T H E . S T O R Y . O F . M Y . L I F E

I : Le divin commencement.

Mon père m'a raconté ma naissance, une soir de calme au manoir. Je devait avoir environ Huit ans. Pour vous raconter mon histoire, il me semble donc logique de débuter avec cet évènement.

Londres était battu par le bruine traditionnelle, le vent soufflait obligeant les gens à se réfugier dans leurs maisons. Un peu plus loin de la cité, dans la campagne environnante, se dressait un manoir dans toute sa splendeur au milieu d'un immense parc. Le manoir Malfoy était cette nuit là, plus proche d'une fourmilière que de son calme aristocratique habituel. Divers médecins et infirmières, tous experts attentivement choisis, assistaient Astoria Malfoy depuis déjà deux heures. Je passerais, comme le fit mon père sur les évidents détails, de cris, de sang et placentas.
Toujours est-il que je vins au monde sur les coups de trois heures du matin en ce treize novembre 2006. Comme tout bébé je pleurais et hurlais à grand cris l'arrachement à mon doux cocon autarcique maternel. Ça y était, j'étais jeté dans la fosse aux lions, ou plutôt aux vipères dans mon cas.
Je fus un bébé agité, qui pleurait souvent. Fatiguant énormément ma mère après une grossesse compliquée. Je faisais mal mes nuits et ne supportait pas d'être nourris aux seins. Je finis donc en nounou pour un temps. Dès que j'ai dormis à un rythme classique ma mère m'a bien évidement récupérait.
Poupon blond, j'étais devenue après des premiers mois difficiles la parfaite poupée de porcelaine. Mon père déjà à cette époque travaillait et était très souvent absent. Ma mère refusa de me laisser à une nurse,j'était un bébé bien trop mignon pour qu'on m'enferme entre les quatre murs. Elle me promena toute mon enfance entre les salons de thé, séances de shopping ou encore déjeuner champêtre. J'étais le chouchou de ces dames. Devenus petit garçons calme adorant les coloriage puis les livres, les amies de ma mère m'adoraient.

Mes sept ans reste un excellent souvenir, tout particulièrement ma fête d'anniversaire. Dans le parc du château, on avait monté une immense pergola couverte de glycines. Sous celle-ci trouvait-on de jolies chaises et petites tables de fer forgés, ainsi qu'un buffet que seul celui de Poudlard pouvait battre en beauté et diversité. Un peu plus loin, ma mère, qui avait un réel don pour ça, avait organisé et fait installer des tables basses entourées de poufs de couleurs pastels.
Ses amis étaient là, dans des robes de sorcières rivalisant de luxe et de classes, des coiffures impeccables. Merlin merci, pour un automne Londonien la journée était ensoleillée. Moi, tout vêtu de gris perle et bleus marine, je me pavanais avec une nonchalance très amusante, parait-il, pour mon âge. J'étais déjà habitué à leur monde, à l'aise au milieu de ses femmes de l'aristocratie sorcière. Bien plus que j'aurais pus l'être au milieu d'une horde d'enfants de mon âge. Ils étaient tellement brouillons et braillards.
Mon père n'était pas censé rentrer avant le début de soirée, aussi quelle ne fut pas ma surprise lorsque je le vis apparaître accompagné d'un homme inconnue par ma petite personne et d'un enfant caché derrière l'inconnue. On me présenta donc à Blaise Zabini, un ancien camarade aujourd'hui meilleur ami et collègue de mon père. l'enfant si timide était son fils, Micha. C'était un petit bout de chou métisse, entre les gènes noir de son père et polonais de sa mère.
Les parents s'éloignèrent discuter un peu plus loin, et nous nous fîmes premièrement, difficilement connaissance. Partageais entre la curiosité et la timidité je choisis de garder une attitude hautaine face à Micha. Lui me dévisagea quelques secondes puis, d'une vois nerveuses et adorable à la fois il prononça des mots me laissant plus que étonné.

- Tu as de très jolies yeux...

Cette phrase, avec toute l'innocence, la candeur spontanée qu'elle renfermait fit fondre mes défenses. Je fis alors un superbe sourire en réponse à ce compliment, remarquant à mon tour que mon vis à vis possédait un regard étranger et fascinant.

- Tu as les yeux de deux couleurs différentes !


Mon étonnement était total, ce qui fit sourire à son tour l'enfant face à moi. La glace était brisée, nous nous mîmes soudainement à discuter, ce racontant nos dernières bêtises, notre dernier jouet. Mon après-midi tracée d‘ennuie changeât soudainement de direction. Cette journée devint surprenante et terriblement agréable. Avec Micha jusqu'au départ de son père après le repas du soir, nous passâmes de longues heures à rire aux éclats. Principalement nous jouâmes à cache-cache dans le parc puis dans le manoir. Nos rires résonnèrent entres les murs longtemps après le départ de mon nouvel ami. De là, je revis très souvent Micha. Et encore aujourd'hui, Micha est mon seul, et véritable meilleur amie.



