jeune homme, croisant ses bras sur sa poitrine, la jeune fille l’avait mis en garde. Elle l’avait prévenu, du fait qu’il ne trouverait rien de compromettant la concernant, et qu’elle était plus forte que lui, de bien des façons. Cela ne dissuada visiblement pas le jeune homme. Pas totalement, puisqu’il gardait ses mains posées sur le parapet derrière la demoiselle.
« Tu m'as défait, percé à jour. Ce que tu voulais savoir maintenant tu le sais et tu es fière de toi. Tu es certaine de ta suprématie et d'un côté tu as raison. Pour ma défense il a été difficile de ne pas céder, tu embrasses divinement mais j'imagine que tu le sais déjà. »
Un sourire se dessina sur les lèvres de Lexie. Elle embrassait divinement, hein ? Il était bien le premier à le lui dire. Les autres, eux, n’avaient rien dit. Ils n’en avaient pas eu besoin. Leurs réactions avaient toujours parlé pour eux.
« Mais vois-tu je suis seul ici donc pour savoir quelque chose de moi il faut absolument passer par moi vu que la Directrice m'a assuré qu'elle et les professeurs conserveraient le secret. Mais pour toi... Je ne suis pas obligé de te faire céder en priorité. Il y a d'autre moyens de te déchiffrer et de t'atteindre, car bien que tu m'apparaisses du genre solitaire toi aussi, je ne pense pas que tu sois aussi esseulée que moi ici. »
Le sourire qu’avait eu Lexie sur les lèvres jusqu’à présent disparu aussitôt.
« Même si je m'entends très bien avec Rainie, mais tu devais déjà t'en douter. Je me demande bien pourquoi ca n'a pas l'air d'être l'amour fou de ton côté car pourtant... Rainie est très aimée a ce que j'ai vu. Elle a tout pour plaire et s'attirer les honneurs. Peut-être a ton propre détriment d'ailleurs... »
Lexie ne répondit rien, pour l’instant. Elle se contenta de fusiller Valérian du regard, et de lui en lancer justement un plein de mépris. Il avait trouvé son point faible. Il mettait le doigt dessus… Il mettait le doigt sur sa haine « inexpliquée » à l’égard de sa « petite sœur », sur cette manie que Rainie avait de toujours attirer l’attention des autres, et de s’attirer leurs faveurs parfois même sans le vouloir.
« Tu apprendras, mon cher Valérian, que ça n’est pas parce qu’une personne sait se faire apprécier de beaucoup d’autres qu’elle ne peut pas être détestée de ceux qui savent la voir telle qu’elle est réellement. »
Lexie pensait ce qu’elle disait. Parce que, selon elle, Rainie n’était pas aussi parfaite qu’elle voulait le faire croire. Selon elle, Rainie avait bien plus de tords que ce qu’elle prétendait. La première chose que la Serpentard aurait pu lui reprocher était son existence même. Valérian releva la tête quelque secondes, avant d’ajouter :
« Et puis de toute façon je n'ai pas envie de te faire de mal, et je n'ai pas de raison immédiate. »
Je vais t’en donner, moi, une raison. Ca t’apprendra à parler de ce que tu ne sais pas. Oui. Lexie était déterminée à lui faire payer l’affront d’avoir parlé de sa sœur devant elle. Et dès qu’elle aurait l’opportunité de reprendre le contrôle sur Valérian, la jeune fille n’hésiterait pas à le pousser à bout. A « lui faire du mal », pour reprendre ses termes exacts, histoire de lui montrer qu’elle était la seule à pouvoir décider de la tournure que prendraient les évènements.
Le regard de Valérian se posa à nouveau sur Lexie, qui ne cilla pas une seule seconde. Elle était plus forte que lui, elle en était persuadée, et elle comptait bien le lui prouver. A présent, l’aspect physique du Serdaigle redevenait normal, ce qui redonnait un peu plus confiance à Lexie. « Que vas-tu faire de moi Lexie White? »
Il lui redonnait le contrôle. En lui demandant ce qu’elle allait faire de lui, il lui laissait l’illusion de croire qu’elle le contrôlait à nouveau. Une illusion que Lexie comptait bien changer en réalité. Quittant le mur contre lequel elle avait été, Lexie s’approcha à nouveau de Valérian, un sourire aux lèvres.
