T H E . S T O R Y . O F . M Y . L I F E

Me revoilà de nouveau, ça va je vous ai pas laissé trop longtemps, vous avez survécu sans ma beauté admirable ? Oui ? Dommage… Quoi me regardez pas comme ça, ah ! C’est ma faute, je ne vous ai pas dit… Oui, c’est bon je vais vous le dire, je suis une Serpentard, Serpentard avec un grand S. Enfin, c’était d’une évidence, si vous n’aviez pas deviné, c’est soi que vous n’avez pas lu mon caractère, dans ce cas je vous envoie gentiment vers cette section avec un coup de pied dans le derrière, soit vous êtes vraiment très bête, dans ce cas je ne peux plus rien pour vous, je vous conseille Ste Mangouste mais il me semble que la greffe de cerveau, ce n’est pas encore au point. Bref, en attendant, on m’a laissé parler cette fois aussi mais encore avec une condition, je dois raconter mon histoire et pas faire de hors-sujet. Bon, je ne vois pas comment je pourrais faire de hors-sujet vu que c’est mon histoire donc tout ce qui me concerne rentre dans cette catégorie et que je peux dire tout ce que je veux. Donc je peux continuer à vous parler. Alors je disais donc… Comment ça on veut me retirer la parole ? Mais non, je ne veux pas, j’ai même pas commencé. Oui, je vais m’y mettre sérieusement. Très bien, attachez vos ceintures comme disent ces moldus, c’est parti pour la trépidante histoire qu’est ma vie (non ce n’était pas du tout ironique).

Par quoi commencer ? Je pourrais commencer par vous dire que je suis née le 21 décembre 2006, qu’il neigeait, qu’il y avait un vent épouvantable et qu’on avait peur qu’une tempête de neige tombe sur Londres. Mais ce n’est pas vrai pour la simple et bonne raison que je n’en sais rien. Aussi parfaite que je suis, je ne sais rien de la nuit au je suis née, l’exploit ce jour-là était que je pleure. J’ai pleuré au grand plaisir de tout le monde (du mien surtout car je suis bien contente de pouvoir respirer). Bref, vous parlez de ma naissance n’a aucun intérêt, du moins je n’en vois aucun. Je pourrais commencer par vous parler de l’histoire d’amour si parfaite de mes parents. Deux Gryffondors amoureux depuis la troisième année, qui ne l’ont avoués qu’en cinquième année juste après la fin de la grande guerre. Rien de bien intéressant, de toute façon leur histoire ne me concerne pas. Bon certes, c’est grâce à eux que je suis là aujourd’hui. Pour tout vous dire, c’est grâce à Voldemort. Oui, oui, je vous assure, parce que mes parents si heureux qu’il mange des mandragores ont décidé d’avoir pleins d’enfants. Ce qui fait qu’à mon grand malheur j’ai écopé d’un grand frère en septième année, à Gryffondor, et d’une petite sœur, en troisième année à Gryffondor aussi. Bref, leur histoire à eux (parents frère et sœur) ne m’intéresse, ne vous intéresse pas donc je ne vais pas parler de ça. Vous en savez déjà bien assez, et puis je reparlerai de ça tout à l’heure, pas le choix…

Sinon, je pourrais commencer par vous parler de mon premier souvenir. Mais je ne le ferai pas. Après tout, la première chose dont je me rappelle, c’est les quatre ans de mon frère qui avait drôle de mettre du gâteau au chocolat dans la couche de sa petite sœur pour voir commet elle réagirait. Autant vous dire que j’ai hurlé, ma jolie couche… Parce que moi j’étais propre, j’allais déjà sur le pot mais on me mettait une couche pour rassurer mon frère qui en avait aussi une… Il a jamais été très précoce lui, enfin passons. A trois ans, je savais déjà lire, écrire. J’avais déjà fait de la magie, oui moi j’étais très précoce… C’est sans doute pour ça que j’ai vomi sur mon frère le jour de son anniversaire, vengeance bon pour tout vous dire, je n’en avais pas fait exprès mais ça devait être la providence ou un truc du genre). Bref, vous voyez, mon premier souvenir n’est pas intéressant.

