ft. Alexis Bledel

© CREDIT IDENTITY CARD Nom : Londubat. Ce nom devrait rappeler quelque chose à beaucoup de monde. Prénom(s) : Alice Augusta Hermione. Comme le tout serait un peu long à écrire, on l'appelle Alice, simplement Alice. Origine : Britannique. Du plus loin qu'on s'en souvienne, les Londubat comme les Abbot sont des britanniques. Date & Lieu de Naissance : Elle est née le 18 juillet 2006 à Sainte-Mangouste, clinique magique. Année : Sixième année. On pourrait croire que la jeune fille commence à se lasser des cours, mais elle adore ça. Une année de plus au cursus scolaire ne la dérangerait pas du tout. Pureté du Sang : Pur. Elle a le sang pur, et, pour être honnête, ça la rend plutôt fière. Elle n'a cependant aucun préjugé à l'endroit de ceux dont le sang est mêlé, ou encore pour les nés-moldus. Niveau Scolaire : Tentant de se démarquer du reste de la marmaille familiale à l'aide de ses résultats scolaires, elle a des notes qui frôlent la perfection. Poste vacant Scénario Inventé

T H E . S T O R Y . O F . M Y . L I F E

Qui a dit que la vie était juste ? Qui a dit qu'il y a avait une justice en ce bas monde, quelque chose qui veillait au bonheur des bons et au malheur des mauvais ? Pleine de gens, des gens par milliers, qui tentaient de faire croire à leurs crédules enfants que le monde était juste, que la vie était belle et que le ciel était bleu. Ils mentaient, mentaient tous, tous autant qu'ils étaient. C'est eux qu'on aurait dut envoyer en prison, peut-être plus que les mangemorts et autres assassins, eux qui préparaient les enfants à une vie pleine de bonnes choses. Eux qui leur cachaient la mort, eux qui les empêchaient de voir leur futur tel qu'il était : une succession de trahisons en tout genre, de déceptions, de coups bas et de poignards dans le dos.

« - Où est passée maman Aggie ? » demanda la jeune Alice Londubat à son père quand celui-ci vint la prendre chez « tati » Weasley, ce matin-là. « Elle n'est pas venue à la maison depuis des jours et des jours... » ajouta la fillette tandis que son père se plongeait dans un mutisme complet.

Il la prit dans ses bras et la fit basculer sur son épaule - après tout à 4 ans elle n'était pas la personne la plus lourde qui soit. Sans doute croyait-il que jeux et cajoleries auraient raison de la curiosité de sa fille. Mais il n'en fut rien. La petite Alice continua à poser des questions, sans cesse, encore et toujours, jusqu'à ce que de minuscules larmes, semblables à des éclats de perle, se forment au coin des yeux de son père. Alors, elle se tut. Elle avança une de ses petites mains potelées vers les yeux marron de son père, les mêmes que les siens, et essuya les larmes du revers de sa petite main.

Ces enfants qui ne se laissent pas berner par les mensonges de leurs parents sont l'avenir de demain. Eux seuls seront capables de bâtir la société sur de vraies bases, de bonnes bases. Ceux et celles qui voient les sombrales et ne les prennent pas pour des licornes, ceux et celles qui n'ont pas peur de prononcer un nom aussi ridicule que celui de Voldemort, ceux et celles qui ont connu l'Endoloris, qui ont reçut des coups dans la figure et surtout, surtout, qui s'en sont remis.

La famille Londubat était composée de gens comme ceux-là. La vielle et bonne Augusta, morte paisiblement, dans son lit, alors que son esprit voguait doucement vers la pensée perdue de son défunt mari. Elle, qui avait toujours tant donné. Frank et Alice, premiers du nom, que le destin avait choisit comme étant les tristes victimes de mangemorts. Eux qui avaient quitté le monde de la raison en emportant uniquement avec eux l'image immortelle d'un bambin de deux ans. Eux qui avaient revu cet enfant, ce jeune garçon et cet homme en se fiant uniquement à l'impression qu'il était leur fils. Eux qui étaient morts, un beau jour. Calmement. Tout le monde connait Neville Londubat, tout le monde connait Hanna Abbot, qui ont participé à la Guerre de Poudlard, comme on l'appelle aujourd'hui. Mais que sait-on de leur vie de famille ?