« Je vais faire de toi le vampire le plus soumis d’Angleterre. »
Après ces mots, elle posa ses mains sur le torse de Valérian, l’obligeant à se retourner et à échanger leurs places. Un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu’elle les approchait doucement du Serdaigle. Lorsque leurs lèvres se frôlèrent, la demoiselle souffla au jeune homme :
« Oserais-tu réellement me faire du mal, si je révélais ta véritable nature à tout le Château ? Oserais-tu goûter à mon sang, Valérian ? En serais-tu vraiment capable ? »
Il semblait tellement déterminé à repousser cette part sombre de lui-même que Lexie n’était pas certaine qu’il connaisse le goût que pouvait avoir le sang humain. Elle s’approcha encore un peu plus de lui, n’hésitant pas à coller sa poitrine contre le torse du demi-vampire.
« As-tu déjà goûté à du sang humain ? », demanda-t-elle finalement, en saisissant la lèvre inférieure de Valérian entre ses dents, pour la lui mordre, de façon à le faire saigner légèrement. Elle le relâcha bien vite, cependant, sans trop s’éloigner de lui. Et puis, sans quitter ses yeux du regard, elle se mordit sa propre lèvre, cette fois-ci.
Celle-ci ne saigna pas. Pas tout de suite. Après quelques secondes, cependant, une goute de sang perla sur la lèvre inférieure de Lexie, qui adressa un large sourire à Valérian. Oui, elle le provoquait. Oui, elle tentait de le pousser à bout. Oui, il y avait de nombreux risques. Notamment celui que Valérian ne la tue, qu’il ne fasse d’elle qu’un corps sans vie. Mais le plus grand des risques était surtout que Valérian allait lutter pour ne pas lui faire du mal… Pour ne pas être renvoyé de Poudlard, pour ne pas devenir un monstre véritable… Et ça, c’était tout ce que Lexie souhaitait. Pour faire de lui « le vampire le plus soumis d’Angleterre » (a)
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Valérian Valentine L'Enfer c'est les autres J.P Sartre
Messages : 134 Date d'inscription : 25/05/2010 Age : 33 Localisation : Ici et la...
| Sujet: Re: La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) Mar 7 Sep - 2:09 | |
| Il était dans la nature de Valérian de vouloir être et se montrer noble malgré tout. Le fait d'être né avec une tare indélébile influant sans aucun doute sur cet état d'esprit. Il n'était certes pas vraiment avenant mais il n'avait jamais été véritablement méchant, souvent un peu hautain mais toujours courtois. Lui qui n'avait pas beaucoup d'amis détestait avoir des ennemis. Et Lexie en était une, une ennemie de circonstance plutôt que par réelle haine, mais une ennemie quand même. Elle qui n'était qu'une adversaire avait acquis ce nouveau statut en découvrant son secret. Elle était très intelligente, particulièrement tenace et terriblement séductrice et d'une manière générale Valérian appréciait les personnes dans son genre. Mais à ce moment précis il ne pouvait pas se le permettre. Dans une logique de sécurité pour le moins tordue, Valérian préfère être hostile envers celles et ceux qu'il pourrait l'approcher intimement. Hors depuis quelques minutes la personne la plus intime de Valérian était désormais Lexie White, ils n'avaient jamais été amis pourquoi le deviendraient-ils maintenant? Surtout que... D'après les mauvaises expériences de Valérian, quasiment tous les sorciers détestent ce genre de créature. Elle avait beau affirmer qu'elle n'était pas du style a crier ca sur tous les toits, Valérian n'avait aucune garantie, donc il devait en trouver une. La menace de dévoiler a son tour ce qu'elle cachait n'eût pas l'air de l'effrayer le moins du monde, jusqu'au moment ou il parla de Rainie. Lexie le