Non, je vais commencer par vous dire que je suis maudite. Ne me regardez pas comme ça, je ne divague pas, je vais même très bien. Vous voulez entendre la suite oui ou non ? Bon alors, arrêtez avec ses têtes là et laissez-moi parler. Alors oui je suis maudite. Même si ça m’écorche la langue de le dire, je dois vous avouer que ma beauté n’est pas…………… naturelle. C’est bon je l’ai dit ! Je ne le redirai pas mais je vais vous expliquer. Il y a cinq ans de ça, j’ai trouvé un livre de Magie noire qui expliquait comment devenir aussi belle qu’une vélane, pas devenir aussi belle qu’une vélane, non simplement y ressembler, avoir son charme envoûtant. Je n’ai pas réfléchi et après avoir été sûre de réussir, j’ai jeté le sortilège. Ca a marché, je suis devenue resplendissante, magnifique, merveilleuse, parfaite. Ma beauté égalée celle de n’importe quelle vélane, n’importe quelle pimbêche s’inclinait face à moi et les hommes tombaient comme des mouches. Enfin les hommes, je n’avais qu’onze ans donc on va dire les gosses. J’étais si heureuse, j’avais plein d’amis. Mais il y avait et il y a toujours ce sentiment en moi d’une profonde solitude, d’un vide, d’une froideur sans fin. J’ai toujours froid, ma vie est glacée, je ne me sens jamais heureuse, j’ai tout ce que je désire mais je n’en retire qu’une joie superficielle, jamais quelque chose d’une grande félicité. Rien, nada, niet. Je suis maudite. Il ne m’a pas fallu pour faire le lien entre le sortilège et ce sentiment étrange et désagréable bien que maintenant familier. Je suis retournée voir dans le livre et je me suis rendue compte que dans ma précipitation, je n’avais pas tout lu. J’avais légèrement zappé le paragraphe qui parlait des dangers et effets secondaires.

Bien évidemment sur le coup, j’ai un peu paniqué, ne plus jamais être heureuse, c’est assez… flippant, sur le coup. J’ai cherché une solution et j’ai trouvé… Enfin, elle est d’une stupidité que j’en pleure encore de rire en y repensant. Pour retrouver le bonheur, je dois trouver l’âme sœur. Comme si ça existait, enfin, je me suis moi-même condamné à une existence assez insipide mais je ne regrette rien et aujourd’hui encore je relancerai le sortilège. Tout simplement parce que mon plus grand rêve est d’être admirée, que tout le monde me regarde et m’adule. C’est toujours ce que j’ai voulu. Pourquoi ? Je n’aime pas en parlant mais puisqu’ici, il n’y a pas de secret, je vais vous le dire.

Quand j’étais gamine, je n’étais pas belle, je n’étais pas populaire. J’étais juste intelligente. L’intello de la classe, rien de plus rien de moins. Je n’avais pas d’amis, j’étais toujours toute seule. Il y avait une autre fille, Mandy. Blonde belle, sulfureuse pour son jeune âge, elle aimait se moquer de moi. J’étais le laideron à lunette. Personne ne s’intéressait à moi. Les maîtres et maîtresses me donnaient les devoirs sans un mot sachant que je le finirai dans les minutes à venir, dans la classe on m’approchait parce que j’étais moche. Les nouveaux apprenaient vite qui j’étais et on me fuyait comme la peste. A la maison, mon frère bien cancre à l’école était la coqueluche, il était très doué, sur un balai, il faisait des prouesses. Tout le monde parlait Quidditch et moi, on parlait de mes notes cinq minutes avant de m’envoyer lire un livre pour me « cultiver ». Et puis quand mon frère est parti à Poudlard, ça a été pire, on ne parlait que de lui, de Gryffondor, de ma petite sœur aussi. Le bébé de la famille, j’étais comme invisible. Je n’étais rien.