Il y eut Rosslyn Mary. La première, l'aînée du couple, la seule qui eut vraiment droit à un univers familial stable. Née en 2000, après une période houleuses reconstructions magiques au sein de la communauté sorcière, elle était un rayon de soleil dans la vie de ses parents. On ne lui donna pas les prénoms de ses grands-parents perdus, car ils étaient alors vivants et leur pensée était douloureuse pour Neville. Après Rosslyn vint Charles, prénom cette fois emprunté à un quelconque parent d'Hanna. Né en 2002, il était le fils. C'est tout ce qu'il y a à dire. Le fils de Neville, son fils à lui, à personne d'autre. Il se fit la promesse d'être un bon père pour celui-ci, de ne jamais lui manquer. Seulement voilà : Hanna finit par retomber enceinte. Et de son côté, il eut une aventure. Les deux enfants naquirent à peu près au même moment. Un fils pour elle, et une fille pour elle. Francis Neville Londubat.

Les choses s'enchaînèrent ensuite très rapidement. Chéri, je suis enceinte. Oh, chouette. Tiens, une fille. On va l'appeler Alice. Ouais, bonne idée. Chéri, je suis enceinte. Oh, chouette. Tiens, une fille, encore. On va l'appeler Susan Hermione, celle-là. Oh, comme tu veux. Lilice et Suzie. Il n'était pas facile pour les Londubat de mener une vie équilibrée à cette époque-là. Leur fille aînée fêterait bientôt ses 8 ans, leur deux fils avaient 6 et 3 ans, leur autre fille en avait 2 et la petite dernière était un bébé naissant. Mais les années passèrent vite : Neville avait décroché un poste de professeur à Poudlard, et Hanna travaillait dans un quelconque département du ministère. Ce ne furent pas exactement ce qu'on peut appeler de belles années.

« - Donne-moi ma baguette magique, sale petite peste ! » les cris de Rosslyn résonnaient dans la maison tandis qu'elle poursuivait sa jeune soeur dans les couloirs. « Papa, Alice m'a pris ma baguette magique ! » ajouta-t-elle. « J'en ai besoin pour la rentrée, et c'est dans... »
« Trois jours ! » compléta Charles. Il était habillé en robe de sorcier, commençant sa première année cette année-là. « Je suis tellement, tellement heureux de... »
« Ma baguette magique, Alice ! Donnes-moi la, ou je te frappes, je te pré...»
« Rosslyn Mary Londubat, tu ne frappes pas ta soeur ! » intervint leur mère, et le tout continua ainsi durant de nombreuses minutes avant que Rosslyn ne coince sa cadette dans un coin et lui arracher son butin.

Le jour de son huitième anniversaire, Alice reçut un rappeltout. Présent particulier et couteux à cette époque, elle s'en éprit aussitôt et ne le quitta plus jamais, sauf cette fois où son frère aîné le lui déroba. Comme Rosslyn et elle quelques années plus tôt, les deux enfants se pourchassèrent à travers la maison, lui riant aux éclats et elle pleurant à chaudes larmes à l'idée de perdre ce cadeau qu'elle chérissait tant. Bien évidemment, elle finit par récupérer son précieux objet. Mais quelque chose se perdit, ce jour-là, la fragile complicité qu'entreraient Frank et Alice. Rien ne fut plus jamais comme avant entre eux, et elle apprit à le considérer plus comme un élément du décor que comme son frère.