foudroya du regard et Valérian eût du mal a ne pas se laisser déstabiliser. Sa remarque laissait Valérian de marbre, ce qu'elle lui avait dit, il en avait déjà pleinement conscience. Et Lexie même si Valérian était sur quelle avait discerné sa manoeuvre, mordit a pleines dents dans l'appat qu'il lui avait lancé. "Soumis?!" Valérian eut du mal a étouffer son rire nerveux en entendant cela. Rire muet qui s'arrêta au moment ou il sentit la main de Lexie sur son torse. D'une pression elle retourna Valérian et leurs places s'inversèrent. - Lexie D. White a écrit:
- « Oserais-tu réellement me faire du mal, si je révélais ta véritable nature à tout le Château ? Oserais-tu goûter à mon sang, Valérian ? En serais-tu vraiment capable ? »
« As-tu déjà goûté à du sang humain ? » Elle se colla complètement à lui, ses paroles murmurés dans son propre souffle, Valérian n'eut pas le temps de répondre qu'elle s'empara de ses lèvres à nouveau. Lui mordillant la lèvre inférieure jusqu'a le faire saigner Valérian se demanda à quoi elle jouait lorsqu'il vit soudain Lexie se faire la même chose. Une goutte de sang perla a sa lèvre quelques secondes plus tard. L'espace d'une seconde les yeux de Valérian se révulsèrent et ses lèvres se retroussèrent. Il eût plusieurs spasmes et trembla légèrement de tout son corps avant de reprendre le contrôle de lui-même. Il ne voulait pas mordre, il avait peur de trop aimer ça. Il n'avait jamais mordu, enfin si y a eu le chien des voisins... Mais: _Je n'ai jamais mordu d'humain et je ne le veux pas! Et je n'ai pas du tout envie de gouter a ton sang même si l'idée de te mordre pour te faire devenir comme moi n'est pas déplaisante! Mais mes crocs ne sont pas ma seule arme, j'ai aussi une baguette et un répertoire de sorts plutôt étendu!
Je n'ai jamais gouté au sang humain car ça me détruirais complètement et je deviendrai vraiment un monstre. Tu peux comprendre cela Lexie White? Toi qui prends un plaisir sadique et malsain a me pousser a bout, juste pour le but méprisable de me soumettre! Je te pensais différente des autres et finalement il n'en est rien! Tu ... Tu me dégoûtes... Valérian était terriblement déçu. Il n'y avait plus aucun désir, plus aucune attirance dans son regard posé sur Lexie. Il détourna le visage, ne voulant même pas savoir si ses dernières paroles avaient affecté la Serpentarde. Elle considèrerait peut-être insultant que quelqu'un de sa nature ose dire ça à une sorcière il ne la regarda pas pendant quelques secondes, même s'il avait envie de voir si Lexie était peinée ou non par ses mots. Il leva la tête et prit une grande inspiration avant de regarder son interlocutrice d'un regard impérieux. Il se souvenait de BeauxBâtons et de ce qu'il y avait vécu pendant plusieurs mois qui lui avaient semblé être des années. Il était hors de question de revivre ca ici, alors qu'il n'avait cette fois absolument personne avec lui. Il était un étranger partout ou il allait, mais la ca devenait le mythe du cow-boy solitaire s'aventurant sur un territoire apache en temps de guerre. Seulement depuis tout petit sa mère lui avait appris que quoiqu'il puisse arriver il devait rester seul maître de lui-même. A l'époque sa mère parlait surtout de l'espèce de démon qu'il avait en lui mais aujourd'hui cela s'appliquait à Lexie. Le contrôle de sa vie était tout ce qui lui restait, personne ne pouvait le lui enlever. _Je n'aime pas l'idée d'être renvoyé, mais j'exècre encore plus celle de laisser quelqu'un bafouer ma dignité. Je ne me soumettrai pas à toi Lexie, tu ne peux pas toujours avoir ce que tu veux. Et je t'ai déjà donné suffisamment.