Et moi je rêvais de grandeur, de beauté. Alors quand j’ai reçu ma lettre pour Poudlard, j’ai décidé de ne pas être ce que j’étais. D’être adulée, d’être belle, de ne plus être Iris, d’être quelqu’un d’autre, quelqu’un de parfait, ce que je suis aujourd’hui. J’ai lancé le sort et hop ! Voilà, je suis devenue une vraie déesse. Toute la famille a été surprise mais personne n’a pensé à la magie. On a mis ça sur le dos de la chance, du hasard. Mon frère n’a rien dit mais il me soupçonnait, d’ailleurs, il a tout découvert. Mais pas tout de suite, il faut du temps pour que ça montre au cerveau. Quand je suis partie à Poudlard, on attendait le hibou qui dirait que bien évidemment j’étais admise Gryffondor. Mais mon ambition et cette « malédiction » me dirigeait à Serpentard, sans aucun doute. Alors j’ai été répartie dans la maison des serpents. La tête de mon frère, je m’en rappellerai toujours. Et quand mes parents l’ont appris, ils ne devaient pas être dans un meilleur état. Je me suis tout de suite intégrée, j’ai abandonnée Iris, la bouche-trou, l’effacée pour devenir la parfaite Silver et me voilà aujourd’hui. En sixième année. En froid avec mon frère depuis qu’il a découvert le sortilège. Mais il ne peut rien dire sous peine que je déballe son petit secret à lui… Ma petite sœur me traine dans les pattes aussi. Elle veut absolument être une Serpentard mais elle a le gène des Gryffondors dans le sang et elle a beau tout faire pour ressembler, les colères piquent montrent à quel point c’est un petit lionceau agaçant.

Aujourd’hui, ma vie est parfaite, je passe de conquête en conquête, pourrie la vie de mon frère, je suis une des meilleures élèves, tout va pour le mieux. Et pour ma petite malédiction ? Je me porte très bien merci, qui a besoin d’être heureux, qui a besoin de chaleur pour vivre ? Pas moi. Ma vie est parfaite, je suis tout simplement parfaite.

dirty little secrets

A . L I T T L E . B I T . M O R E . A B O U T . M E

Composition de la baguette magique : 26 cm et 3 millimètres, en bois de cerisier avec un crin de Licorne. Maniable, la jeune femme est très à l'aise avec sa baguette.
Patronus : Un Corbeau, pour lui porter la poisse sans aucun doute.
Epouvantard : Elle étant jeune, hideuse...
Animal de compagnie (Hibou, rat, chat ou crapaud) : Un chat noir tacheté de tâches rousses qui s'apelle Kitty, oui très original mais Silver l'adore.
Sortilège : Silencio, Silver déteste le bavards
Objet : Un collier d'obsidienne
Livre : Narcisse, sortilèges de magie noire, d'où provient le sortilège qu'elle a utilisé il y a cinq ans.
Secret(s) (soyez précis) : Le secret de Silver ? Elle est condamnée à vivre malheureuse jusqu'à la fin de ses jours. Vous n'y croyez pas ? Pourtant c'est la stricte vérité, depuis le jour où la jeune femme a eu la bonne idée de lancer un sortilège de magie noire pour avoir une beauté digne des vélanes sans lire tous les dangers, la jeune femme s'est condamnée à souffrir. C'est très simple, elle a toujours froid, il lui manque une chaleur humaine, sa peau est glacée, elle ne s'attache pas, elle a peu d'amis, elle vit seule, elle est condamnée à vivre seule. Bon en soi, ce n'est pas si terrible (enfin ce n'est pas vous qui le vivait). Le truc c'est que cela doit rester secret puisque le sort engendre l'attirance et si on savait qu'elle a besoin d'une sorte de prince charmant, la jeune femme n'imagine pas le nombre de pots de colle qu'elle aurait. Maintenant que vous connaissez son secret, vous avez deux options, vous lancez un oubliette ou que Silver vous en lance mais le résultat n'est pas garanti, à votre place, je le lancerai moi-même.

the real me

L A S T . I N F O R M A T I O N

Prénom : Emma
Sexe : Féminin
Âge : 17 ans, bon d'accord 16 ans mais bon pour deux petites semaines encore xD
Présence (/7) : 6/7
Comment êtes-vous arrivés sur HDLB ? Par obsession
Impressions sur le forum : J'adore, depuis le temps que je cherchais un bon forum d'Harry Potter
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Double-compte : Nope
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