T H E . S T O R Y . O F . M Y . L I F E

Stefan est né dans une famille de sang-pur ... son père Kenneth travaille du côté moldu où il fait des affaires, mais aussi à la Coopération Magique Internationale. Sa femme, Cordélia n'est autre que sa secrétaire. Mais, il faut remonter un peu plus loin que ça pour comprendre le Stefan d'aujourd'hui. Son premier traumatisme fut la perte de sa mère, Anabeth ... certes il n'a pas partagé de nombreux moments avec elle, car elle était souvent en déplacement à cause des voyages de son mari. Ils n'étaient pas souvent présent. Le résultat est que Stefan ne se souvient pas avoir eu ne serait-ce que la sensation d'une caresse maternelle sur son épaule. Elle est partie bien trop tôt pour qu'il se souvienne du sentiment de réconfort que cela procurait. Cependant, il se souvient de la douceur de son visage, de la chaleur qui s'en dégageait lorsqu'elle l'apercevait. Cependant, tout ça reste très flou pour lui. Il devait avoir trois ans, la dernière fois qu'il a eu l'occasion de la voir. Ce qui l'a marqué cependant ? Les derniers jours. La maladie l'avait gagnée. Incurable. Il se souvenait de ses brosses, où une grande partie de ses cheveux restaient coincés. Des tâches de sang qu'elle laissait sur l'oreiller, lorsqu'elle crachait. Bref, de piètre souvenir. Ce qu'il sait c'est qu'une semaine après son décès, une femme du nom de Cordélia prenait sa place, rien de plus. Il est clair que Stefan ne réussit jamais à l'appeler "Maman" elle n'avait rien d'une mère comme il se le remémorait à l'époque. Elle était froide, calculatrice et mesquine. La copie conforme de son nouveau mari en quelque sorte. Ils étaient tous deux issus d'une grande famille de sang-pur ... les deux lignées reposaient en quelques sortes sur Stefan. C'est pourquoi il fut éduqué comme si tout dépendait de lui, petit garçon si fragile à l'époque. Mais, ce ne furent pas ses parents qui se chargèrent de son éducation. Mais, ses grands-parents, ce qui dans un sens aurait pu être plus reposant s'ils n'avaient pas été si dynamique pour leur âge. Il reçut donc la rude éducation des sangs purs à l'image de l'époque. Il fut traumatisé un long moment, mais ne lui avait-on pas appris que la peur était faite pour se contrôler ? Qu'elle n'avait de pouvoir sur une personne qu'autant de temps que la personne concernée lui en laissait ? Depuis un moment, Stefan ne lui accorde pas plus de cinq secondes avant de se prendre en main. On lui apprenait à dénigrer plus faible, se mettre au-dessus des autres et surtout être le meilleur dans tous les domaines. Et il faut admettre que Stefan est plutôt doué pour ça. Il lui reste ce brin d'arrogance d'ailleurs. Certains disent qu'il ressemble à son père. D'autre qu'il est le portrait craché de sa mère. Lui préfère dire qu'il n'est que lui et personne d'autre. Le fruit de deux personnes, qui certes n'a jamais été battu, mais n'a jamais été aimé non plus. Ses parents et ses grands-parents étaient de grands insatisfait. Il fallait toujours se surpasser et ce n'était jamais assez. Stefan aura beau avoir mis du coeur à leur plaire au début, rien n'était assez stupéfiant à leur yeux. La plus marquante fut sûrement un après-midi d'été 2011 ...