Et au fait... Ca fait quoi d'embrasser un vampire? J'imagine que ca n'a pas du t'arriver souvent. La dernière question c'était juste par curiosité. |
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Lexie D. White
Messages : 126 Date d'inscription : 03/06/2010
| Sujet: Re: La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) Mer 8 Sep - 23:44 | |
| Il était habituel, pour Lexie, d’avoir le contrôle de toutes les situations, quelles qu’elles soient. Oui, la Serpentard avait pour habitude d’avoir les autres à ses pieds. Oh, bien entendu, ceux qu’elle réussissait à soumettre à sa seule autorité ne le faisaient pas de gaité de cœur. Ils le faisaient bien souvent parce qu’ils avaient peur, et qu’ils la savaient plus forte qu’eux. De ce fait, la Miss n’avait que peu l’habitude d’être contredite, ou de voir son autorité être contestée. Valérian Valentine faisait partie de ces rares personnes qui ne se soumettaient pas aux ordres de la demoiselle. Il était bien trop fort pour cela, mais également bien trop fier, et c’était tout à son honneur. Cela prouvait qu’en un sens, ils avaient bien plus de points communs que l’on ne pourrait le croire de prime abord. Mais Lexie ne supportait pas qu’on lui résiste. Elle ne supportait pas de ne pas tout contrôler, et c’était peut-être en partie ce qui l’avait amenée à pousser le jeune homme à bout à ce point, ce soir là, jusqu’à ce qu’il lui réserve son plus sombre secret… Mais également la plus sombre partie de lui-même. Ce secret, Lexie aurait facilement pu s’en servir contre lui. Elle aurait aisément pu menacer Valérian de tout répéter aux autres élèves de ce Château. Mais… Elle n’en ferait rien. Parce qu’elle savait mieux que quiconque qu’il valait mieux que certains secrets ne soient jamais révélés. Le secret de Valérian faisait partie de ceux-ci. Cependant, Valérian ne savait rien de tout cela. Se doutait-il une seule seconde qu’elle ait une conscience ? Probablement pas, puisqu’il la pensait capable de se servir de ce secret contre lui. Elle aurait aisément pu agir de la sorte, certes. Mais elle préférait de loin le pousser encore à bout. Elle préférait le pousser dans ses derniers retranchements, le tenter de devenir un véritable monstre, plutôt que de le faire chanter. Bien entendu, sa technique pouvait s’apparenter à du chantage. Mais c’était quelque chose de beaucoup plus subtile que cela… La menace qu’elle avait prononcée n’avait qu’un seul but : amener Valérian à se soumettre devant elle. Parce que cela aurait été une ultime victoire pour elle. La victoire suprême. Parce qu’en l’obligeant à se soumettre, elle aurait remportée la guerre qu’ils s’étaient silencieusement livrée dès la première fois où leurs regards s’étaient croisés. Cependant, elle le savait. Valérian était un adversaire redoutable. Le meilleur auquel elle ait eu affaire, jusqu’à présent, à vrai dire. Un adversaire à sa hauteur, qu’elle comptait bel et bien faire tomber en cette nuit si particulière. Et pour parvenir à ses fins, la jeune fille avait su à nouveau user de son charme, embrassant une nouvelle fois le Serdaigle, avant de lui mordre la lèvre inférieure. Son geste n’était que pour le jeu… Lorsqu’elle retira ses lèvres de celles du jeune homme et qu’elle se mordit sa propre lèvre inférieure, les réelles intentions de Lexie furent dévoilées. Elle était folle. Complètement inconsciente. N’importe quel sorcier censé le lui aurait dit : on ne provoque pas un vampire de la sorte. Mais Lexie avait un dont pour la provocation… Un dont qui pourrait lui valoir quelques ennuis si, en effet, Valérian était un monstre tel que les autres pourraient le décrire. Heureusement pour elle, le jeune homme avait beaucoup de maitrise. S’il réagit effectivement à la vue du sang sur sa lèvre, il su cependant résister à l’appel de celui-ci, et reprendre le contrôle de lui-même. Si Lexie n’en montrait rien, elle devait avouer qu’elle était impressionnée par cette réaction. Non pas qu’elle aurait aimé qu’il la morde, entendons nous bien… Mais… Il fallait avouer que Valérian était très fort, et qu’il la battait sans aucun doute dans la maitrise de soi. Parce qu’il savait garder le contrôle de ses émotions, quoi qu’il arrive. Alors que Lexie, elle, cédait bien souvent à la colère. La colère, c’était justement le point faible de Lexie. La colère, la haine… Des sentiments qui l’habitaient depuis son enfance et qui avaient fait d’elle ce qu’elle était aujourd’hui. Le point faible de Valérian était le désir. Un point faible avec lequel elle avait probablement assez joué pour ce soir, c’était probablement pour cette raison qu’elle s’était attaquée à lui d’une manière plus subtile.