II: Ou divine comédie.

Les années qui suivirent n'ont pas de réelles influences. Aussi passerais-je sous silence ces temps de douceur coupé du reste du monde. Je finit ma scolarité primaire avec succès bien évidement. Scolarité qui jusque là ne fut composé que de réussites. Quelque incidents isolée était survenus il est vrais, mais jusqu'à mon arrivé à Poudlard mon esprit n'était pas ouvert aux réalités des rancœurs d'après-guerre.
La première mis en face avec ces réalités ce fit juste avant ma première rentrée à Poudlard. l'été avait passé dans sa chaleur humide typique de la grand-Bretagne. Il avait été accompagné de thé glacés et de sieste à l'ombre des arbres du jardins.
J'étais plutôt serein, je venais de finir avec calme ma valise pour mon départ du lendemain. Soudainement des bruits de disputes étouffés me parvinrent au détour d'un couloir. Un verre de lait chocolaté à la main je me stoppa, mes pieds sur le parquet encore chaud du soleil de l'après-midi et écouta. En premier lieu je reconnue je reconnue la voix de ma ma mère. Elle était retenue dans un aiguë à demi crié, le ton remplaçant les insultes qui elle n'était pas prononcé de par son éducation. Puis ce fut la voix de mon père, dure fermée, mais tout autant emporté qui lui répondit. Je n'ai pas pus clairement percevoir leur paroles, le retenue dont ils firent preuve empêcher leurs mots d'être distincts à mes oreilles. Alors je suis finalement allait me coucher avec cette aigre certitude s'imprégnant lentement mais définitivement en moi : des mensonges et rancœur nous ronges, il me faudra vivre avec je n'ai pas la choix.

Le lendemain j'était assis dans une des cabines isolées d'un wagon du poudlard expresse. A cette époque de ma vie déjà j'étais très indépendant, ca devait être dans ma nature. Être seul à l'école de me faisait pas peur, bien au contraire même était-je impatient d'obtenir cette nouvelle liberté. Une seule note venait tinter d'une légère amertume cette nouvelle vie, Micha avait était envoyer à Dumstrang au dernier moment.

Mes deux premières années à Poudlard furent une suites d'évidence. Limpides comme de l'eau de roche ma vie se déroulée entre les cachots syltherin et les salles de classes. J'étais vite devenue une petit prince vert et argent, je n'avais pas eu besoins de réclamer cette gloire. Elle me tomba tout crue dans la bouche, guidée par la cuillères d'argent déjà présente entre mes nobles lèvres. Pourtant j'étais plutôt froid, facilement solitaire je ne cherchait pas le contact. Certains m'envier, je pouvais le comprendre au vue de mes résultat et de ma fortune, mais pas pour le reste... D'autre me haïssaient, par principe, par éducation ou pour suivre leurs amis. Mais malgré tout on me laisser tranquille la plupart du temps ce qui me convenait très bien.

Ma troisième année marqua un détachement de plus en plus prononcé vis à vis de l'avis et du jugement de mes parents. Je travaillais certes pour les rendre fière, comme on me l'avait si bien appris, pour ne pas manquer de respect au vue des chances qu'ils avait offèrent depuis mon plus jeune âge. Mais avant tout, je me m'y à travailler pour moi. J'avais compris qu'il advenait de ma responsabilité d'être celui qui redonnerais crédibilité et force à la famille Malfoy.

Il y eu aussi cette année là une période de crise, assez typique de l'âge auquel je me trouvais a ce moment là d'ailleurs. Influençable j'avais emmagasiné en moi toute la rancœur, l'incompréhension et la honte que pouvait ressentir certain pour mon nom. Ce fut aux vacances de noël que tout éclata. Nous étions, ceci était chose très rare, seul en train de prendre un thé mon père et moi. Je me souviens distinctement du goût un peu amer de cette boisson brulante, coulant dans ma gorge. En voulant prendre une gorgée pour calmer mes nerfs agités de ce soir-là, je me brulât un peu la langue. Dans un agacement qu'aujourd'hui avec le recul je peux qualifier de paternel, mon père m'intima l'ordre de faire plus attention. Ce fut la goutte d'eau de trop dans mon vase remplie à ras bord de colère.

- Arrête de toujours vouloir me commander ! Tu n'as pas de leçons à me donner ! Avec tout ce que tu as fais tu devrais avoir honte !