Un petit garçon était convoqué dans l'immense jardin dissimulé derrière la magnifique demeure familiale. Son père lui avait demandé de l'attendre le temps qu'il revienne, il avait une surprise pour lui. Le petit garçon qui n'avait jamais rien eu d'autre que des cadeaux, provenant de son père, en était tout de même excité. Il se demandait ce que son père lui réservait, il espérait que cela serait amusant. Son père ne tarda pas à rentrer du travail et tandis que sa femme rentrait directement dans le manoir, lui se dirigeait vers son fils de six ans qui l'attendant impatiemment. Il portait une cage dans l'une de ses mains. Le petit garçon ne tarda pas à découvrir un faucon, enfermé dans cette cage. « Mon bonhomme, je veux que tu te fasses obéir de cet animal, suis-je clair ? Si tu réussis, tu auras le droit à une récompense. » Le petit garçon hocha la tête et s'empara de la cage qu'il posa sur le sol près de lui, alors que son père lui donnait tous un équipement. Dans les jours qui suivirent, le petit garçon ne tarda pas à se rendre compte que l'oiseau ne l'aimait pas. Il le griffait de ses serres et faisait tout pour lui crever les yeux, sans y parvenir. La tâche s'annonçait difficile, mais il persévérait, ne souhaitant pas décevoir son père. Son père lui avait demandé de se faire obéir et il comptait bien réussir, pour lui faire plaisir. Au commencement, l'oiseau refusait la nourriture qu'il lui proposait. Le petit garçon manquait de patience, il fut rapidement énervé devant le manque de "coopération" dont l'animal faisait preuve. C'est l'image de son père, déçu qui maintenait sa détermination, pour rien au monde il ne voulait qu'un tel regard se pose sur lui. C'est pourquoi il maintenait le faucon constamment éveillé, lui parlait, le distrayait ... car on lui avait dit qu'un faucon fatigué était plus facile à dompter.À apprivoiser. Un précepteur lui appris à se servir de son équipement : les jets qui permettaient d'attacher l'oiseau au poignet, le chaperon, la longe, la filière. Il était censé cacher la vue du rapace, mais il ne pouvait se résoudre à le faire. Aussi essayait-il de rester dans son champ de vision quand il lui caressait les ailes afin de gagner sa confiance... enfin, l'oiseau commençait à manger avec tant de véracité qu'il plantait son bec dans la paume du petit garçon, qui s'en fichait éperdument, car il voyait bien qu'il y avait une progression dans ce qu'il faisait. Il voulait tout simplement que l'oiseau s'habitue à lui. Même s'il devait verser de son sang pour en arriver là. Le petit garçon vint à s'apercevoir que le faucon était un magnifique oiseau ; il possédait de belles ailes gracieuses et harmonieuses qui étaient faîtes pour voler rapidement. Il était à la fois impulsif et doux. Lorsqu'il fonçait vers le sol, c'était vertigineux à regarder. Lorsqu'enfin l'oiseau décrivit de long cercle dans les airs et sans que le petit garçon n'est à lui demander, venait se poser sur son poignet, il était complètement éperdue de joie ! Il appréciait aussi lorsque l'oiseau fichait sa tête dans ses cheveux, démontrant son affection. Il se rendait compte que l'oiseau l'aimait et qu'en retour, il l'aimait aussi. Fier de lui et de sa réussite, il fit venir son père pour lui montrer ses réussites. Il s'attendait à tout venant de son père, sauf ce qu'il fit. Ce dernier pris le magnifique faucon qu'il avait fait en cadeau à son fils et son hésitation, il lui brisa le cou avant de le jeter au sol. Son père l'avait ensuite regardé avec un mépris non feint qui ne réussit même pas à faire réagir l'enfant, trop choqué, qui contemplait le corps inerte de son faucon, abandonné au sol. « Je t'ai demandé de te faire obéir, au lieu de ça tu lui as appris à t'aimer. Les faucons ne sont pas faits pour t'amuser, ils sont sauvages et farouche, ils ne suivent que leur instinct et ce que leurs dicte leur autonomie. Cet oiseau n'était pas apprivoisé, il était vaincu. » Lorsque son père s'en fut allé sans un regard pour son enfant, celui-ci tomba sur le sol à genoux et pleura longuement son ami. Il avait retenu la leçon ce jour-là ; à savoir qu'aimer c'est détruire et se laisser aimer c'était courir à sa destruction.

Vous l'aurez deviné, le petit garçon n'est autre que Stefan et il découvrit quelques années plus tard, lorsqu'il fut capable d'effectuer le sortilège, que son patronus était la réplique exacte de son ancien compagnon, comme si celui-ci venait le visiter. C'était surtout une image qui lui rappelait de mauvais souvenir, mais qui d'un côté le rassurait, car il avait aimé profondément le faucon. Qu'il soit mort l'avait aussi profondément marqué, il n'avait rien pu faire. Depuis ce jour, il se dit que s'il recommence à aimer qui que ce soit, cela ne fera que rendre cette personne malheureuse ... ou la tuer. Et le tuer lui aussi par la même occasion. Il ne souhaitait revivre cela pour rien au monde, c'est pourquoi il commença à s'isoler et à monter une barrière autour de lui, pour ne pas à avoir à faire entrer les gens dans son coeur. Ou bien à ressentir la moindre émotion. Des fois, il aurait aimé qu'il y est un bouton " on / off " pour éteindre les sentiments de culpabilité, de souffrance, de remords qui le tiraillaient, lorsqu'il commettait un geste qui au fond de lui, lui déplaisait. Il avait depuis longtemps fait taire chez lui, cette petite voix au fond de votre tête que l'on appelle "conscience". Il préférait ne pas en avoir ... cela lui faisait peur, une peur monstre. Tout autant que l'amour, qui l'effrayait d'autant plus. Il reçut la lettre de Poudlard à l'âge de onze ans. Il avait déjà énormément changé, il n'était plus le petit garçon qui pleurait sur son faucon. D'ailleurs depuis ce jour-là, il n'a plus jamais pleuré, il s'est tous simplement emmuré.Il fit ses achats seuls, celui le plus attendu était sa baguette, objet de toutes ses convoitises. Lorsqu'il entra à l'école de sorcellerie, il se créa une petite réputation d'élève modèle voir même excellent. Il ne se faisait pas grandement d'ami, mais il n'était jamais seul, il y avait toujours une bande d'abruti pour l'entourer. Puis il y a eu les filles ... Les filles sont les créatures les plus fascinantes si vous voulez son avis. Et les plus rusées. Comment pouvait-il dire non ? Au final cela devint un jeu. Séduire, passer une nuit et s'en aller. Pas d'amour, juste du plaisir ... peut-être qu'en faisant cela, il leur volait l'affection qu'il n'avait pas eu, mais est-ce une raison ? Il ne se rend pas compte du mal qu'il peut faire, enfin si, mais il s'en fiche. Lui, ça lui fait tellement de bien. Les années ont évoluées et il s'est bâtie une nouvelle réputation ; celle de coureur de jupons. Et il le met souvent à profit. De toutes manières les filles ont beau savoir qui il est, du moins, les "rumeurs" elles ne lui disent jamais non. Mais que fait la police ?