« Je n'ai jamais mordu d'humain et je ne le veux pas! Et je n'ai pas du tout envie de gouter a ton sang même si l'idée de te mordre pour te faire devenir comme moi n'est pas déplaisante! Mais mes crocs ne sont pas ma seule arme, j'ai aussi une baguette et un répertoire de sorts plutôt étendu! »
Ainsi, elle avait vu juste. Il n’avait jamais mordu d’humain. Il n’avait jamais gouté au sang humain. C’était… Décevant, en un sens. Aurait-elle été un vampire qu’elle se serait délectée de goûter à ce divin nectar, encore et encore, sans jamais pouvoir s’arrêter. Encore une fois, cela montrait à quel point elle manquait de maitrise. Mais peu importe. Pour ce qui était de la faire devenir comme lui, Lexie ne pu retenir un léger rire. Comme s’il en était capable. Il n’oserait jamais. Et il ferait mieux de ne jamais envisager cette éventualité. Sans quoi il créerait un monstre. Elle savait pertinemment qu’il avait d’autres armes que ses crocs, mais pourquoi s’en servir quand il avait quelque chose en plus que les autres ? Elle ne comprenait pas. Encore une fois, ils avaient beau être similaires sur bien des points, certaines choses lui échappaient parfois, et elle n’avait pas la même façon de voir les choses que le jeune homme.
« Je n'ai jamais gouté au sang humain car ça me détruirais complètement et je deviendrai vraiment un monstre. Tu peux comprendre cela Lexie White? Toi qui prends un plaisir sadique et malsain a me pousser a bout, juste pour le but méprisable de me soumettre! Je te pensais différente des autres et finalement il n'en est rien! Tu ... Tu me dégoûtes... »
Bien sûr qu’elle comprenait. Et elle savait qu’il avait trop de conscience pour s’attaquer aux humains. C’était là tout le problème. Cependant, il avait tord sur un point… Elle n’était pas comme les autres. Les autres avaient des amis. Les autres étaient appréciés. Les autres étaient méprisables. Sa mâchoire se serra sous la colère, lorsqu’elle entendit les mots de Valérian. Ce dernier avait détourné le regard, il prit une grande inspiration avant de reposer son regard sur Lexie. Cette dernière ne flancha pas sous son regard. Elle lui renvoya un regard déterminé. Elle ne se laisserait pas intimider. Il pouvait rêver, aller en enfer !
« Je n'aime pas l'idée d'être renvoyé, mais j'exècre encore plus celle de laisser quelqu'un bafouer ma dignité. Je ne me soumettrai pas à toi Lexie, tu ne peux pas toujours avoir ce que tu veux. Et je t'ai déjà donné suffisamment. »
Ses mots faisaient mal. Parce qu’elle n’avait pas l’habitude qu’on lui résiste, parce qu’elle n’avait pas l’habitude de céder. Parce que, dans le fond, il avait raison. Il lui avait donné suffisamment, et à présent, elle avait un avantage considérable sur lui. N’était-ce pas suffisant ? Il reprit à nouveau la parole, la coupant dans ses réflexions :
« Et au fait... Ca fait quoi d'embrasser un vampire? J'imagine que ca n'a pas du t'arriver souvent. »
Cette fois, un sourire se dessina sur les lèvres de Lexie en entendant ces mots. Effectivement, cela ne lui était pas arrivé souvent. Pour ce qui était de l’effet que ça lui faisait… C’était une toute autre histoire. Lexie posa à nouveau sa main sur Valérian, sur son épaule, cette fois-ci, approchant son visage de celui de Valérian, leurs lèvres – et celle de Lexie saignant encore légèrement - se frôlant presque –oui, « presque », parce qu’il aurait été regrettable que Valérian soit amené à goûter au sang de la jeune fille (a)-, avant de répondre :
« Embrasser un vampire… C’est terriblement excitant. »
Un sourire se dessina sur les lèvres de Lexie, et la demoiselle éloigna son visage de quelques centimètres de celui du jeune homme. Elle porta un doigt à sa lèvre, y retirant le peu de sang qu’il restait de son geste précédent.