- Scorpius ! Baisse d'un ton immédiatement ! Qu'est-je fais pour que tu sois si insolent jeune homme !

- La guerre ! Tu es un traitre de guerre !

Je n'avais jamais vu, et je crois que depuis je n'ai plus vue une telle expression sur le visage de mon père. Il était resté de marbres parfaitement immobile, seul son regard ne réussissait pas à stopper l'hémorragie de sentiments. Ne me demandez pas lesquels, il y en avait trop et je n'eus pas le courage de les analyser, de les classer. Ma colère si enflée, si importante il y avait quelques instants ce replia sur elle même comme un ballon de baudruche honteux d'en avoir trop fait. Mon expression se muât donc devenant boudeuse, typique de l'enfant qui sait sa faute mais qui refuse de l'admettre. Pourtant je fut bien obligé de reconnaître mes tords, mes jugements attifes et influencés. Mon père ne m'épargnât que peu de détails, les plus sordides sûrement. Il m'expliqua la peur, les menaces et les combats. La vie de suspicion, les prises de risques et son procès me furent aussi contés avec moult précisions. J'écoutais immobile, comme K.O, la fin du récit où je vis les yeux de mon père brillaient un peu trop. Il s'avançât finalement et me prit dans ses bras. Nous ne parlâmes jamais de cette conversation.


III: Entre-acte

Deux années passèrent ensuite où principalement j'étudiais en vu d'obtenir mes BUSES. J'avais opté pour l'indifférence calculée, conscient maintenant que la haine des autres ne disparaîtraient pas. J'avais pris le partie de laisser couler. C'est moi qui leur prouverais que leur préjugés sur moi étaient infondés. J'étais persuadé que les études joueraient un rôle énorme là-dedans.
Au cour de ses deux ans de prises de notes et lectures acharnées, ma seule nouveauté fut celle-ci : je remarquas le plus jeune des fils Potter. C'était à la bibliothèque ou en heure d'étude je ne suis plus sure. Ce jeune homme, de mon année mais de la typique maison des lions, je n'y avait sincèrement pas prêté attention au part avant. Son grand-frère James était un parfait prototype de lionceau tout comme la cadette. Inintéressant tout les deux. Mais Albus pour un fils Potter m'intriguais. Il ne ressemblait pas t'en que ça au reste de sa famille. Quelque part j'en éprouvais à la fois de la jalousie et une intense envie de connaître en peu plus ce jeune homme. Je remarquais aussi que comme moi il était un des meilleurs élèves de l'école. Rose Weslay aussi avait attirée mon attention aux vue de ses notes, mais je ne lui est jamais parler.

L'été entre ma cinquième et sixième année e le passais avec mon meilleur ami. Nos pères nous avaient fait la surprise en faisant partir nos deux familles dans un cottage isolé en écosse. Je me souviens bien de cette grande maison, son extérieur était de teintes chocolat et blanc cassé. Quelque touche de couleurs était formés par l'immense plante grimpante, fleurie de rouges et mauves. L'intérieur était composé d'une immense cuisine-salle à manger et salon où nous prîmes de nombreux repas. Ils étaient rythmés de nos longues discutions, que de beau souvenir. Dans les deux étages sont réparties trois grandes chambres et salles de bain. Deux première qui furent utilisées par nos parents. Et nous, nous avions la troisième sous les combles. D'une petite lucarne nous avions une jolie vue sur la rivière en contre bas du jardin. Un ponton de bois ou nous passâmes un grand nombres d'heures à parler Micha et moi, nous faisait comme un clin d'œil à chaque coucher de sommeil.
Et puis un peu avant le retour à Londres, Micha m'avoua quelque chose de très important. Il m'expliqua de depuis le début des vacances il avait remarqué que son regard sur moi avait changer. Il me dit qu'il se sentait physiquement attiré pas moi, sans ressentir à côté autre chose que la même amitié qu'avant. Il ne se passât rien entre nous, ça m'effrayait un peu. Et au final lui aussi je crois bien que, ça lui aurait fait peur. j'avais apprécié sa franchise et nous nous quittâmes, déjà impatient de nous revoir l'année suivante.

De retours à Poudlard le rythme des études repris sans surprise. C'était devenue une sorte de danse machinale et abrutissante me gavant joyeusement le cerveau de formules et sorts de magie. Dans cette ronde inlassable un élément nouveau venait pourtant, parfois seulement, me faire louper la mesure. Je me posais beaucoup de questions sur ma sexualité, me rendant compte qu'à presque seize ans je n'avais jamais été attiré par personne. Mais bien vite la mélodie des études m'entrainait à nouveaux dans sa valse sirupeuse.