Les choses ne se calmèrent pas quand ils se retrouvèrent tout les deux à Poudlard. Ils agissaient comme de parfaits inconnus, niant tout lien de parenté l'un avec l'autre. Durant une année, sa deuxième, les cinq enfants Londubat se retrouvèrent tous à Poudlard, groupe très peu harmonieux. La parfaite Rosslyn, le sportif Charles, le dérangeant Frank, la froide Alice et la timide Suzie. Mais bien sûr les années finirent par passer. Rosslyn partit, Charles aussi, autant de Poudlard que de la maison, les deux jeunes gens ayant toujours été assez indépendants. Franck entra bientôt en septième année, Alice en sixième et Suzie en quatrième. Il n'y avait plus que trois Londubat à l'intérieur des murs de l'école, et tout porte à croire qu'ils auraient put se serrer les coudes. Mais non. Alice méprisait toujours autant son frère. Mais ils avaient un point en commun : avoir leur jeune soeur constamment à leurs côtés les dérangeaient. À 14 ans, Suzie était quelque peu le souffre douleur de son année.

Mais il y avait pire. Leur père, leur professeur ? Non seulement Alice détestait cette matière, mais de plus l'idée de se faire enseigner par son père. Comprenez, son père, son père ! Les autres élèves ne s'en formalisaient pas. Mais elle, cela la dégoûtait. Devoir appeler Mr. Londubat son propre père était quelque chose qui ne lui plaisait pas, mais alors là pas du tout. Heureusement qu'elle était en sixième année. Il ne lui restait plus que deux ans à faire, après tout, bien qu'elle aurait apprécié que le cursus scolaire en compte plus.

Les parents qui mentent à leurs enfants négligent une chose : l'école de la vie. Ils ne savent pas à quel point Poudlard peut être un lieu d'apprentissage sur soi-même. Ce qui est sûr, c'est qu'on est jamais au bout de nos surprises...

A . L I T T L E . B I T . M O R E . A B O U T . M E

Composition de la baguette magique : Sa baguette magique est fabriquée en bois de framboisier. Elle mesure 28 centimètres et contient un fragment de bézoard. Très facile à manier, souple et idéale pour les sortilèges nécessitant un jeu du poignet rapide, elle est légèrement fissurée à l'extrémité, signe d'une longue « vie ». En effet, elle appartenait jadis à Alice Londubat, la première, mère de son père.
Patronus : Vipère. N'est-ce pas insultant ? Plusieurs la plaignent, la pauvre, qui a un patronus si effrayant. Mais elle, elle se plait bien, avec sa petite vipère.
Epouvantard : Ce n'est pas une image, seulement une idée, si bien qu'il lui est très difficile de jeter le sortilège de Riddiculus. En présence d'un épouvantard, l'idée selon laquelle son père ne l'aime plus la frappe. Le tout la paralyse complètement, et c'est là une de ses pires faiblesses.
Animal de compagnie : Elle n'a aucun animal de compagnie, principalement parce qu'elle ne souhaite pas s'encombrer d'un chat, et que trimbaler une chouette dans un train ne la branche pas plus que ça.
Sortilège : Bloclang. Elle qui a une sainte horreur de ceux et celles qui disent des bêtises, c'est le sortilège qu'elle préfète. Il bloque également tout sorcier non-expérimenté, car lancer un sortilège nécessite pour la plupart du temps l'usage de la parole.
Objet : Un rappeltout, lequel a jadis appartenu à son père, Neville Londubat. L'objet lui a été offert lors de son 8ième anniversaire, et elle ne s'en ait jamais séparée depuis. Son frère aîné a bien essayer de le lui dérober, une fois, et c'en est suivi une rivalité entre eux deux qui demeure toujours.
Livre : Il ne s'agit pas d'un livre mais bien d'un chapitre de ce-dernier. Un ouvrage racontant la victoire de l'Ordre du Pigeon ( elle l'a rebaptisée ainsi ) sur les Mangemorts, sbires de Voldemort ( car elle prononce de nom ). Quelques pages qu'elle a arrachées dans le livre, à la librairie, parle de son père, et de la manière dont sa famille a été impliquée dans la victoire des forces du bien.
Secret(s) : Avec sa soeur cadette, seule de ses sœurs avec laquelle elle s'entend, elle a déjà tenter de jeter un sortilège interdit. Le résultat n'a pas été concluant du tout, mais l'idée que quelqu'un le découvre et l'accuse de magie noire l'inquiète un peu.