« Tu as raison sur bien des points, Valérian. Tu m’en as suffisamment donné pour ce soir. Tu m’as effectivement donné un avantage considérable, et je pense que je devrai probablement m’en tenir à cela… Pour le moment. » Lexie adressa un sourire entendu au Serdaigle, avant de reprendre, « Cependant… tu as tord sur un point. »
Elle s’éloigna de quelques pas de lui, tout en continuant de le regarder. Son regard se fit plus dur, cette fois-ci, et elle reprit, sur un ton un peu plus sévère :
« Je. Ne. Suis. Pas. Comme les autres. »
Et sans attendre la réaction de Valérian, comme pour justifier cette dernière affirmation, elle reprit, avec moins de sévérité, mais avec une certaine rancœur, malgré tout :
« Dis-moi, les autres seraient-ils restés à tes côtés en sachant ce que tu es réellement ? Les autres auraient-ils continué de te provoquer, malgré la menace que tu peux représenter ? Les autres t’auraient-ils embrassé, tout en connaissant ta condition ? »
Un nouveau sourire se dessina sur les lèvres de Lexie, tandis qu'elle lançait un regard interrogateur en direction de Valérian. Il ne répondrait pas. C'était inutile. Parce qu'ils savaient, tous les deux, qu'elle avait raison. Comme toujours.
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Valérian Valentine L'Enfer c'est les autres J.P Sartre
Messages : 134 Date d'inscription : 25/05/2010 Age : 33 Localisation : Ici et la...
| Sujet: Re: La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) Jeu 16 Sep - 0:07 | |
| Hrp, désolé pour le retard!En général quand Valérian profère une menace à quelqu'un, cette personne réfléchit a deux fois avant de revenir emmerder le frenchie. Mais curieusement avec Lexie cela n'avait quasiment aucun effet. Elle peut meme se permettre de lui rire au nez pour bien lui faire comprendre qu'elle n'est aucunement intimidée. Ce genre d'attitude, effrontée et imperturbable emmerdait Valérian car il était habitué a faire un peu d'effet aux gens qui l'entourent. Mais la c'était plutôt Lexie qui lui faisait de l'effet. Bon en même temps elle avait tout fait pour! Elle l'avait poussé a bout, lui plus que quiconque, parce que selon elle, il était le seul adversaire digne d'elle. Nouveau, étranger, renfrogné, il ne leur avait fallu qu'un seul regard pour savoir aussitôt a quel genre de personne ils avaient affaire. Et finalement Lexie semblait avoir le dernier mot, le cercle continuait, sans fin, sans changement tel un cycle immuable qui se répète inlassablement: Valérian n'était plus maître de lui-même, de son secret. Cependant il n'était pas encore soumis ou résigné. Il avait encore une certaine influence sur Lexie dans son discours, après tout pour quelqu'un de peu loquace il poutrait méchamment dans une joute verbale. Il la fit sourire et elle posa sa main sur son épaule. Elle approcha ses lèvres à quelques centimètres des siennes. Le Serdaigle vit la goutte de sang qui perlait et se reflétait dans ses pupilles, il serra les poings. C'était si facile, tendre les lèvres et gouter cette goûte sombre au coin de ses lèvres. Après tout il n'y en avait qu'une. Mais Lexie pris Valérian de court. "Excitant!? Ben mon vieux...!". Elle s'écarta et essuya le sang de ses lèvres. Aussitôt les yeux de Valérian remontèrent pour croiser ceux de Lexie. Elle approuva Valérian, c'était trop beau, il ne fallait pas s'y fier. Et bien lui pris car Lexie en arriva fatalement au "mais". - Lexie D. White a écrit:
- « Je. Ne. Suis. Pas. Comme les autres. »
« Dis-moi, les autres seraient-ils restés à tes côtés en sachant ce que tu es réellement ? Les autres auraient-ils continué de te provoquer, malgré la menace que tu peux représenter ? Les autres t’auraient-ils embrassé, tout en connaissant ta condition ? » Pas vraiment de sévérité mais le regard dur et clair, Lexie fit voler Valérian en éclats. Il resta muet la bouche-entrouverte. Un coup de vent balaya ses longs cheveux devant son visage, Valérian ne cilla pas. Totalement désemparé. Et puis il se reprit, il inclina la tête, sa main tenant son front l'air désabusé, et puis il secoua vivement la tête vers le ciel avant de déclarer avec un sourire: _Tu dois être folle Lexie White.Certes c'était une réponse un peu incongrue et donné sur un ton extrêmement théâtral. Quelle fille l'aurait embrassé? Quel autre élève serait resté malgré tout? Lily peut-être, mais sûrement personne d'autre. Valérian était un pessimiste, toujours du genre a sous-estimer la bonté et la noblesse de l'humanité qui animait ceux qui l'entouraient. _Alors pour répondre a tes questions...Non, Oui peut-être, il y a des cons partout, et Non, surement pas!Dit-il avec un sourire béat, comme un gosse qui vient de découvrir quelque chose de particulièrement captivant. Ce qui venait d'arriver était un désastre pour lui, mais il trouvait malgré tout le moyen de s'enthousiasmer -carrément!- des découvertes qu'il faisait sur son interlocutrice. _Donc oui en effet c'est pas plus mal finalement que ce soit toi qui soit montée ici et pas quelqu'un d'autre. Mais en même temps... Si ca avait quelqu'un d'autre, mon secret serait resté inviolé ici.Ajouta-t-il avec une once de regret, un peu comme la mort dans l'âme, mais toujours ce même sourire au visage, un sourire véritable et naturel, parfaitement... Incontrôlé! En fait il abordait sereinement la réalité, et ce pour une raison totalement inconnue! Il s'accouda au parapet a côté de Lexie puis déclara: _Excitant est le terme que tu as dit. Je me demande...
Es-tu attirée par moi?! Ou cela faisait-il juste partie du plan?Demanda-t-il avec un sourire un tantinet mesquin. Cette question n'était pas dans le but de flatter Valérian et Lexie le savait sans doute car Valérian n'est pas du genre a aller draguer vu qu'il peut difficilement avoir une relation stable avec une fille. C'était Lexie qui avait le plus a perdre en répondant, mais Lexie aimait le danger. Après bon, savoir qu'il l'attire aussi serait un peu comme une compensation... Bah quoi??? |
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Lexie D. White
Messages : 126 Date d'inscription : 03/06/2010
| Sujet: Re: La preuve que la lune est habitée, c'est qu'il y a de la lumière. (Francis Blanche) Mar 21 Sep - 20:26 | |
| L’inconscience, c’était probablement le sentiment qui habitait le plus Lexie en cette soirée. Car il était inconscient d’agir comme elle le faisait, inconscient de provoquer un vampire, de s’amuser à le pousser dans ses derniers retranchement. Et pourtant… Si agir de la sorte faisait de Lexie White une inconsciente, alors, elle devait le reconnaitre : l’inconscience était pour elle le plus beau, mais aussi le plus jouissif de tous les sentiments. Car jamais elle n’avait pris un tel plaisir que ce soir. Jamais elle ne s’était autant délectée de posséder le pouvoir. Valérian ne l’intimidait pas. Bien au contraire. Et sa condition ne repoussait pas la Serpentard. Au contraire, elle l’attirait. Maintenant que Lexie connaissait son secret, se confronter à lui était comme prendre un risque, celui qu’il ne s’énerve, qu’il ne cède à ses avances, qu’il ne laisse le monstre en lui prendre le dessus sur son humanité. Ce risque, Lexie était prête à le prendre. Elle le prenait déjà. Encore. Et encore. Et en prenant ce risque, elle prenait également celui de se laisser toucher par les mots de Valérian. Parce que les mots étaient à présent la seule défense qui restait au Serdaigle, ils étaient sa seule arme, une arme qu’il maniait à la perfection et qui rendait Lexie vulnérable, bien qu’elle tente de le masquer au maximum, en vain, certaines fois. La défense de Lexie, c’était l’attaque, et la séduction. Et beaucoup savaient que la demoiselle excellait en matière de séduction, exerçant sur Valérian, presque même sans le vouloir, une sorte de contrôle dont elle ignorait encore les limites réelles. Et lorsque Valérian la perturbait, lorsqu’il utilisait l’art des mots contre elle, Lexie, comme à son habitude, se défendait avec ses atouts physiques, mais également avec sa provocation naturelle, provocation qui l’avait amenée à sceller une nouvelle fois ses lèvres sur celles du Serdaigle avant de se mordre les siennes pour faire perler une goutte de sang sur celles-ci et tenter le monstre au fond de lui. Pour le soumettre. Pour faire de lui sa chose. Mais ses efforts furent vains, ou semblèrent vains, du moins, et Lexie fut dans l’obligation d’abdiquer. Elle passa ainsi sa main sur sa bouche histoire de retirer le sang qu’elle avait sur les lèvres, et saisit plutôt la perche que lui tendit Valérian en lui demandant ce que ça faisait d’embrasser un vampire. Il n’aurait pas dû lui poser cette question, car c’était tenter la demoiselle, l’inciter à jouer à nouveau avec les sentiments du Serpentard. Et c’est pour cette raison, mais également par ce que c’était la réalité, que la jeune fille avait décidé de répondre à Valérian qu’embrasser un vampire était, selon elle, terriblement excitant. Le regard du jeune homme se posa alors dans celui de la jeune fille, et celle-ci avait décidé de répondre quant aux accusations qu’il avait fait précédemment. Et pour se défendre, Lexie n’avait rien trouvé de mieux que d’accabler le jeune homme de questions, de lui prouver, à travers celles-ci, qu’elle était différente des autres. Et ses mots semblèrent avoir un effet particulier sur Valérian, puisqu’il resta muet pendant quelques secondes, avec la bouche entrouverte. Il sembla ailleurs pendant un instant, comme désemparé par l’attitude qu’avait eue Lexie à l’instant. Et puis, soudain, il sembla se ressaisir, inclinant la tête, sa main sur le front. Il secoua alors vivement la tête vers le ciel, avant de répondre à son tour, un sourire aux lèvres :
« Tu dois être folle Lexie White. »
Lexie inclina la tête en signe d’approbation.
« Oui, je suis folle. Folle de toi. » Après cela, Lexie adressa un sourire à Valérian.
Décidément, c’était vraiment trop facile. Il lui tendait bien trop de perches, lui laissait trop souvent l’opportunité de le charmer. Il se rendait faible, sans le savoir, et c’était ce qu’il y avait de meilleur dans toute cette histoire.
« Alors pour répondre a tes questions...Non, Oui peut-être, il y a des cons partout, et Non, surement pas! »
Il avait, cette fois-ci, un sourire béat aux lèvres. Pourquoi ? Ce sourire déstabilisa Lexie un instant. Elle fronça alors les sourcils, en signe d’incompréhension. En signe d’appréhension, également… L’appréhension qu’il ait finalement trouvé quelque chose de concret contre elle… Mais finalement… Non.
« Donc oui en effet c'est pas plus mal finalement que ce soit toi qui soit montée ici et pas quelqu'un d'autre. Mais en même temps... Si ca avait quelqu'un d'autre, mon secret serait resté inviolé ici. »
Il avait dit ça avec comme une pointe de regret dans la voix, bien que son sourire ne quittait pas son visage. Et un nouveau sourire se dessina sur les lèvres de la demoiselle, cette fois-ci.
« Tu n’as pas l’air bien attristé d’avoir perdu ton secret, à en juger par le sourire béat que tu as sur les lèvres depuis tout à l’heure. Peut-être avais tu envie de cela… Peut-être avais-tu envie que quelqu’un découvre ton secret, dans le fond, que quelqu’un t’accepte avec… Parce que… N’est-ce pas ce que je suis en train de faire ? Ne suis-je pas en train de t’accepter, tel que tu es, en connaissant même tes côtés les plus sombres ? »
Elle lui lança un regard interrogateur, décidant de laisser le jeune homme cogiter la dessus quelques instants.
Après un moment, Valérian vint s’accouder au parapet, aux côtés de la jeune fille, avant de déclarer :
« Excitant est le terme que tu as dit. Je me demande... Es-tu attirée par moi?! Ou cela faisait-il juste partie du plan? »
Il avait à présent un sourire mesquin aux lèvres. Il voulait quoi ? Qu’elle avoue être attirée par lui, qu’elle se laisse aller à avouer qu’elle aussi, pouvait avoir des sentiments ? Il voulait avoir ce plaisir sur elle, celui de savoir qu’elle aussi, pouvait être vulnérable face au jeune homme… Et Lexie, elle, voulait jouer. Prendre des risques. Encore, et toujours. C’est pour toutes ces raisons qu’elle répondit après un instant, tout en tournant son regard en direction du jeune homme :
« Tu penses franchement que je pourrais aller aussi loin, sans être un minimum attirée par toi ? »
Elle n’avait pas franchement répondu à sa question. Mais son sous-entendu était évident. Et Valérian était assez intelligent pour le comprendre. Oh oui, le jeu allait durer. Tant que Valérian continuerai sur cette voie, Lexie ne le lâcherai pas, et s’il ne s’arrêtait pas, cela pourrait durer encore longtemps…
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